La Rue Sainte-Rustique à Montmartre en 1900

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556  La rue Sainte-Rustique à Montmartre

éditeur G.C.A

Dos simple -non circulé

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Une petite halte à Montmartre dans la rue Sainte-Rustique, cette ancienne voie de Montmartre est située dans le 18e arrondissement de Paris.

Elle commence au 5 rue du Mont-Cenis et finit au 20 rue Norvins et 2 rue des Saules.

Cette vieille rue de Montmartre a son origine dans un sentier antérieur au XIe siècle, plus tard ruelle, elle servit de limite entre les seigneuries de Saint-Denis et de Montmartre.

Ses noms furent divers avant de s’appeler vers 1516  » Notre dame », remplacé en 1867 par celui d’un des deux compagnons de Saint Denis, martyrisés avec lui.

Sa suppression, prévue depuis 1867, et son remplacement par une rue large de 12 mètres avec un tracé différent, n’est pas souhaitable, cette rue étant avec les rues de Norvins et de l’Abreuvoir une des rares rues du village de Montmartre qui n’a pas été trop altérée.

A noter qu’au 18 de la rue se trouvait le Cabaret « A la bonne Franquette » que fréquentèrent de nombreux peintres impressionnistes comme Van Gogh, Pissarro,Toulouse-Lautrec, Cézanne, Renoir, Monet et tous les autres….

Aujourd’hui l’endroit « A la Bonne Franquette  » existe toujours et a su garder une façade bien typique des années 1900, on y mange et on y chante toujours ….

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Source : Jacques Hillairet édition de minuit

 

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Épinay sur orge – le Breuil et l’Orge en 1900

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Épinay sur Orge – ( S-et-O)  –   le Breuil

Édition de l’Orge, A Thévenet, Savigny – Reprod – interdite – 391

Dos séparé – non circulé

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Allons faire un petit tour au bord de l’orge dans les années 1910.

Épinay sur Orge en 1910 est une ville de 2037 habitants située en Seine et Oise à 18 kilomètres de Corbeil, le maire à cette époque est Monsieur Paupe ( D).

Le Breuil dans ces années 1910 est un endroit bien calme où l’on vient laver son linge dans l’orge pendant que les enfants s’amusent sur le chemin, même si Épinay-sur-Oge compte deux blanchisseries ( Mme Bracquemont et Vve Jeulin) les Spinoliennes sont encore très nombreuses à venir dans les lavoirs placés tout au long des bords de l’Orge.

Vous remarquerez que L’éditeur de cette carte postale est un pour les cartophiles le célèbre Savinien  « Joseph-Auguste Thèvenet » buraliste installé dans rue de Rossay , vous remarquerez  aussi que le nom d’Épinay-sur-Orge est suivi par l’abréviation « S-et-O »,  c’est deux lettres signifiant le département de la « Seine et Oise » qui était identifié par le code 78.

Il faudra attendre le 1er janvier 1968 pour voir disparaitre cette abréviation « S-et-O »sur de nombreuse cartes postales, voyant ainsi à la même date le partage de ce département de la Seine et Oise entre les départements suivants: l’Essonne (198 communes), les Hauts de Seine (9 communes) , la Seine Saint-Denis (16 communes) , le Val de Marne (18 communes), le Val-d’Oise (185 communes) et les Yvelines (262 communes).

 

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Thiviers-Rue du Champ de Foire et la Gare des marchandises

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Thiviers ( Dordogne) – Rue du Champ de Foire et la Gare des marchandises

éditeur CIM ( Jean Combier)

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Laissons les années 1900 et allons faire un tour à Thiviers pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Voici une carte qui semble anodine , mais qui pourtant est très intéressante et collectionnée par les amateurs de cette ville de Thiviers.

Le photographe s’est placé au beau milieu de la rue du Champ de Foire, le dos au champ de foire et son appareil photo en direction de la gare … bâtiment que l’on distingue difficilement au fond à gauche.

Au verso de cette carte on peut lire la correspondance d’une jeune femme qui vient de quitter Paris avec ses parents, elle explique à une amie que malheureusement ses parents se sont fait arrêter par les Allemands et qu’ils ont été obligés de faire demi tour en direction de Paris.

Elle explique aussi à son amie qu’ici les gens sont très gentils et qu’elle mange de la viande midi et soir .. ce qui était chose rare pendant l’occupation allemande de notre Pays et surtout à Paris.

Quelques mots sur l’éditeur Jean Combier plus connu sous sa marque de cartes postales CIM, né en 1891 à serrières en Saône-et-Loire, il devient très vite photographe en obtenant un premier prix de photographie à 17 ans .

Pendant la première guerre mondiale où il sera mobilisé jusqu’en 1918, il continuera a prendre des photos de guerre que la maison Romand éditera.

Ce n’est qu’en 1922 que Jean Combier deviendra pour tous les cartophiles l’éditeur « CIM », pendant la Deuxième Guerre mondiale il est quasiment interdit d’éditer des cartes postales de vues de France et comme de nombreux confrères Jean Combier éditera des cartes postales de fantaisies.

il décédera en 1968, laissant la concession de la marque CIM à sa femme et à ses deux fils Bernard et Marc. 

Voici une image Google maps de cette Rue du Champ de Foire à Thiviers quasiment 100 ans après l’édition de cette carte postale.

Rue du Champ de Foire à THIVIERS 100 ans après

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Murs – Erigné – Carrefour du Commerce en 1915

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2 – Murs (M.etL)  – Carrefour du Commerce

éditeur  L.V , Phot

Dos séparé – circulé à découvert en 1915

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Cette carte postale n’est pas très courante, on peut voir à droite de la carte un magasin de bourrellerie , au milieu le café hôtel et sa charcuterie et sur sa gauche le bureau de poste, le café et cette belle voiture garée au bord du trottoir.   

Dans les années 1910, la ville de Murs n’a pas encore accolé à son nom le petit bourg de 14 maisons et ses 36 habitants qu’était Érigne encore en 1876.

Murs était donc une petite ville située à 10 kilomètres d’Angers et de 4 kilomètres des Ponts de Cé, la fête patronale se déroulait le dimanche après le 14 juillet et le premier dimanche de septembre, c’était les grandes occasions où les 1219 habitants administrés par son maire Monsieur Grimault pouvaient se distraire.

Citons quelques noms de cette époque, le Bourrelier MR Lemonnier , le charcutier Mr Bonnamy, les Charrons Mr Blattier (J) , Mr Boudonniere (Th) Mr Moreau et Mr Poupart; le Boulanger Mr Martin, le marchands de sabots (en gros) Mr Victor Lévêque; Les forgerons, Mr Moreau, Mr Poirier, Mr Poupart et Mr Rideau (J).

A noter le nombre assez important de châteaux de la région; Le château de Chatelliers de Mme Fenaille ;  Le château de Claye  de Aimé de Soland; Le château d’Érigné de J. Voisine; Le château de Jau à Vve Poitou; Le château Gaigné de Mr Giffard (E) ; Le château de Latouche à Mme de Clavières; Le château de Murs à G. Grimault et le château de la Tremblaye d’Anatole Dureau.

Très difficile de trouver cet endroit sur google maps … mais si vous connaissez cet endroit aujourd’hui …merci d’avance de me laisser un commentaire … il est toujours intéressant de voir ce que sont devenus les lieux 100 ans après

 

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La Grève des cheminots en 1910-Le service d’ordre-les Mobilisés

La Gréve des cheminots en 1910-le service d'ordre et les Mobilisés - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Grève des cheminots en 1910-le service d’ordre et les Mobilisés – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 15 – La Grève des cheminots  1910 – Le service d’ordre et les Mobilisés

dos séparé – circulé à découvert en 1911

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 Voici ce que l’on pouvait lire en première page du petit Parisien le lundi 10 octobre 1910, au deuxième jour de la grève des cheminots qui durera jusqu’au 19 octobre et qui restera un événement social d’une grande importance pour les générations futures de cheminots. 

La Gréve s’étendra t-elle ??

Éclatant deux jours après le meeting de la Bourse du travail dans lequel fut examinée l’éventualité prochaine d’une grève générale des cheminots, la grève partielle décrétée par les ouvriers de Paris-Nord ne peut manquer de susciter les plus vives appréhensions.
Ce mouvement sera-t-il l’étincelle qui mettra le feu aux poudres, et ne peut-ou craindre que tout le personnel de cet important réseau ne se solidarise avec les camarades de la Chapelle et de la Plaine-Saint-Denis ?Nous avons posé ces questions à l’un des membres les plus écoutés du syndicat national des travailleurs des chemins de fer, et voici la réponse qu’il nous a faite, après que nous lui eûmes promis de ne pas révéler sa personnalité
Je ne vous cache pas qu’au syndicat national nous avons été surpris de la décision inattendue prise par les ouvriers de Paris-Nord.
Vous savez aussi que nous ne cessons de recommander à nos camarades d’attendre, dans le calme, le mot d’ordre qui déclarera la grève de tous les réseaux. C’est vous dire que nous avons tout d’abord considéré la manifestation des ouvriers de Paris-Nord comme une grave atteinte à la discipline syndicale.
Mais, ces réserves faites, et après examen de la situation, nous n’avons pu ne pas nous rendre à l’évidence. De tous les réseaux, le Nord est celui qui, actuellement, est le mieux préparé à la grève.
Déjà, vous le savez, les groupes de Tergnier et de Calais se sont livrés à deux mouvements qui n’ont pris fin que sur nos instances.
Peut-être serons-nous impuissants, cette fois à contenir l’ardeur de nos camarades, et si, comme ils l’assurent, ils sont prêts à affronter la lutte, devrons-nous les laisser aller de l’avant..
Au reste, conclut notre interlocuteur, une gréve générale du réseau du Nord, déclarée dans les conditions les plus favorables, ne pourrait que servir notre cause. Elle démontrerait aux compagnies et au gouvernement que l’on ne peut pas éternellement nous leurrer avec de vaines promesses.Ainsi s’exprima notre interlocuteur.
Ajoutons que nous n’avons rapporté ses déclarations qu’à titre purement documentaire, et qu’il ne nous appartient, pas d’apprécier l’exactitude de ses hypothèses.
Les grévistes des dépôts qui n’ont tenu, hier, aucune réunion sont convoqués pour ce matin six heures, à la salle Pérot 20, rue Ordener.

 

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