Le Châtelet en Brie – Le coin Mussard en 1910

Un petit clin d’œil au président de La Société d’Histoire du Châtelet-en-Brie avec cette carte postale. En 1911, la ville compte 930 habitants administrés par le maire M. Foiret et son juge de paix M. Morel.

Il serait trop long de citer tous les commerçants de cette époque, mais rendez-vous compte qu’il y avait pas moins de sept aubergistes, bien sûr l’hôtel des voyageurs de M. Lasnier, mais aussi les établissements de M. Fontaine, M. Gatelet, M. Masson, M. Meunier, M. Mulot et Mme Vve Pava. Sur cette carte postale, on voit aussi l’épicerie de la maison Paillard qui se partageait les clients avec la maison Charpentier, les Docks de la Brie, M. Masson et Mme Vve Granger. Bien visible sur la façade en pierre apparente de cette belle maison, le marchand de Vins en gros M. Velin fait sa publicité pour son commerce.

Les enfants comme souvent tiennent la pose pour le photographe, mais la photo terminée, ils ont dû aller à la boulangerie de M. Paillet ou de M. Poursin pour acheter des berlingots de toutes les couleurs.

On pourrait aussi imaginer que la petite voiture Hippomobile attend son cheval qui est encore chez le maréchal-ferrant M. Charbonnier ou M. Noyau. À noter qu’à cette époque le commandant des sapeurs-pompiers est M. Vélin et que le directeur de la fanfare est M. Pillault.

Pour les amateurs de châteaux, citons le Bois Louis de M. Royer et le Tour-des-Dames de Mme Vve Poussié. À bientôt peut-être avec d’autres cartes postales de cette ville.

 

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Charny – La Boulangerie Coopérative du 18 rue des Ponts

Bonjour à tous 

Avez-vous connu la boulangerie Coopérative du 18 rue des Ponts à Charny.. ?

Cette coopérative a été fondée en 1910, en 1930, le nombre de sociétaires étaient de 134 pour un chiffre d’affaires de 145,000 francs. Dans les années 30, Charny compte trois boulangeries, M. Berry, M. Charpentier et la coopérative. 

Sur cette carte postale des années 1960, on peut voir encore cette boulangerie coopérative juste à côté de l’épicerie. Aujourd’hui, le salon de coiffure  » à mes ciseaux » a pris la place de la boulangerie et malheureusement l’épicerie a disparu.

Sur le même trottoir à la hauteur de la 4L et de la Deudeuche, la célèbre quincaillerie Picot où l’on pouvait trouver vraiment tout, même ce que l’on pensait impossible à retrouver pour le bricolage et le jardin. Au bout de la rue, le café de la halle qui deviendra quelques décennies plus tard le sympathique Bistro-Bar des « Gars du coin » d’Aurélien et de Laurent (vivement la réouverture).

Mais revenons à notre Boulangerie coopérative, pour faire court dans la définition des coopératives de cette époque, elles ont été mises en place par des gens qui, disposant d’un pouvoir d’achat assez faible, cherchaient à se ménager l’accès à des biens de première nécessité garantissant aussi des prix raisonnables et une bonne qualité de produits.

Perso, j’aime assez cette définition et je pense qu’une coopérative aujourd’hui a tout son sens d’exister au vu de notre économie.

« Tout Sociétaire qui usera de sa carte directement ou indirectement pour obtenir du pain à prix réduit pour un étranger à la société, en sera privé pendant un mois, et en cas de récidive, pendant trois mois. » ( On ne rigole pas à cette époque )

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Malicorne – Malicorne – La rue principale – Montage photo

Malicorne – La rue principale – Montage photo

Malicorne – La rue principale – édition Artistic – Un petit montage photo de la rue principale de Malicorne t’elle que l’on pouvait encore la voir dans les années 1930. Sur chaque volet le propriétaire a fixé une plaque publicitaire en tôle de la maison Byrrh, pour les plus jeunes cette boisson est un vin additionné de mistelle et aromatisé essentiellement à la quinine, ces plaques, aujourd’hui, se vendent à prix d’or. Un petit mot sur Malicorne en 1910, la ville compte 408 habitants administrés par le maire M. Pajot. Le jour de foire se déroule le jeudi de la pentecôte et les fêtes patronales le 3 février et le premier dimanche de Juin. A noter le château de Hautefeuille appartenant à la famille Séguier et le château de Lordereau à M. Hartmann (Ch). Citons deux agriculteurs de cette époque M. Connet et M. Horry. Un texte de ces années 1910 et plus précisément en 1913 écrit par M. Montreuil épicier à Malicorne montre déjà que tout n’est pas rose pour les petits commerçants. « Qu’il me soit permis d’exposer une idée que nous devrions tous, petits commerçants, mettre à exécution : ce serait notre union et celle de nos fournisseurs, qui nous défendraient quand nous serions surchargés d’impôts (pour ma part, 30 francs en plus pour 1913). Un bon mouvement des négociants de gros du département et nous arriverions à l’énergie et à la défense. Je crois pouvoir compter sur ma clientèle malgré les docks ou magasins similaires m’entourant, mais combien d’autres qui, ne voyageant pas, céderont forcément au bénéfice de maisons fondées avec de gros capitaux et qui, à bien prendre, vendent au même prix ce qui n’est pas meilleur. Avec ma devise : « Bien servir et laisser dire », nous pourrions soutenir la concurrence par la bonne qualité surtout, car les primes, article trompe-l’œil  – sont appelées à disparaître. Nous gagnerions notre pain quotidien et nous servirions bien le client ». L’avenir lui donnera raison,  à bientôt, avec d’autres cartes de toutes les communes de Charny-Orée-de-Puisaye.

Pascal – Bastille91

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Bonville – La Place – d’Hier à Aujourd’hui

Bonville – La Place – Bonville-Gellainville est une commune française située dans le département d’Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Il m’arrive très rarement avec mes montages d’hier et d’aujourd’hui de voir les petites et grandes villes qui s’embellissent avec les années. Comme d’habitude, je recherche sur google maps l’endroit exact où a été prise la photo de ma carte postale. À ma grande surprise, l’endroit n’a quasiment pas changé, je dirais même plus, la place devenue la grande rue est encore plus belle. Le plus surprenant n’est pas l’installation de la fontaine ni les parterres de fleurs, mais la devanture de la maison en premier plan. Sur google maps on peut voir cette place en 2008, 2013 et 2019 et je suis surpris que la façade de ce café ait été refaite à l’identique entre les années 2013 et 2019. Quand je dis à l’identique, je veux dire aussi avec le même nom “Fauveau-Petit” peint comme à Continuer la lecture

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Carte Postale Ancienne de Congis-sur-Thérouanne – Place du Perchet

Carte Postale Ancienne de Congis – Place du Perchet – édition Jaquier – Située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. En 1900, Congis-sur-Thérouanne compte 735 habitants administrés par le maire M. Ulyse Viard. Citons quelques noms des commerçants de cette époque et commençons par les boulangers M. Cornet et M. Meunier, la boucherie était tenue par M. Cornet et la charcuterie par M. Chapuis. Les épiceries ne manquaient pas à cette époque et pas moins de 6 boutiques se partageaient la ville. Bien sûr, commençons par l’épicerie de M. Jolivard que l’on voit sur cette carte postale des éditions Jaquier. La veuve Cottin avait repris la relève de l’épicerie de son mari, pour les 4 autres, c’était l’affaire Continuer la lecture

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