l’Auvergne Pittoresque – La ville de Peschadoires d’Hier à Aujourd’hui

.        « Auvergne Pittoresque – Peschadoires – Cliché Francis Gilbert Thiers »

Un petit clin d’œil à Pierre et à Andrée 

Allons faire un petit tour à Peschadoires à la belle époque et plus particulièrement en 1910. À cette époque, la ville compte 1098 habitants administrés par le maire M. Dulier (F).

Citons quelques noms de cette époque en commençant par les agriculteurs, M. Alleaume, M. Delotz, M. Chapelle, M. Dulier et M. Faure. Les épiceries étaient les affaires de M. Dumas et M. Mayet. À cette époque, les scieries à vapeur de M. Bonieux et de M. Combe, employaient de nombreux Pescadoriens et quelques Pescadoriennes.

À noter en 1910 sur la commune, le château Biton de M. de Lange et le château Dorson appartenant au comte Lagarde (A). La même année, Monsieur Miallet Christophe, âgé de 64 ans, né à Peschadoires, sans domicile fixe, usé par l’âge et les privations et ne pouvant se livrer au travail, était arrêté à Riom en flagrant délit de mendicité, il sera condamné à 48 heures de prison avec sursis.

Et si on allait faire un petit tour rue du Marronnier grâce à Google-Maps à notre époque pour voir si l’endroit a beaucoup changé en plus de cent ans.  

 

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Chambeugle d’hier à Aujourd’hui – La route nationales et le bureau de tabac.

Chambeugle route nationale et le bureau de poste

Voyageons dans le temps et précisément au mois de mai 1911 à Chambeugle. À cette époque, le maire est toujours Monsieur Bénard et la ville compte 159 habitants. En ce mois de mai, les habitants du hameau des Grands-Garniers venaient d’être victimes d’une mésaventure qui les a obligés à faire deux kilomètres pendant plusieurs jours pour s’approvisionner en eau potable. He oui, un ou des petits malins avaient volé la chaîne, mais surtout le treuil de l’unique puits du hameau. Les faits divers de ce style de mésaventure étaient courants à cette époque et les voleurs de poules et autres petits malfrats étaient durement sanctionnés quand les gendarmes finissaient par les arrêter. Pour un vol de poules, il était courant d’être condamné entre 8 jours à 1 mois d’emprisonnement et s’il y avait récidive la peine pouvait passer de 3 à 6 mois. Une petite image google-maps du même endroit une bonne centaine d’années après l’édition de cette carte postale.

 

 

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Carte postale Ancienne de Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Courtenay – La rue de la Levrette d’Hier à Aujourd’hui

Allons faire un petit tour rue de la Levrette à l’angle de la rue des Boucheries avec cette photo montage mélangeant trois époques, 1900,1930 et aujourd’hui. La grande guerre est enfin terminée et la grippe espagnole n’est plus qu’un mauvais souvenir. La France retrouve un peu de joie après avoir honoré plus de 1,3 million de militaires décédés au cours de la Grande Guerre. La ville de Courtenay compte à elle seule 95 de ses enfants morts pour la France. Dès 1900, la pharmacie Sinard est déjà à l’angle de la rue de la Levrette, l’autre pharmacie installée place du marché est la propriété de M. Buisson. Une décennie plus tard, la pharmacie Sinard est toujours en place et la bourrellerie est l’affaire de M. Girault Frazier. Les années passent et l’ancienne bourrellerie de M. Girault change de nom pour devenir l’affaire de M. Fontaine. En 1937, la maison Fontaine-Clocher est déjà bien connue des Curtiniers, mais elle se partage le travail de Bourrellerie et de Sellerie avec la maison Maunoury. La pharmacie Sinard à changé de nom et a cédé son officine en 1935 à M. Lémenager-Ragot. Merci à Sylvie de m’avoir prêté la photographie de la bourrellerie qui appartenait à ses grands-parents.

 Pascal     

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Carte Postale Ancienne de Charny – La grande rue Maison Tremblay d’Hier à Aujourd’hui

Charny ( Yonne) – Grande rue – Maison Tremblay .

Continuons notre petit voyage dans le temps et allons voir ce qui se passe dans la quincaillerie de la Maison Tremblay. Cette quincaillerie Tremblay était comme c’était souvent le cas à cette époque une caverne d’Alibaba pour le bricolage, nettoyage, jardinage, etc.

Cela me rappelle la quincaillerie Piquot de la rue des Ponts à sa plus belle époque où l’on pouvait trouver au détail jusqu’à la petite vis d’un outil ou d’un produit quasiment inconnu. Revenons chez M. Tremblay, dans les années 1930 la quincaillerie est assez fière d’exposer ses tonneaux d’arrosage.

Pour ceux que ce nom ne rappelle rien, le tonneau d’arrosage servait partout où l’usage de la lance n’était pas généralisé. Le principe d’utilisation était simple. On se promenait dans les rues à nettoyer, un tonneau muni à l’arrière d’un tube transversal percé par lequel l’eau s’échappait comme à travers les trous d’une pomme d’arrosoir. Les orifices étaient d’un diamètre approprié pour que l’arrosage soit suffisamment abondant. Le tube horizontal a la longueur voulue pour arroser en une fois ou deux toute la largeur des rues. Suivant leur dimension, les tonneaux étaient Continuer la lecture

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Marchais-Beton par Charny – La place d’Hier à Aujourd’hui

Marchais beton par Charny – La place

Marchais Beton par Charny – La place d’Hier à Aujourd’hui

Marchais-Beton par Charny – La place – Imprimerie Ruet, Châtillon Coligny .
Continuons notre balade dans le passé en parcourant nos communes de Charny-Orée-de-Puisaye .
Qu’il semble bon de vivre à la belle époque dans cette petite ville administrée par le maire M. Maison (Ch). À cette époque, les Marchaisiens et Marchaisiennes sont au nombre de 272 habitants. Citons quelques noms de commerçants en 1910 et commençons par les épiciers M. Béguine (Th) et M. Léger sans oublier les petits métiers comme les maréchaux-ferrants M. Béguine Fils et M. Verpy. N’oublions pas la briqueterie tuilerie de M. Deslin, qui fera l’objet avec une autre carte postale d’une belle histoire commerciale et d’amour.
Mais revenons à un fait divers qui avait bouleversé Marchais-Beton dans les années 1900. En allant chercher de l’herbe pour les bêtes, Mme Marie-Françoise Boulet, veuve Simon, âgée de soixante-dix-sept ans, sans profession, demeurant à Marchais Beton, est tombée accidentellement dans un ruisseau dit de la Pense-Folie, et c’est malheureusement noyée. M. François Delapierre, cultivateur au hameau de Chambeugle, passant quelques instants après aperçut Mme Boulet et prévint aussitôt le maire de Marchais-Beton. Ce triste accident de plus de cent ans, nous rappelle qu’il n’est jamais trop prudent de se promener ou de travailler seul.. !
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