Guignol et Gnafron – Souvenir de l’exposition de Lyon en 1914

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Souvenir de l’exposition de Lyon en 1914 

6186 – S.Farges, éditeur – Lyon

Dos séparé – circulé à découvert en 1914

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Voici une carte illustrée qui vante l’exposition de Lyon en 1914, Guignol, Gnafron et sa fille Madelon nous invitent à visiter Lyon.

 Guignol et ses amis vous invitent à Lyon, pour y visiter la grande exposition où vous verrez de tout: des autos, des saucisses, des meubles, des grolons, des trmbon’s à coulisses, des bazars à mouher’s et des plans d’hopiteaux.

Après voue irez vous bambaner aux Broteaux, au parc, à la Part-Dieu et à la Guillotiére, à Perrache aux Terreaux, à saint-Paul, à Fourviére.

Vous irez visiter des soyeux le quartiers , monterez au plateau, voir le dernier métier et le dernier canut, puis vous irez voir la Saône, qui à la Mulatier se jette dans le Rhone.

Enfin, à vos amis,connaissances, parents, vous enverrez des vues de tous les monuments , les portraits de Suchet et du cheval de bronze.

Du pipa Gailleton ou de quelqu’autre bonze.

Mais le vrai souvenir de notre vieux Lyon c’est la fête à Guignol,Gnafron et Madelon.. 

 

 

 

 

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Les Fiacres en 1900 sur le Boulevard des Italiens

09arrt-boulevard des italiens-les fiacres de Paris - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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96  –  Paris – Le Boulevard des italiens

éditeur C.M

dos séparé – non circulé

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Restons aujourd’hui sur le boulevard des italiens pour parler des fiacres dans les années 1900.

Pas moins de 11 150 voitures (fiacres) à 3 places, puisqu’elles étaient munies d’un strapontin) et 330 à 4 places (avec galerie pour les bagages) étaient mises journellement au service du public de Paris.

Tout ces fiacres  circulaient dans la rue, à la recherche du Client ou stationnaient prés des gares et à des endroits désignés par la préfecture de police, souvent sous le contrôle de gardiens de la paix, qui avaient leur bureau dans un kiosque, et à qui on pouvait s’adresser en cas de réclamation
ils étaient en outre chargés d’enregistrer sur un carnet l’heure d’arrivée ou de départ de chaque voiture de la station

Il y avait aussi la maraude qui était la quête des clients, en principe elle était interdite, mais elle pouvait exceptionnellement et momentanément être tolérée partout où les nécessités de la circulation le permettait.

Il y avait aussi des fiacres ou ‘voitures’ beaucoup plus confortables ,mieux attelées et qui ne comportaient pas de numéro, ces voitures avaient l’aspect de voitures de maître et stationnaient le plus souvent devant les Cercles et les grand hôtels Parisiens.

On comptait en 1900 à Paris environ 825 loueurs de voitures occupant un personnel de 7000 cochers et 3000 palefreniers, la banlieue fournissait aussi 598 loueurs ce qui faisait un total de 1423 loueurs de voitures pour la capitale et sa banlieue.

Petit détail amusant, les voitures de places de la Compagnie Générale avaient des lanternes de couleurs différentes suivant les quartiers où elles étaient remisées; Blanches pour les Loueurs particuliers; Rouges  pour le quartier des Batignolles;  Vertes pour Grenelle ; Bleues pour la Bastille et Jaunes pour La Chapelle. A la sortie des théâtres il était recommandé de choisir de préférence la couleur de son quartier de destination.
Pour vous donner une idée du prix de la course dans un fiacres à deux places, il fallait compter 1,50Fr la course et 2,00fr de l’heure , la nuit le tarif passait à 2,25 la course et 2,50 de l’heure …. il était de bon ton de donner un pourboire de 0,25 fr pour une course simple et 0,50 pour l’heure.  

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Paris – Boulevard des Italiens – ligne des Omnibus AC – AK

09arrt-boulevard des italiens -ligne de bus AC - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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103 – Paris – Le Boulevard des Italiens

éditeur C.M

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Les Omnibus se croisent sur le boulevard des Italiens , d’un coté le bus de la ligne AC Gare du Nord et de l’autre coté le bus de la ligne AK Gare saint Lazare.

 En 1909 le premier départ des Omnibus de la ligne AC est à 6h30 et le dernier à 0h15, les départs des bus étaient toutes les 6 minutes (environ) pour une durée de trajet de 35 minutes.

L’itinéraire des Omnibus de la ligne AC était le suivant :Boulevard Denain – Rue de la-Fayette – Rue Drouot – Boulevard des Italiens – Boulevard des Capucines – Boulevard de la Madeleine – place de la Madeleine – Rue Royale – Place de la Concorde – Avenue des Champs Élysées – Avenue Montaigne et Place de l’Alma.

Pour la ligne AK, le premier Omnibus partait à 7h 05 et le dernier à 0h25, les départs des bus étaient toutes les 6 minutes (environ) pour une durée de trajet de 43 minutes.

L’itinéraire des Omnibus de la ligne AK était le suivant : Gare Saint Lazare – Place de Rome – Rue saint Lazare – Rue du Havre – Rue Auber – Place de l’Opéra – Boulevard des Capucines – Boulevard des Italiens – Boulevard Montmartre – Boulevard Poissonnière – Boulevard bonne Nouvelle – Porte saint Denis – Boulevard Saint Denis – Boulevard Saint Martin – Porte Saint Martin – Place de la République – Boulevard Voltaire – Boulevard Richard Lenoir – Place de la Bastille – Rue de Lyon et Gare de Lyon.

Sur d’autres articles et avec des nouvelles cartes postales je vous donnerai plus de détails sur les itinéraires des omnibus ainsi que des règlements et obligations de cette époque … qui nous font sourire maintenant quand on voit ce qui se passe dans les bus de Paris et de sa banlieue.

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Inondations – Paris Janvier 1910 – Avenue Ledru-Rollin

12arrt-inondations-Paris -avenue Ledru-Rollin - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

12arrt-inondations-Paris -avenue Ledru-Rollin – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Inondations – Paris Janvier 1910  –  402 Avenue Ledru-Rollin

éditeur C.M

Dos séparé – non circulé

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Il fallait avoir de l’équilibre dans ces moments difficiles de l’inondation de Janvier 1910. 

Ce cliché a été pris à la hauteur du numéro 56 de l’avenue Ledru-Rollin, à gauche sur la carte le magasin  Le Roy spécialiste de Sièges en cuirs repoussés.

Sur de nombreuses cartes de cette époque de l’inondation de janvier 1910, on peut voir comme sur cette carte postale des planches sur des trépieds de bois afin de faciliter le passage d’une rue à l’autre, ces passerelles de fortune ou pontons pour les plus sophistiqués étaient l’œuvre le plus souvent de Pontonniers.

Le Gaulois du 3 février 1910 par un article ‘Tout-Paris, rend hommage à ces Pontonniers, en voici le texte.

NOS PONTONNIERS
Les pouvoirs publics ont déjà rendu un éclatant Hommage au dévouement, à l’héroïsme simple dont nos petits troupiers ont fait preuve au cours des jours sinistres que nous venons de traverser;

Paris et sa banlieue leur conserveront une éternelle reconnaissance pour le secours qu’ils ont apporté sans compter aux sinistrés, pour les vies innombrables qu’ils ont préservées, pour les catastrophes plus épouvantables encore qu’ils ont conjurées. Partout, sur les joints les plus menacés de la grande ville et des environs, on les a vus à l’œuvre jour et nuit, alertes, infatigables, conservant malgré tout leur bonne humeur native, cette qualité nationale de notre armée qui l’a si heureusement soutenue en tant de circonstances difficiles.

Parmi les troupes qui ont pris part a la lutte, contre la terrible inondation, nous devons mettre au premier rang les pontonniers dont le dévouement a été au-dessus de tout éloge
A Alfortville, à Gennevilliers, dans les quartiers les plus atteints de Paris, ils ont fait merveille. Un habitant d’une des communes les plus éprouvées de la banlieue nous racontait hier avec quelle activité, quelle prestesse ils rétablissaient les communications, ils jetaient en une heure à peine des ponts de fortune que n’eût pas désavoués le plus habile des ingénieurs.

Nos pontonniers n’en sont pas, on le sait, a leur coup d’essai. Il a un siècle a peine qu’ils existent en tant que corps spécial.et pourtant nul corps de troupe ne peut présenter un historique plus glorieux, plus abondant en actions d’éclat !  il nous faudrait un gros volume pour en refaire même succinctement, les annales. On a vu des pontonniers pendant les grandes guerres de la Révolution et de l’Empire, aux fameux.passages du Rhin, du Danube, de la Vistule, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Russie. C’est pendant cette dernière campagne qu’ils nous donnèrent les preuves  les plus éclatantes de leur indomptable courage et de leur savoir faire, comme l’atteste le nom glorieux de la Bérézina inscrit en lettres d’or sur leur drapeau  

 

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Troyes Aviation – Biplan H Farman Piloté par le Lt Camermann

Biplan H Farman – Lieutenant Camermann – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1416  – Biplan H Farman Piloté par le Lieutenant Camermann

éditeur J.H  ( J.Hauser, photographe-éditeur, Paris )

Dos séparé – avec cachet de Troyes – Aviation

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Ce biplan avait une envergure de 10,50 mètres , moteur Gnône 50 HP, actionnant une hélice en bois de 2,30.

Cet appareil est muni de patins et de 4 roues à l’avant.

Celles intérieures sont d’un diamètre à celui des extérieures.

A l’arrière, 2 roues, le gouvernail est remplacé par le gauchissement des 2 plans arrière.

A noter  cette belle oblitération sur cette carte : Troyes Aviation de 1910

Tampon de Troyes-Aviation

Tampon de Troyes-Aviation

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