Carte postale Ancienne de Melleray – Rue de Montmirail

Melleray-Rue de Montmirail - Cliquez  sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Melleray-Rue de Montmirail

éditeur, Aug Cocu , château du Loir

Dos séparé -circulé à découvert en 1908

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Oublions un peu les cartes illustrées fantaisies et revenons avec des cartes régionalistes, aujourd’hui un petit tour à Melleray dans la Sarthe.

Située à 47 kilomètres de Mamers et d’un kilomètre de Montmirail, Melleray  dans les années 1910 est une petite ville charmante de 957 habitants administrée par son maire  Monsieur Ferrant.

La gare de Montmirail-Melleray se trouve à 1,5 kilomètre du centre-ville

l’expéditrice de cette carte postale a marqué d’une croix une partie de sa petite famille, cette pratique était souvent utilisée à cette époque et c’est une des raisons que l’on retrouve autant d’animation sur les cartes postales des années 1900 ….

Les gens à cette époque étaient très friands de l’arrivée d’un photographe dans leur ville, bien sûr les plus petites villes de France étaient moins photographiées que les grandes villes et c’est ce qui fait aujourd’hui la rareté et la valeur de ces cartes de nos petits villages de Frances. 

Bien sûr à cette époque le photographe n’était pas embêté à demander le droit à l’image à toutes les personnes photographiées…c’est en grande partie pour cette raison qu’aujourd’hui vous ne trouvez en vente que des cartes postales de paysages ou des cartes fantaisies..l’article 9 du Code civil oblige..!!

Mais revenons en 1910 et citons quelques noms qui ont fait vivre cette ville de Melleray ; L’Eleveur d’abeille Mr Chéreau; l’Agriculteur Mr ferrand; le Marchand de bois Mr Montarou; Le Charbon en gros Mr Tourneboeuf ; le Marchand de chevaux Mr Rouault; le Cafetier Mr Paillet; les Epiceries, Frenard, Lausard et Tréfoux; le Marchand de fruit et volailles Mr Corroy, le Grain en gros Mr Bercy; les Maréchaux Mr guyon et  Mr Messager ; les Sages Femmes Mme Legros et Mme Saunier et terminons avec le marchand de tissus, la maison Letourneur. 

 

 

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Musique et paroles des gars du 20éme régiment en 1915

les gars du 26-dedié au lieutenant colonel COLIN - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les gars du 26-dedié au lieutenant colonel COLIN – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les Gars du 26e régiment

édité par le Groupe Blandan, Nancy

Dos séparé – non circulé

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Carte patriotique, vendu au profit des blessés du 26e régiment d’infanterie commandé par le lieutenant-colonel COLIN.

Je vous laisse lire les paroles des 3 couplets sur une musique de L.Taelman, chef de musique au vingt-sixième régiment. (cliquez sur la carte pour l’agrandir).

Mais reprenons tous en cœur les 2 refrains du 26e régiment d’infanterie, dédié au Lieutenant Colonel COLIN 

Partout où l’on cognait , le vingt-six accourait

Voila les gars, les gars du vingt-sixième

Partout où il lutta, l’allemand recula.

Voila les gars du vingt-six les voila

Holà !

Lorsque nous reviendront

Les Nancéiens crieront

voyez ce drapeau là

Saluez le bien bas

C’est le drapeau du vingt-six, le voilà

Vivat !

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Marine nationale – Exercice – Cerf volant du capitaine Saconney

Marine nationale -exercise du cerf volant du capitaine Saconnay - Cliquez   sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Marine nationale – Exercice du cerf volant du capitaine Saconnay – Vue prise du poste d’observation à 150 mètres d’altitude 

éditeur ELD   ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – non circulé

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Voici une carte postale ancienne pour les amoureux de la marine nationale et je sais qu’ils sont nombreux.

Orthographié Saconnay avec un « A » sur cette carte postale, Jacques Théodore Saconney naît à Turin le 18 janvier 1874, il entre en 1885 à l’école Polytechnique et ensuite pour deux ans à l’école d’application d’ Artillerie et du Génie à Fontainebleau.

Sous-lieutenant en 1897, lieutenant en 1899 et général de division en 1929 il quitte l’armée en 1934 et décède  le 14 juillet 1935 à Dijon.

 Depuis 1904, Saconney est en relation régulière avec la marine pour des essais de photo aérienne. En 1911, un nouveau problème apparaît. Du fait de l’abandon des voiliers, les marins perdent les hautes superstructures des mâts comme point d’observation et l’ennemi étant lui aussi au ras de l’eau, il devient plus difficile à déceler. Parallèlement, l’artillerie marine progresse et elle peut tirer efficacement à 10 km. Le premier qui voit ayant l’avantage, il devient nécessaire d’élever un observateur. Les avions ne sont pas encore envisageables et les ballons à gaz sont repérables, très encombrants et risquent d’être incendiés par les escarbilles des chaudières des navires.

Restent les cerfs-volants. Les essais ont lieu du 8 août au 11 septembre à bord du croiseur Edgard Quinet en Méditerranée. Le matériel mis au point à terre doit être légèrement modifié à cause de l’exiguité de la plage arrière du cuirassé d’où sont effectués les lancements. L’observateur est facilement élevé jusqu’à 500 m de hauteur, mais Saconney juge que 300 m suffisent parce qu’au-dessus l’opacité de l’atmosphère diminue la vision. Le vol est possible à peu près dans toutes les conditions de vent. Il suffit d’utiliser le vent apparent résultant du vent réel et de celui engendré par la vitesse du navire, l’Edgard Quinet, qui file 25 nœuds.

En mars 1912, Saconney exerce des marins aux ascensions humaines à Saclay. Les expériences se poursuivent sur le bâtiment « La Fourche » du 6 septembre au 20 octobre , puis en 1913 à nouveau sur le « Quinet » du 17 mai au 7 juin, cette fois au cours des grandes manœuvres navales. Quelques hauts gradés montent dans la nacelle et se déclarent enchantés. Le cerf-voliste Donzella, alors sous les drapeaux, participe lui aussi aux manœuvres. La réussite n’est qu’apparente, la commission chargée d’évaluer les essais conclut que « les cerfs-volants ne sont susceptibles d’aucune utilisation militaire pratique et qu’il n’y a pas lieu d’adopter ce matériel dans la Marine de guerre ».

Ce refus est imputable en partie aux exigences des cerfs-volistes sur la direction des navires en fonction du vent. Selon Pantenier, le système Saconney nécessitait que les cerfs-volants soient très proches les uns des autres sur le câble et ce montage compliquait le lancement sur l’espace réduit d’un navire. Finalement, la marine adopte les ballons cerf-volant pour l’observation.

Pour tout savoir sur Jacques Théodore Saconney c’est sur l’excellent site :  Cerf volant ancien 

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La Baule-Escoublac-Magasin d’horlogerie-Bijouterie Breton

La Baule-l'agence principale de la Baule et son magasin d'horlogerie bijouterie - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Baule-l’agence principale de la Baule et son magasin d’horlogerie bijouterie – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

L’Agence principale de la Baule et son Magasin d’horlogerie-bijouterie à l’Hermine, allée de la station (prés de la gare)
Collection H. Laurent, Port-Louis
dos séparé circulé à découvert en 1906
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Cette carte peu courante reste la moitié d’un mystère, l’emplacement de cette maison et de l’agence principale de la Baule dans les années 1900 était situé en face du passage à niveau de l’ancienne gare.
Trouvant que l’ancienne gare et les voies ferrées gênaient l’accès aux bains de mer, les nouvelles gares de La Baule-les-Pins et de La Baule-Escoublac sont inaugurées le 17 juillet 1927.
Le bâtiment de l’ancienne gare de 1900 serait toujours visible à côté du kiosque à musique sur la place des Victoires, mais après plusieurs recherches sur google Map ..impossible de situer cette belle maison où était installée en plus de l’agence, l’horlogerie-bijouterie à l’Hermine.
Bien sûr cette maison a été certainement démolie pour laisser place, ou au square ou à un bâtiment moderne … mais ce qui me dérange c’est de ne pas pouvoir situer exactement son emplacement aujourd’hui …
j’en appelle aux historiens et aux amoureux de cette ville de la Baule pour me donner quelques renseignements sur cette belle maison…en me laissant un commentaire…!

Suite à un message privé  le 11 juillet 2014 de la créatrice de l’excellent site  La Baule-Sépia 1879-1939,  j’ai enfin le lieu exact où se trouvait ce magasin d’horlogerie-Bijouterie. En fait,  la route d’Escoublac n’existe plus, elle s’appelle désormais l’avenue Georges Clemenceau. Ce commerce se situait près de l’ancienne gare (actuelle place de la victoire). Puis après de nombreuses transformations, ce bâtiment a été un hôtel jusqu’aux années 1970 sous le nom d’hôtel Central ou Central Hôtel selon les modes. Grâce à google Maps voici l’endroit exact ou se trouvait la bijouterie… Notre magasin d’horlogerie était a peu près à la place de l’immeuble de droite. Un petit montage photo pour le plaisir de revoir cette bijouterie 100 ans après à sa place…!

 la-Baule-dhier-à-aujourdhui-Magasin-dhorlogerie-bijouterie-à-lHermine

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Chalons-fêtes en l’honneur des souverains Russes en 1896

Chalons-souvenir des fêtes données en l'honneur des souverains Russes en France - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Chalons-souvenir des fêtes données en l’honneur des souverains Russes en France – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Châlons

Souvenir des fêtes données en l’honneur des souverains Russes en France le 5 octobre 1896 

 Carl KÜNZLI, éditeur  : Zurich,Suisse 

CK.Z.Dep:854 

Dos simple – circulé sous enveloppe le 9 octobre 1896

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Cette carte de l’éditeur Carl KÜNZLI a été éditée en 1896 pour les fêtes données en l’honneur des souverains Russes en France.

On y voit des soldats défiler devant la tribune d’honneur, mais le plus étonnant sur cette carte est le tampon à l’encre bleue …

Paul Flohr – 9 rue St Ambroise Paris, était un éditeur de cartes postales dans les mêmes années que Carl KÜNZLI, en 1900 il était installé 9 rue St Ambroise comme encadreur de tableaux et bien sûr,  éditeur de Cartes Postales.

Pour quelle raison Paul Flohr a-t-il apposé son tampon sur cette carte ? peut-être en guise de signature … ou alors était-il en relation avec Carl KÜNZLI .

Quand on voit les cartes éditées par Paul Flohr on est frappé par la ressemblance avec les cartes de  Carl KÜNZLI …. !  

Petit rappel pour les personnes  qui se trompent en appelant toutes les cartes avec un dos simple  » Cartes précurseurs », le seul dos simple ne donne pas ce titre de précurseur … il faut et c’est la seule raison que la carte postale ait été éditée avant 1900 sans jamais excéder cette date pour être appelée précurseur (en cartophilie bien sûr !)

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