Trèbes – Le canal du midi – les lavandières

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Trèbes (Aude)  – Le Canal

éditeur . Franc et Gélis, Alimentation, Carcassonne 

Dos séparé – circulé à découvert

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Voici une vue avec un assez gros plan sur des lavandières du temps passé qui, durant des générations ont lavé du linge le long du Canal du Midi.

Trèbes dans les années 1910 est une ville de 2006 habitants située à 8 kilomètres de Carcassonne et 845 kilomètres de Paris , le Maire est Monsieur Jougla (F).

Citons quelques noms qui ont fait vivre cette ville de Trèbes en 1910; Les cafetiers, Aveza, Carriere, Delteil, Durant, Guiraud et Rennes ; Les marchands de grains et farines, Forges et Teissiere ; le Pharmacien, Verdier; le véterinaire, Cazeaux; Les vignerons, Galibert Gally, Gouze et Polère; et n’oublions pas les deux médecins qui devaient soigner tout ce beau monde Mr Bernier et Mr Lapeyre.

j’oubliais de citer madame Montagné la sage femme de Trèbes qui a du mettre au monde un bon nombre des ancêtres des habitants d’aujourd’hui de cette ville.    

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Châteaudun – Phototypie Laussedat – Atelier des Machines

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Châteaudun – Phototypie Laussedat – Atelier des Machines

Dos séparé -non circulé

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Voici une carte peu courante et intéressante pour les collectionneurs de cet éditeur, on y voit l’intérieur de l’imprimerie Laussedat installée à Châteaudun.

Cette imprimerie a participé à de nombreuses éditions de cartes postales, certaines d’entre telles sont bien cotées.

À cette époque de l’âge d’or de la carte postale, les imprimeries spécialisées dans ce domaine ne chôment pas, c’est par millions que ces petits bouts de cartons de 14 cm par 9 cm vont sortir des ateliers.

Les cartes postales étaient constituées de 3 feuillets, le papier utilisé le plus souvent pour la phototypie était un papier laminé à grain ou à demi-grain;

La majorité des cartes postales de cette époque ont été imprimées par ce procédé aujourd’hui quasiment abandonné …!  Bien dommage ..  le résultat était pourtant si beau. Le principe avait été trouvé par Alphonse Poitevin en 1860 sous le nom de « photolithographie », le principe reposait sur la sensibilité à la lumière de la gélatine associée au bichromate de potasse.

je ne vous détaillerai pas toutes les étapes de ce procédé, mais pour simplifier on utilisait une plaque de verre recouverte d’une couche de gélatine bichromatée, le procédé consistait ensuite à mettre un cliché photographique sur verre en contact avec la plaque gélatinée et le passer sous une lumière ultraviolette. Après un long rinçage à l’eau et un bain de glycérine, la plaque passait sous un rouleau d’encre grasse avant d’être mise sur le plateau de la presse. Cette technique permettait rarement de produire plus d’un millier de cartes postales par plaque de verre.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Paris Montmartre – Le Moulin de la Galette en 1900

18arrt-le Moulin de la Galette-Montmartre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

233. Paris Montmartre

Le Moulin de la Galette  – Vue Générale 

éditeur C.M

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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Le XIXe siècle voit le déclin des moulins à vent, sous l’effet de la concurrence des minoteries, entreprises de plus grandes dimensions, dans lesquelles les meules étaient mues par des machines à vapeur.
Les moulins de Montmartre disparaissent les uns après les autres. En 1854, il n’en reste que deux : le Blutefin et le Radet, appartenant tous deux à la famille Debray.
Mais ces deux-là vont bientôt cesser de moudre des grains. Les Debray ont senti le vent, si l’on peut dire, et misé très tôt sur le développement du cabaret. Dès le début du XIXe siècle, une grande pancarte a été installée devant le Blutefin, rue Girardon (à l’endroit où se trouve
actuellement le Ciné-13-Théâtre) : Moulin de la Galette, reprenant un surnom en usage depuis quelque temps. Mais cette expression n’est en fait rien d’autre qu’une enseigne pour un établissement où l’on peut boire et manger.
En 1834, les Debray déplacent le moulin Radet pour l’amener à son emplacement actuel, au-dessus de la rue Lepic, et ainsi le rapprocher du Blutefin, afin de rassembler leurs propriétés.
Si l’on en croit des gravures de l’époque, on le déplace d’un seul bloc en le faisant rouler sur des madriers.

Un peu avant 1870, entre les deux  moulins, une grande salle de bal couverte est bâtie : c’est le Bal du Moulin de la Galette. Il attire la foule. Il y a deux entrées, l’une rue Lepic, côté Radet, l’autre rue Girardon, côté Blutefin.
Un tableau de Renoir, de 1876 (actuellement au Musée d’Orsay), a immortalisé ce bal sous des couleurs riantes : c’est l’été, on distingue au fond la grande baraque couverte ; dans les jardins, des jeunes femmes en jolies robes dansent, sous les globes des lampadaires à gaz, avec des jeunes gens en canotier, employés, artistes…
D’autres personnes ont donné du bal du Moulin de la Galette une image plus noire. Il aurait été un repaire de mauvais garçons, de souteneurs venus y recruter leurs proies, et de filles naïves prêtes à sombrer dans la débauche. Le chansonnier montmartrois Xanrof y fait écho dans A la Galette (publié dans son recueil Chansons sans géne en 1892):
«C’est le refug’de la candeur. /Plutôt qu ‘d’aller au Sacré-Coeur, /mamans, conduisez vos fillettes / à la Galette. (…) Y a des r’présentants d’plus d’un art, /et l’on recueill’ pour la plupart /les habitués d’laP’tite Roquette /à la Galette»
(Allusion à la prison de la Petite Roquette.) Mais tel était le lot de tous les bals populaires : les gens de la bonne société les considéraient avec mépris. On a dépeint sous les mêmes couleurs sombres l’Elysée-Montmartre, la Reine-Blanche (qui précéda le Moulin-Rouge sur la place Blanche), la Boule-Noire sur le boulevard de Rochechouart, les guinguettes des bords de Marne ou de Robinson…

Pour faire la publicité de leur bal, les héritiers Debray lui fabriquent un passé romanesque. Ils affirment que leur « Moulin de la Galette » est né en 1292, qu’Etienne Marcel et Henri IV y sont passés… Tout cela est faux. Mais l’invention la plus rocambolesque se situe en 1814.
Cette année-là, Napoléon ler, après avoir conquis toute l’Europe, était défait : les troupes prussiennes, autrichiennes et russes avaient envahi la France et assiégèrent Paris. Selon les Debray, des batteries de canon auraient, en ces jours de 1814, été installées au Moulin dè la Galette, dirigées contre les troupes russes qui occupaient la plaine de Saint-Denis. Et l’état-major français, dirigé par Joseph, frère de Napoléon, se serait réuni au premier étage du moulin,observant de là les mouvements de l’ennemi.
Il suffit de considérer les dimensions et la position du Blutefin (et du Radet) pour voir à quel point c’est invraisemblable. En réalité, Joseph Bonaparte et son état-major s’étaient réunis dans un bâtiment bien plus vaste, au Château Rouge, rue de Clignancourt, et si des canons avaient été postés devant un moulin, c’était au moulin de la Lancette, plus à l’Est, mieux situé pour cela.
Plus fort : la légende raconte que, lorsque les Russes parvinrent au sommet de la Butte, ils se trouvèrent face aux quatre frères Debray qui résistèrent héroïquement et furent massacrés. Que les Cosaques coupèrent en quatre le corps de Pierre-Charles, l’aîné, propriétaire du moulin, et accrochèrent les morceaux aux ailes du moulin. Que plus tard, à la nuit, sa veuve décrocha ces restes sanglants et les enterra pieusement dans le cimetière de l’église Saint-Pierre.
… et une vérité plus prosaïque
Ce récit macabre a été repris par des historiens de Montmartre, ou pseudo-historiens. Or, André Maillard a établi qu’un rapport rédigé à l’époque par l’adjoint au maire ne signale que deux personnes tuées ce jour-là par les Russes au sommet de la Butte. L’un est un soldat, un canonnier.
L’autre, Pierre-Charles Debray, a été tué dans sa maison, près du Moulin Vieux, de nuit, probablement par des pillards. Sa prétendue veuve aurait été bien incapable de l’enterrer, puisqu’elle était morte elle-même deux ans auparavant.
Aucun autre habitant de Montmartre ne fut signalé décédé ce 30 mars 1814.
Après la guerre de 1914-1918, le bal du Moulin de la Galette cessa son activité. Un Théâtre du Tertre le remplaça, il servait aussi à  ‘occasion pour des noces et banquets. Après la guerre de 39-45, il fut un éphémère studio de télévision. Un restaurant du Moulin de la Galette
fut construit rue Lepic, sous le Radet.
En 1977, le promoteur Henri Morvan racheta les terrains de la famille Debray et y construisit la résidence de standing qui s’y trouve aujourd’hui – mais conserva les deux moulins.

Texte de Noël Menier / 18éme du mois

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Paris -The Bridge of Arts – Le Pont des Arts en 1900

03arrt-Le pont des arts et l’institut – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

143  Paris .  Le Pont des Arts – The Bridge of Arts

éditeur LL ( éditeur Lévy Lucien fils)

Dos séparé – circulé à découvert

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l’idée d’accrocher des cadenas d’amour par des couples d’amoureux sur les grilles du parapet n’est pas encore d’actualité quand le photographe de l’éditeur Lévy prend ce cliché.

Le pont des Arts relie le quai Malaquais et Conti au niveau de l’institut de France, l’ancien pont (celui de cette carte postale) a été fermé à la circulation en 1977 et s’effondra en partie sous le choc d’une barge en 1979.

Le pont actuel sera reconstruit quasiment à l’identique , diminuant le nombre des arches à sept au lieu de neuf mais en gardant l’aspect de l’ancienne passerelle, il sera inauguré en 1984  par le maire de Paris de l’époque  *Jacques Chirac*

Presque tout le monde connaît cette superbe chanson de Brassens … le vent … Sur Pont des arts … alors pourquoi s’en priver … !

 

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Carte Postale – Rue de Bièvre – Inondation le 30 Janvier 1909

05arrt – Rue de Bièvre – Inondation le 30 janvier 1909 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Crue de la Seine

Paris – Rue de Bièvre  – le 30 Janvier 1909

éditeur ELD  ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – Non circulé

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Et non l’éditeur Ernest Louis le Deley n’était pas un visionnaire en datant cette carte postale du 30 janvier 1909.

Il s’agit simplement d’une erreur d’imprimerie, comme il en existait beaucoup à l’époque.

Nous sommes bien en pleine crue de la Seine mais le 30 janvier 1910, car c’est entre le 20 et le 28 janvier 1910 que la crue sera exceptionnelle provoquant l’inondation de Paris, atteignant le 28 janvier 1910 le niveau d’eau maximum …la hauteur sera de 8,62 mètres et il faudra attendre encore plus d’un mois avant de voir la décrue.

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