Charny Entrée rue du Pont – livre Charny Orée de Puisaye c’était comment Avant

La Seconde Guerre mondiale vient de se terminer. Nous sommes en 1947, rue des Ponts, à la hauteur du Cheval-Blanc. À cette époque, les Charnycois et Charnycoises se rappellent encore de ce triste jour du 14 juillet 1944, quand les Allemands ont organisé une des plus grandes arrestations collectives de l’Yonne, arrêtant 37 personnes dont 19 d’entre elles seront déportées.

Cette arrestation avait été organisée par l’occupant en représailles contre les actions des maquisards installés en juin 1944 dans les Bois de Bontin, près de Grandchamp. Ce maquis dépendait du réseau de Jean-Marie Buckmaster sous le commandement d’André Soustre.

Voici quelques noms de commerçants installés Place de l’hôtel de Ville en 1942, : l’armurier et marchand de chaussures, M.Villain-Moreau, la banque Garnier-Arrieu,  le café de Mlle Henry, les hôtels restaurants, le Cheval Blanc , l’Écu, Mme Grossier.

De nombreuses personnes ne savent pas encore qu’un livre sur les 14 villages de cette nouvelle commune a été publié. Cet ouvrage met en lumière l’histoire, les traditions, les anecdotes et le patrimoine de ces villages à partir de cartes postales. si vous voulez acheter mon livre laisser moi un message en MP. 

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Courtenay – Café du Cygne Place Armand Chesneau – Chez Chevenot

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Bonjour à tous.

Les cartes postales tirées sur papier photographique (bromure) comme c’est le cas de cette carte du café Chevenot, sont plus rares et se distinguent des cartes postales sur support papier réalisées par l’intermédiaire d’un procédé mécanique d’impression.

Généralement un commerçant qui désirait voir son nom sur une carte postale et son nom en tant qu’éditeur devait passer commande au minimum de 500 à 1000 cartes postales à un imprimeur. Cette grosse commande était intéressante pour les magasins vendant un très grand nombre de cartes postales.

Pour les autres petits commerces, il était plus facile et surtout moins onéreux de demander à un photographe de la région de prendre un beau cliché de sa famille devant la boutique et de faire développer, toujours par le photographe cette photo à 5 ou 10 exemplaires avec au dos les inscriptions carte postale, correspondance et adresse.

Ensuite, ces cartes postales photos pour la plupart étaient le plus souvent envoyées à la famille ou aux amis proches ou gardées dans un tiroir. Pour toutes ces raisons, ces cartes sont assez rares et bien souvent difficiles à localiser par manque de légende.

À la Belle Époque, la carte postale est comme j’aime à le répéter le SMS d’aujourd’hui. Ce sont des dizaines de millions de cartes postales qui voyageront en France et à l’étranger pendant cette période.

Une petite mise en garde quand même avant l’achat de ces cartes photos dites localisées ; l’oblitération d’un timbre, une correspondance avec le nom d’une ville ou d’une rue, un nom propre rajouté au verso, ne sont pas toujours des preuves irréfutables de localisations.

La vraie localisation à 100 % d’une carte photo est la preuve par l’image et en voici la démonstration. Un bottin des années 1900 de Courtenay et le nom de Chevenot est visible, mais un café Chevenot existe aussi à Paris, à Lyon et dans d’autres villes de France. Reste à trouver maintenant les petits détails qui pourront nous certifier que ce café était bien situé à Courtenay ou ailleurs.

Bien sûr la connaissance de sa ville est une priorité, mais en plus de 100 ans tout ou presque a bien changé. Reste la comparaison avec d’autres cartes postales de Courtenay de cette époque pour trouver les petits détails qui vont nous faire avancer dans cette enquête.

Après quelques heures à manipuler et scruter les cartes… bingo! sur une carte de 1900 de la place du marché, le porche ressemble à celui de notre photo. Et voilà, ne reste plus qu’à faire un petit montage photo comme preuve et une colorisation de la photo du café, juste pour le plaisir des yeux.

Maintenant que la preuve est faite, nous pouvons aller voyager à la Belle Époque place du marché, aujourd’hui Place Armand Chesneau à Courtenay et plus précisément à l’entrée du passage du Cygne.

Pascal 

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L’histoire du père cent – Enterrement du père cent par les soldats

L'histoire du père cent - Enterrement du père cent par les soldats

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l’Enterrement du père cent par les soldats   
carte photo
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L’enterrement du père cent par des militaires en trois photos… Et voici la première. Sur cette photo, un jeune soldat a posé sa tête sur le billot et attend le coup de hache de son bourreau. Le Père Cent était le jour où l’appelé n’était plus qu’à 100 jours de la fin de son service militaire. Ce jour du Père cent était l’occasion aux appelés de faire une parodie d’enterrement et ces acteurs improvisés finissaient très souvent bien

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Carte Photo Ancienne – Un Dimanche à la Campagne

Carte Photo Ancienne - Un Dimanche à la Campagne

Carte Photo Ancienne – Un Dimanche à la Campagne

Carte Photo Ancienne – Un Dimanche à la Campagne
Carte Photo
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Le plus beau pays du monde,
C’est la terre où je naquis ;
Au printemps, la rose abonde
Aux abords de ses courtils,
D’elle émane dans la brise
Un arôme sans pareil,
Au clocher de ses églises
Le coq guette le soleil.
On y parle un doux langage,
Le plus beau qu’on ait formé ;
L’étranger devient plus sage,
Quand il se met à l’aimer.
Heureux qui reçut la chance
De l’ouïr dès son berceau,
Car la langue de la France
Est un chant toujours nouveau.

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Groupe de soldats le 28 mai 1918 à Épône – Lettre de NYAD ROSNERIC

Carte Photo d'un groupe de soldats le 28 mai 1918 à Épône

Carte Photo d’un groupe de soldats le 28 mai 1918 à Épône – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte photo – Soldats de la première section le 28 mai 1918 à Épône
Poètes, Manipulateurs de mots, Écrivains en herbe ou confirmés… Vous voulez voir votre texte sur mon blog ( maximum 30 lignes environ 300 mots). Laissez-moi un message et votre texte sur « contact ». C’est ce qu’a fait NYAD ROSNERIC avec ce très beau et émouvant texte, que le soldat Félicien aurait pu envoyer à sa Douce Suzon.
§

SUZON ma douce ma tendre cette lettre, sera sans doute la dernière ; j’en rage de mourir aussi jeune, ma haine coule sur mes joues glacées, j’ai de la neige jusqu’en haut de mes godillots ! Le vent gifle mon visage, hier nous avons parlé avec les frisés ; en ce jour de Noël, séparés, de moins de 100 mètres nous avons bu mangé et fumé ! Montré les photos de nos aimées. ils sont jeunes aussi, certains parlent un très bon français ! Et ne comprennent plus cette guerre ! Il faut leur dire ma SUZON à PARIS ! Les gradés ont perdu la raison, nous sommes de la chaire à canon pour ces fous de guerre, ils nous sacrifient ! 200 hommes sont tombés aux champs d’horreur , nous avons pris une colline, aux Boschs mais cela n’a aucun sens ! demain les Allemands à leur tour nous ferons reculer cette guerre doit s’arrêter ! Avant que nous ne perdions notre âme ! Parfois j’entrevois la folie, mais ton visage me redonne espoir ! Te rappelles-tu ma douce ce petit bal au bord de la Marne ! Le soir où je t’ai Continuer la lecture

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