Carte postale de Braisnes – Grande rue – un attelage

Braisnes grande rue - un attelage - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Braisnes ( Oise)  – Grande rue

éditeur Bourson ,Compiègne

dos séparé – non circulé

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Braisnes sur Aronde en 1910, petit village de 94 habitants administré par Monsieur le maire : Édouard Dubloc..

Pas grand monde à citer aujourd’hui sur cette petite ville située à 9 kilomètres de Compiègne et à 3 kilomètres de Monchy-Humières.

L’aubergiste qui fait aussi épicerie est Monsieur Derville (A) et l’extracteur de tourbe est Monsieur Picard.

Mais revenons sur cette carte postale bien sympathique ou le groupe de personnages et l’attelage de bœuf auraient fait à eux seuls une très belle CPA.

   En voici un agrandissement qui le prouve !

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Une petite vue avec google maps de Braisnes 100 ans après.

Braisnes 100 ans aprés

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Carte postale de Saint Aubin – Charancy – Un coin du pays

Saint Aubin Charancy – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4. – saint-Aubin – CHARANCY – Un coin du Pays

Pothain, éditeur, Avalon

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Difficile ces jours ci de ne pas penser à la Nièvre !

Nous voici à Charancy petit village de la Nièvre département où j’ai passé de très bons moments de ma vie.

Sur le devant on pourrait croire à un vélo, mais il n’en est rien c’est bien un cyclomoteur.

Si vous regardez de plus près (cliquez sur l’image) vous apercevez la carotte du tabac sur la façade de la maison et en dessous de cette carotte un fagot de branches.

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Ce fagot était appelé « le bouchon » en voici l’histoire
Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.
Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».
Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.
Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.
C.Chenault

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Carte postale 1900 – Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

Saint-Cloud - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

éditeur : P.Marmuse,Paris

Dos simple -circulé à découvert

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A l’extrémité du parc de Saint-Cloud, sur la commune de Marnes-la-Coquette dans les Hauts-de-Seine. La ferme du Piqueur est un des vestiges des haras du duc d’Orléans, devenu par la suite, pour l’impératrice Eugénie, l’équivalent du hameau de la Reine à Versailles.

 Le roi Louis-Philippe désire, pour le prince royal, son fils, faire construire un haras accueillant une quinzaine de chevaux de course dont le jeune homme a la passion.

Les travaux sont engagés pour contenter la juste impatience du prince, face au modeste pavillon de chasse du Piqueur, qui sera détruit par la suite, la ferme est bâtie et reprend le nom de Piqueur, qui désigne celui qui monte et dresse les bêtes dans les haras.

Quand le roi-citoyen est renversé par l’émeute en février 1848, pour laisser place à la IIe République, son fils, le duc d’Orléans, étant déjà mort dans un malheureux accident de voiture à cheval en 1842, la ferme n’a plus d’utilité .

Au coeur de l’hiver 1852, Napoléon III remarque la belle Eugénie de Montijo qu’il l’épouse en janvier1853.

Elle y fait élever de nombreux animaux, vaches, chiens et poules ,le domaine comptera en effet jusqu’à cent cinquante moutons, quarante vaches et neuf chevaux.

Au XXe siècle, la ferme du Piqueur sert de logement aux gardes forestiers et des lucarnes sont percées sur le toit afin d’accroître la surface habitable du bâtiment. Après 1968, le lieu est abandonné, jugé trop incommode selon les critères de confort de l’époque. En 1996, une nouvelle idée voit le jour… qui rappelle fort le passé : créer à cet endroit une ferme pédagogique pour permettre aux petits Parisiens de se familiariser avec veaux, vaches et cochons. La restauration est entreprise dans le respect du bâtiment initial, qui retrouve ses fonctions (écurie, vacherie, poulailler), des salles de classe et d’activité pour les enfants sont créées, un jardin potager est développé. Un ultime aménagement est nécessaire. Depuis 1946, les Parisiens empruntent l’A13 pour se rendre en Normandie. En bordure de la ferme, le long de la doyenne des autoroutes françaises, un mur antibruit est construit pour tenter de faire de cette bâtisse chargée d’histoire un lieu hors du temps.

Texte tiré de : valeurs actuelles : Actualités :  Une ferme royale et impériale de Claire L’Hoër le  jeudi 25/08/2011

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Un petit mot sur l’éditeur de cette carte postale

 L’éditeur de cette carte est le célèbre  P.Marmuse, sur le bottin de 1910 il est écrit qu’il est installé au 53 boulevard Montparnasse , P. Marmuse a été certainement l’un des meilleurs photographes parisiens du début du 20é siècle.

Certaines séries sont tellement célèbres et très bien cotées que si vous demandez à un vendeur « vous avez des Marmuse  » il ne sera pas étonné (si c’est un professionnel cartophile) , à moindre échelle c’est un peu comme quand on demande « Vous avez des « Mucha » !!

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Carte postale d’un petit attelage de chien ,à localiser ?

attelage chien à localiser - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Petit attelage de chien sur une carte non légendée

L’universelle EB

Dos simple -circulé à découvert

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Il y a des cartes postales anciennes qui restent un mystère, et c’est le  cas de cette carte.

Le dos (verso) de cette carte est simple, cette carte a donc été éditée avant décembre 1903.

Petit rappel entre les dos simples et les dos séparés :

« Avant un arrêté du 18 novembre 1903 les cartes postales sont éditées avec un dos simple ( Verso en une seule partie) endroit où l’on écrivait l’adresse du destinataire , la correspondance s’écrivant sur le recto (l’image),c’est le cas de cette carte postale.

Après cette date les cartes postales seront éditées avec un dos (verso) séparé, la partie de droite étant réservée pour écrire l’adresse du destinataire et la partie de gauche pour la correspondance. »

Difficile de localiser cette carte, aucune légende visible et de plus le tampon de la poste est quasiment illisible .

Remarquez le lieu de l’envoi d’une carte postale ne donne pas forcement la localisation exacte du lieu de l’image de la CPA, qui n’a pas un jour oublié de poster une carte sur son lieu de vacances et s’apercevant de l’oubli, postait la carte  en route ou à son arrivée !

Voilà, je ne suis pas plus avancé avec cette carte, mais si vous reconnaissez cette maison ou si vous avez la moindre idée de sa localisation ,merci de me laisser un commentaire.

Merci d’avance à tous.

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Pougues-Les-Eaux – Le Lavoir du Crot Mouton

Pougues le Eaux le lavoir - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Pougues-Les-Eaux

Le lavoir du Crot Mouton

J.L,éditeur à Pougues-Les-Eaux

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Quand on parle de cartes postales des villes de stations thermales on se dit très souvent « drouilles en perspectives », et bien pour ne pas confirmer cette stupide idée ,voici une CPA assez intéressante sur une thématique aimée de beaucoup. 

Le lavoir n’a pas toujours existé et pendant très longtemps une simple pierre ou planche de bois  inclinée au bord d’une rivière ou une pièce d’eau suffisait pour faire la lessive.

C’est presque le cas encore sur cette carte où ce point d’eau dans la ferme est quand même appelé lavoir.

Et pourtant les autorités médicales prennent  conscience des principes d’hygiène et mettent l’accent sur la salubrité publique des villes et villages en demandant de s’équiper de lavoirs adaptés a ce travail pénible des lavandières ,il y aura même une loi du 3 Février 1851 votant un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs. 

On pouvait à cette époque estimer l’importance d’une ville ou d’un village au nombre de lavoirs qu’il possédait, bien sur de nombreux lavoirs ont été rasés mais heureusement il en reste encore un grand nombre .

Voici un site vraiment formidable ou des centaines de lavoirs sont répertoriés : 

Les lavoirs de France

Si vous savez ce qu’est devenu ce lavoir et cette ferme ,merci de me laisser un commentaire !

 

 

 

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