Carte de la Martinique – Marchande de Cocos à l’eau

 Marchand de cocos à l'eau édition Phos-Pointe-a-Pitre-Guadeloupe - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Marchande de Cocos à l’eau

édition Phot- Pointe à Pitre (Guadeloupe)

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Restons cette semaine en Martinique avec cette marchande de Cocos à l’eau.

Quel délice de boire ce jus de coco, cela me rappelle nos nombreuses vacances en Martinique, et nos balades sur les sentiers tropicaux d’Ajoupa-Bouillon.

Je vous garantis que cette eau de coco est très rafraichissante et peu sucrée et qu’il ne faut pas confondre avec le lait de noix de coco.

Ces noix au bon liquide d’eau de coco sont récoltées encore vertes lorsque le fruit n’est pas encore à maturité, d’un coup de machette on coupe une extrémité de la noix et on peut boire jusqu’à un demi-litre d’eau de coco.

Quand vous avez bu cette eau, il vous reste encore à manger la pulpe blanche et douce à l’aide d’un petit morceau de coco qui sert de petite cuillère… Hum, c’est bon ! !

 

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Martinique – Serpent Trigonocéphale en voie de disparition

Chasseur de serpents -Trigonocéphaie en voie de disparition) édition Phos-Guadeloupe - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Chasseur de serpents -Trigonocéphale en voie de disparition) édition Phot-Guadeloupe – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Martinique – Serpent Trigonocéphale (en voie de disparition)

édition Phot-Guadeloupe

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Restons en Martinique avec ce chasseur de serpent tenant par un bout de ficelle un trigonocéphale.

Même si vous avez très peu de chance (ou plutôt malchance) de rencontrer un trigonocéphale, ce serpent appelé  « fer de lance » où  « bête longue » de peur de prononcer son nom… est le seul animal réellement dangereux de la Martinique.

Essentiellement nocturne, sa tête triangulaire est munie latéralement d’une fossette lui permettant de détecter les proies à sang chaud dans l’obscurité, rongeurs et d’oiseaux sont ces repas préférés.

Comme l’indique la légende de cette carte postale, ce serpent venimeux appelé par les spécialistes  « Bothrops lanceolatus » et pouvant mesurer jusqu’à 2 mètres était déjà en voie de disparition en 1900.

Dès le 19e siècle, on importe des Indes des mangoustes pour essayer de s’en débarrasser, mais très vite on s’aperçoit que les mangoustes sont plus attirées par les lézards, les poules et les œufs d’oiseaux de toutes espèces, à tel point  « Parait-il » que c’est en voulant se débarrasser de ce serpent que l’on verra la disparition des perroquets de cette ile !!

Les mangoustes n’ayant pas fait leur travail, c’est l’homme qui essayera par tous les moyens de s’en débarrasser, il n’y a pas encore si longtemps on payait les personnes qui rapportaient une tête de ce serpent.

C’est ainsi que plus de  112 000 serpents auraient été tués de 1970 à 1994 .

Si vous voulez connaitre la Faune,les Animaux et
cette magnifique Ile de la Martinique c'est : ICI 

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Martinique – Un survivant de St Pierre – Louis Cyparis

Martinique - Un survivant de St Pierre-éditeur Leboullanger - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Martinique – Un survivant de St Pierre-éditeur Leboullanger – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Martinique – Un survivant de St Pierre

Leboullanger – éditeur, Fort de France – Cliché Fabre

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Sur cette carte postale un des survivants de Saint Pierre « Louis Cyparis, surnommé « Sanson »

Le 8 mai 1902, à 7h50, le volcan de la montagne Pelée émet une énorme détonation et réveille les habitants de Saint-Pierre, en Martinique.

Quelques minutes plus tard, les 30 000 habitants de cette ville meurent, brûlés et asphyxiés. Le lendemain de la catastrophe, les sauveteurs ne retrouvent que deux rescapés : un prisonnier à l’abri dans sa cellule fait d’épaisses pierres qui résista au souffle dévastateur du volcan, et sauva ainsi la vie de son occupant, et un cordonnier enfermé dans son échoppe.

Voici une partie de lettre écrite par le père Mary au sujet de Cyparis.

Fort de France Hôpital Militaire, 30 juin 1902

Le Père J. MaryCuré, Du Morne Rouge à Monsieur le Gouverneur de la Martinique

 Monsieur le Gouverneur, pour répondre immédiatement aux désirs que vous m’ avez exprimés ce matin j’ai l’honneur de vous dresser les quelques notes suivantes concernant le prisonnier sauvé de la catastrophe du 8 mai et réfugié au Morne-Rouge

Le dimanche 11 mai à 6h12 du soir après les dernier exercices donnés à l’église de N.D. de la Délivrance je reçu l’avis qu’ un prisonnier de la maison centrale de St-Pierre, tout couvert de brûlures réclamait mon ministère sous le portique.

Aussitôt j’arrive et je vois un homme d’environ vingt-cinq ans racontant ingénument son histoire à la foule qui l’entourait. Pendant que je faisais chercher du bouillon et un punch bien étendu d’eau pour relever les forces du malade et que par ailleurs je m’occupais de lui procurer une maison et des infirmières assez capables, je recueillis son histoire que je crois reproduire aussi exacte que possible.

Louis Cyparis dit Sanson) était un travailleur du Prêcheur, tantôt marin tantôt cultivateur. Un jour bans une partie de plaisir il s’était pris de querelles avec l’un de ses camarades qu’ il avait blessé d’ un coup de couteau. Arrêté, on l’avait condamné pour un mois à la goêle. il avait presque fini son temps lorsqu’on le conduisit en ville pour quelques corvées à remplir, il apprenait qu’ il y avait fête au Prêcheur tous ses instincts se réveillait, il s’échappa va danser toute la nuit et le lendemain vient se constituer prisonnier pour achever sont temps.

Pour faire une leçon à lui et aux autres prisonniers, il fut alors condamné à huit jours de cachot, et c’est pendant ce temps que l’éruption du 8 mai s’abattit sur Saint-Pierre. Il était huit heures, dit-il on n’était pas encore venu m’apporter la ration du jour quand tout à coup un bruit effroyable se fit entendre, tout le monde criait au secours, je brûle,  je meurs … Au bout de cinq minutes personne ne criait plus, excepté moi, lorsqu’une fumée se précipitait avec violence par la petite fenêtre de ma porte. Cette fumée brûlait tellement que pendant un quart d’heure, je sautais à droite, à gauche, en l’air.

 

 

Lettre du père Mary au sujet de Cyparis seul rescapé. Collection Archives départementales de la Martinique : 1 M 10755

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Coulommiers – La Gare en 1900 – Vue de l’intérieure

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Coulommiers-La Gare-Vue de l’intérieure – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

2664 – Coulommiers -La Gare – Vue de l’intérieure

Phototypie A.Rep & Filliette à Château-Thierry – Collection R.F

Dos séparé – circulé à découvert le 21 Aout 1904

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A l’époque où la photographie de cette carte postale a été prise, Coulommiers est une ville située dans une belle et fertile contrée, sur le Grand Morin à 47 kilomètres de Melun et 60 kilomètres de Paris.

C’est en 1861 que la compagnie des chemins de Fer met en service un premier tronçon arrivant jusqu’à la Gare de Morcerf  distant d’une vingtaine de kilomètres de Coulommiers, il faudra encore attendre 2 ans pour voir arriver le train en gare de Coulommiers. 

En 1900 les 6323 Columériens et Columériennes peuvent déjà circuler sur la ligne : Paris à Gretz, Coulommiers et Vitry-le-François.

Le Maire de Coulommiers  en 1900 est Monieur Brodard, la ville est déjà connue pour son commerce de laines, de grains, de farines, et bien sur de son fromage de Brie.

A cette époque il existe à Coulommiers quatre fournisseurs des « Fromages dits de Coulommiers »; Monsieur Buisine propriétaire de la marque Decauville ; La Maison Dusolle-Sassinot au Mée; La société Fahy-Bourjot à Saint, spécialiste du Coulommiers double crème; Et pour finir  la Fromagerie de Brie en gros Rognon-Vallier installée cour St Marc et grand spécialiste pour ses véritables fromages de Brie et Coulommiers. 

 

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Cie du Gaz de Paris – Rue Félicien David – La crue de la Seine

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Crue de la Seine – Paris – Rue

Paris – Rue Félicien David

éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – non circulé

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Presque tout a déjà été dit sur la crue de 1910 à Paris, alors aujourd’hui attardons-nous sur le tombereau de la compagnie du Gaz et surtout de cette compagnie en 1900.

Pour commencer un petit rappel , c’est en 1791 que Philippe Lebon fait ses premières recherches sur le Gaz d’éclairage extrait du bois, en 1792 en Angleterre  Murdoch l’extrait de la Houille.
En 1818, une Usine à gaz modèle, construite par la Compagnie « De Chabrol », éclaire l’Hôpital St-Louis, en 1820 une autre éclaire le Palais du Luxembourg et l’Odéon.

Diverses Compagnies se fondent à Paris pour fusionner en 1855 sous le nom de ‘Compagnie Parisienne d’Éclairage et de Chauffage par le Gaz’.
En 1900 le siège de la Compagnie se trouve au 6 Rue Condorcet, cette société anonyme est constituée suivant les statuts dressés par Mr Mocquard, notaire à Paris le 19 Décembre I855 et approuvée par décret du 22 du même mois.

Elle provient de la fusion des anciennes Sociétés constituées pour l’éclairage au gaz de la Ville de Paris, la Société ayant obtenu pour 50 ans  le privilège de l’éclairage et du Chauffage par le gaz de la Ville de Paris et d’une partie de la banlieue, partageant avec la Ville la moitié des bénéfices réalisés .

Il est prévu que la Compagnie du Gaz fournit le Gaz aux particuliers à Paris, moyennant o fr. 30 le mètre cube, et à différents prix en certaines localités de la banlieue.

La Compagnie Parisienne d’Éclairage et de Chauffage par le Gaz est tenue de fournir le gaz, à Paris, et dans les localités où il existe des conduites, à tout consommateur qui aura contracté un abonnement de 3 mois au moins et qui se sera conformé aux dispositions des règlements concernant la pose des appareils.
Aucun abonnement ne pouvait être refusé mais la Compagnie avait le droit d’exiger que le payement se fasse par mois, et d’avance.
L’abonné prenait livraison du gaz au moyen d’un branchement sur la conduite principale de ce branchement, les travaux et fournitures relatifs à l’appareil extérieur et intérieur étaient à la charge de l’abonné.
Le tuyau d’embranchement et le robinet extérieur destiné à mettre le gaz en communication avec les appareils intérieurs étaient fournis, posés et entretenus par la Compagnie aux frais de l’abonné, aux prix fixés par la police d’ abonnement.

Voici quelques précautions  et conseils que donnait la compagnie du Gaz à ses abonnés : Les lieux éclairés ou chauffés devaient être ventilés avec soin, même lorsque la consommation était interrompue , il devait être pratiqué à la partie supérieure du local des ouvertures appelées ventilateurs, par où le gaz pouvait s’échapper en cas de fuite ou de non-combustion. Il était aussi recommandé de graisser de temps à autre les robinets.

Pour allumer le Gaz, ouvrir d’abord le robinet principal et présenter successivement la lumière à l’orifice de chaque bec au moment de l’ouverture de son robinet.
Pour éteindre le Gaz, fermer d’abord chacun des brûleurs et ensuite le robinet principal.
Dès qu’une odeur de gaz faisait supposer une fuite, ouvrir les portes et les croisées pour faire courant d’air, fermer les robinets et s’abstenir de rechercher soi-même la fuite avec de la lumière, aviser ensuite le Directeur du Service municipal, le Constructeur de l’appareil et la Compagnie.
Au cas où une fuite aurait été enflammée, poser dessus un linge imbibé d’eau et fermer le robinet.
Ces recommandations sont toujours valables 100 ans après.

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