Circuit d’Anjou Angers Grand prix d’Aviation de l’aéro Club de France 16 et 17 Juin 1912.

Circuit d’Anjou Angers Grand prix d’Aviation de l’aéro Club de France 16 et 17 Juin 1912.

Le circuit d’Anjou a donné l’occasion aux aviateurs d’accomplir de nouvelles prouesses ; l’on a vu les oiseaux blancs s’élancer dans le ciel, en dépit des rafales de vent et de la pluie. Aucun obstacle ne paraissait insurmontable aux conquérants de l’espace ; pourtant, quelques-uns firent des chutes terribles ; sitôt guéris, ils reprirent le volant. Tous comptaient des victimes parmi leurs meilleurs amis, mais ces souvenirs douloureux ne troublèrent point leur sérénité ; leur volonté était plus forte que tout. Il faudra bien se rendre compte que des sports comme l’aviation et la boxe ont eu plus d’action sur la jeunesse française que la plupart des manuels de morale. L’on a dressé, dans une étude récente, la liste des aviateurs morts au champ d’honneur, et l’expression prend ici toute sa grandeur tragique. Comme elle est longue, cette liste, et quelle leçon d’énergie dégagent ces vies de héros, brisées si jeunes, en pleine force ! On a cherché quel pouvait être, dans le passé, le premier martyr de l’aviation, et c’est le nom d’Icare que l’on a inscrit sur le fronton funèbre. Voici le classement officiel du Grand Prix de l’Aéro-Club de France, sur 1.100 kilomètres environ : 1er Garros, sur monoplan, a couvert sept tours en 15 h. 40 m. 57 s. 2/5. Grand prix de vitesse, 1er Garros en 14h40m 57s 2/5 Prix de Consolation, sur 427 kilomètres environ : 1er, Espanet, en 4 h. 4 m. 46 s, avec un passager ; 2èmeBobba, en 4 h. 21 m. 42 s. 4/5; 3 émeBrindejonc, en 4 h. 32 m. 21 s. 4 émeGarros, en 5 h. 53 m. 45 s 1/5 ; 5 émeGaubert, sur biplan, avec un passager, en 6 h. 40 m. 49secondes. Garros gagne 70.000 francs. 

 

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Diaporama et cartes postales de la ville d’Alep en 1920 et 1940

Un petit clin d’œil à un médecin sympathique de la clinique Paul Picquet à Sens. 

On peut voir sur le diaporama comment était la ville d’Alep (Syrie) dans les années 1920 et sur les 4 autres cartes des rues et les places de Alep dans les années 1930/1940. On ne peut pas imaginer l’importance de cette ville en 1918, rendez vous compte que la ville d’Alep était le lieu de transit, ou se concentrait les produits de l’Asie Mineur, du Kurdistan, de la Mésopotamie, de l’irak-Arabi et de la Perse. la ville exportait à cette époque les noix de Galle, graines jaunes, tapis, laines, coton, soie et céréales, etc. 

La ville avait des fabriques de feutre, fil d’or, teintures, tanneries, soie brochée d’or et d’argent. Quelques noms de commerçants de cette époque installés à Alep et commençons par le grand hôtel de Azizié remarquable pour son époque avec bains et douches dans chaque chambre. Les imprimeries de Al-itkan et Al-Takkadom. La compagnie Sarkis Khoury Sarkis spécialiste en d’exportation de produits divers. La fabrique de savon de Fausa et Fils, la liste est trop longue et mériterait un autre post. Citons les noms des médecins qui exerçaient en 1918 à Alep, M. Altounian, M. Antaki, M. Assouad, M. Babikian, M. Babikian, M. Coussa, M. Lorenz et M. Zakrzewski. 

Cette vieille ville, née au 2e millénaire avant Jésus-Christ et classée au patrimoine mondial de l’Unesco, s’est retrouvée au cœur de l’affrontement entre le régime et l’insurrection. L’ancienne capitale économique de la Syrie portera pour longtemps, sinon pour toujours, les cicatrices du conflit qui l’a ravagée pendant plus de quatre ans.   

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Bléneau Place des Châtaigniers à la belle époque

 

Un petit clin d’œil à une personne bien sympathique qui travaille à la mairie de Bléneau. Partons faire un petit tour place des châtaigniers à la belle époque avec cette carte postale que j’ai colorisée. En 1914, la ville compte 2007 habitants, le maire est M. Géant et son juge de paix M. Gonde. Je pourrais vous citer tous les nombreux commerçants et artisans de cette époque, comme par exemple les 4 boulangeries installées en ville, M. Beaujard, M. Desmargers, M. Gautard et la boulangerie coopérative. Les 4 boucheries de M. Dreffier, M. Guyard, M. Laury et M. Roy. Énumérer tous les noms de cette époque serait trop long et mériterait plusieurs cartes postales. Comme nous le constatons tous, plus les années passent et plus nos petites boutiques et nos magasins d’alimentation de nos villes et villages disparaissent et pour être un peu plus près de notre époque, je citerai quelques noms des commerçants et artisans des années 1960 et plus exactement en 1966. Bien sûr, on est loin du nombre de commerces des années 1900, mais en 1966 la ville de Bléneau est encore une ville très commerçante et animée. Pour acheter un beau rôti, c’est rue de Turenne à la boucherie de M. Bonnin, à la boucherie de M. Maubrou et chez M. Soupet. La charcuterie de la rue d’Orléans est l’affaire de M. Pourrain. Les bons gâteaux du dimanche rue de Dreux chez M. Désilles le pâtissier.
Le bon pain du boulanger M. Duverger, rue d’Orléans. Un coup de froid direction la rue de Dreux chez le docteur Di Palma ou à la pharmacie Marteau. Des clous, des vis à acheter, direction la quincaillerie de M. Perrignon. Une petite soif, direction, le café du commerce, le café des sports, le café de la poste, l’auberge du mail et tous les autres petits cafés vous attendent. L’épicerie tabac de M. Sauvagère; place du marché le salon de coiffure de M. Mathieu; l’hôtel du cheval blanc, l’hôtel de France ; le plombier, M. Mercier ; le peintre et vitrier M. Picq de la rue Hocquincourt; M. Poitevin le maçon; M. Renoir le vétérinaire. La liste est encore longue et mériterait un autre post.
En 1966, il existait aussi un collège d’enseignement général mixte, une dizaine d’années plus tard, un nouveau collège sera construit, le même qui aujourd’hui doit être démoli. Il faudra un jour que l’on m’explique comment des élus peuvent en 45 ans laisser des bâtiments se dégrader au point que l’on puisse envisager aujourd’hui une rénovation qui coûterait 6 ou 7 millions d’euros. On pourrait comprendre à la limite que ce bâtiment pour des raisons économiques ou pour l’Éducation nationale ne peut plus être un collège étant aujourd’hui déclaré vétuste. Mais si ce bâtiment, voué à une destruction qui va coûter plusieurs centaines de milliers d’euros, n’avait pas souffert d’un manque d’entretien par le passé par tous ces élus qui se sont succédés, il aurait pu servir à bien d’autres choses pour la ville, pour le département, pour des associations ou des logements..? 

On arrive à garder des monuments plusieurs siècles, mais 45 ans pour un collège était certainement trop compliqué ? Quel gâchis !

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L’aventure de mon livre “Charny, c’était comment avant” continue.

Bonjour à tous,
Le journaliste Hugo Raymond de l’Yonne Républicaine a fait un petit papier bien sympathique sur la parution de mon livre et de son histoire. https://www.lyonne.fr/…/collectionneur-de-cartes…/
Je continue à travailler sur le prochain livre Charny-Orée de Puisaye et ses 14 communes dans les années 1900/1930.
À la demande de plusieurs personnes qui ont acheté mon livre, je parlerai dans mon prochain livre aussi des années 1960 avec quelques cartes postales et les noms de cette époque qui ont fait vivre toutes ces petites villes qui composent aujourd’hui la commune nouvelle de Charny Orée de Puisaye.
À la demande des personnes qui ne sont pas abonnés à l’Yonne Républicaine
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Feurs – Place Carnot et rue de Roanne

Feurs – Place Carnot et rue de Roanne – Un petit clin d’œil à Hugo, journaliste à l’Yonne républicaine avec cette carte postale de Fleurs à la belle époque. 

Située à 23 kilomètres de Montbrison, la ville en 1900 compte 3 719 habitants administrés par le Maire M. Joseph Ory. Comme très souvent, à cette époque l’éditeur de cette carte postale n’est autre que la libraire et imprimeur de Feurs Madame Vve Maymat. Les peintres en lettres en 1900 avaient beaucoup de travail comme on peut le voir sur les façades des maisons, chaque commerce avait son nom et sa spécialité. M. Macaudière, le marchand de fourrage, grain et farines, M. Chassagnon, avec sa quincaillerie et ses instruments d’agriculture. Pour un problème de moteur à vapeur ou hydraulique, il faut s’adresser chez Rousson, fils et gendre. Voici quelques noms de ces années 1900 qui ont fait vivre la ville de Feurs; l’hôtel de Chapeau Rouge, les fabrique d’huile de M. Mollon et M. Thiollière, le café central de M. Delorme, la fonderie de fonte de M. Caillot, la fabrique de sabots de M. Cellier, M. Ferrand, M. Massacrier, M. Mourlevat, la scierie mécanique de M. Lapierre et M. Vanier. La liste des commerçants et artisans est trop longue et mérite un autre post avec une autre carte postale. À noter sur la commune le château de Bigny appartenant à Mlle de Becdelièvre.

 

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