Saint Martin sur Ouanne dans les années 1930 – Le meurtre du maréchal des logis-chef Perreault

Continuons notre petite balade dans le temps en direction des années 1930 à Saint-Martin sur Ouanne.

En 1937, la ville compte 610 habitants administrés par le maire M. Rameau. Pour manger du bon pain et des bons gâteaux, c’est à la boulangerie de M. Hédot qu’il fallait s’adresser.

La Belle Époque et les Années folles sont terminées et malheureusement, un homme avec une petite moustache commence à faire parler de lui en déclarant à son état-major ses visées expansionnistes en voulant commencer par faire tomber simultanément la Tchécoslovaquie et l’Autriche.

On connaît la suite avec la Seconde Guerre mondiale et l’occupation de la France par les troupes ennemies. Mais revenons à la tranquillité des Saint-Martinois et Saint-Martinoises en 1937 devant la boulangerie de la place de la Gare. Comme d’habitude à cette époque, les commerces dans les petites villes sont nombreux.

Commençons par citer le boucher M. Rigollet, les épiciers, M. Get, M. Henry, M. Martin et M. Rameau. Les petits métiers ne sont pas en reste non plus, avec, M. Fournier, le cordonnier, M. Martin le coiffeur, M. Guyard, le sabotier, M. Morineau, le tailleur, M. Bernier le marchand de cycles et pour finir les maréchaux-ferrants, M. Bernier et M. Chambenoit.

Trois mois avant la déclaration de guerre, au mois de juin 1939 une affaire de meurtre avait fait grand bruit à Saint Martin-sur Ouanne, en voici un résumé. Le maréchal des logis-chef Félix Perreault et le gendarme Parde de Charny interpellaient, au cours d’une ronde à bicyclette, un cultivateur, Jules Lêcols surnommé Broutoule.

Le cultivateur réussit à se réfugier dans son grenier et s’arma de son fusil de chasse. Dès l’arrivée des gendarmes, Jules Lêcols qui était embusqué dans son grenier, les accueillit d’un coup de fusil. Le gendarme Perreault s’écroula. Il avait été tué sur le coup d’une charge de chevrotines en pleine tête. Un deuxième coup de feu claqua et le gendarme Bourrassol s’effondra, grièvement blessé à l’épaule. Au bruit de la fusillade, la femme et les cinq enfants de Broutoule sortirent de la ferme pour se mettre à l’abri. Les renforts de gendarmerie sur place, un siège de la ferme en règle commença.

Sur les coups de midi, tandis que les assiégeants cernent la maison, un coup de feu retentit à l’intérieur du grenier. Les gendarmes s’avancèrent, revolver au poing et trouvèrent le cultivateur affaissé sur une botte de paille perdant son sang abondamment. Interrogé un peu plus tard, il déclara qu’il avait voulu se donner la mort.

La justice fera son travail, mais longtemps à Saint-Martin, on parlera de cette affaire et surtout du maréchal des logis-chef Perreault qui était père de trois enfants et très estimé de ses supérieurs et collègues.

A bientôt avec d’autres cartes postales et d’autres petites histoires de nos communes de Charny Orée de Puisaye.

Pascal

Une petite image google-maps pour illustrer le Aujourd’hui de la place de la gare et de la boulangerie. 

 

 

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Charny – La Boulangerie Coopérative du 18 rue des Ponts

Bonjour à tous 

Avez-vous connu la boulangerie Coopérative du 18 rue des Ponts à Charny.. ?

Cette coopérative a été fondée en 1910, en 1930, le nombre de sociétaires étaient de 134 pour un chiffre d’affaires de 145,000 francs. Dans les années 30, Charny compte trois boulangeries, M. Berry, M. Charpentier et la coopérative. 

Sur cette carte postale des années 1960, on peut voir encore cette boulangerie coopérative juste à côté de l’épicerie. Aujourd’hui, le salon de coiffure  » à mes ciseaux » a pris la place de la boulangerie et malheureusement l’épicerie a disparu.

Sur le même trottoir à la hauteur de la 4L et de la Deudeuche, la célèbre quincaillerie Picot où l’on pouvait trouver vraiment tout, même ce que l’on pensait impossible à retrouver pour le bricolage et le jardin. Au bout de la rue, le café de la halle qui deviendra quelques décennies plus tard le sympathique Bistro-Bar des « Gars du coin » d’Aurélien et de Laurent (vivement la réouverture).

Mais revenons à notre Boulangerie coopérative, pour faire court dans la définition des coopératives de cette époque, elles ont été mises en place par des gens qui, disposant d’un pouvoir d’achat assez faible, cherchaient à se ménager l’accès à des biens de première nécessité garantissant aussi des prix raisonnables et une bonne qualité de produits.

Perso, j’aime assez cette définition et je pense qu’une coopérative aujourd’hui a tout son sens d’exister au vu de notre économie.

« Tout Sociétaire qui usera de sa carte directement ou indirectement pour obtenir du pain à prix réduit pour un étranger à la société, en sera privé pendant un mois, et en cas de récidive, pendant trois mois. » ( On ne rigole pas à cette époque )

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Cartes Postales Anciennes – Villeneuve l’Archevesque – La rue Danton en 1910

Cartes Postales Anciennes - Villeneuve l'Archevêque - La rue Danton en 1910

Cartes Postales Anciennes – Villeneuve l’Archevêque – La rue Danton en 1910 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Villeneuve l’Archevêque – La rue Danton
éditeur André
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Restons dans le département de l’Yonne et plus précisément dans cette charmante ville de Villeneuve l’Archevêque en 1910. A cette époque les rues de la ville ne manquent pas de commerçants, pas moins de 5 boulangeries pour 1522 habitants. Citons leur noms en leur mémoire.. M. Dejaune, M.Guilleminot, M. Lamarre, M. Laury et M. Viat. 

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Carte Postale Ancienne de Muides et les bords de la Loire

Carte Postale Ancienne de Muides et les bords de la Loire

Carte Postale Ancienne de Muides et les bords de la Loire – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Muides – Les bords de la Loire
éditeur Vannier 
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Muides-sur-Loire est une commune située dans le département du Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Muides-sur-Loire comme bien d’autres villes de France ont été touchées par les dernières inondations, à tel point que le boulanger a tout perdu lors des inondations, son outil de travail et son logement. En 1910 cette ville compte 1306 habitants administrés par le maire monsieur Bimbenet. les commerces sont nombreux à cette époque, commençons par citer les 2 boulangers, M. Hermelin et Revault, le boucher M. Barré, le tabac de M. Pinon, les cafetiers, Bazin, Fontaine, Goussu, Pinon, Quatrehomme et Travers. Bon courage à la famille Leloup en espérant qu’il puisse réouvrir leur boulangerie rapidement.

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La ville de Draveil – La Grande Rue en 1900

Draveil-La grande Rue

La ville de Draveil – La Grande Rue en 1900 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Draveil – ( seine et Oise) – La grande Rue
éditeur ND Phot. 
Dos séparé – non circulé 
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Draveil, ville d’adoption de mon ami Éric. Nous sommes place de la République, au croisement de la rue du Général de Gaulle et de la D448. En 1900, on compte 3 boulangeries pâtisseries à Draveil, Mr Cochoneau, Mr Jumeau et Mr Longuet, qui de ces trois boulangers étaient installés place de la République « anciennement place de l’église » ? À cette époque la ville de Draveil compte 2329 habitants administrés par le maire Mr Jégu. Au loin sur cette carte, on distingue un café-restaurant et je me pose la même question, qui en 1900 des 5 cafés de cette époque étaient installés sur cette place… Mr Bardol, Mr Fauraz, Mr Lefort Mr Richet ou Mr Tricot …? Bien sur si vous avez les réponses, laissez moi un commentaire.

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