Niort – La rue-victor-Hugo – Collection Clouzot

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2  –  Niort – La rue-victor-Hugo
 Collection Clouzot
Dos séparé – non circulé
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Nous sommes dans les années 1900, Niort compte  23674 habitants et le maire est Monsieur Martin-Bastard (1901)

Niort est déjà une belle et  grande ville située sur le penchant de deux collines au pied desquelles coule la Sèvres-Niortaise. Située à 411 kilomètres de Paris,  on y arrive en 1900 par de belles routes plantées de magnifiques  arbres.

C’est certainement par cette route que Napoléon 1er passe en 1815  sur le chemin de son exil vers l’île de sainte-Hélène, il passera même une nuit à Niort à l’auberge de la Boule d’Or … cela sera une de ses dernières nuits sur la terre de France.

Mais revenons en 1900 pour voir que les usines et fabriques ne manquent pas dans cette région de Niort, on compte de nombreuses fabriques de souliers, de brosses, de ganterie façon castor, du crin frisé, des filatures hydrauliques de laine, des filatures de coton, les usines ne manquent pas non plus avec la production d’huile de colza, des usines de bois pour la tonnellerie, les commerces ne sont pas en manque non plus avec les commerces de laine, de grains, de cuirs tannés, de peaux de moutons, de chevaux, de mulets, de chapellerie de clouterie et bien sur de chamoiserie qui a été pendant l’époque Napoléonienne la grande spécialité de Niort… en fabriquant les culottes de peau utilisées par la cavalerie de Napoléon.

 

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Varennes-Jarcy – La grande-Rue vue prise au restaurant du Lapin qui se rebiffe

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 Varennes-Jarcy – La grande-Rue vue prise au restaurant du Lapin qui se rebiffe Thibault, éditeur, Mandres.
Dos séparé – circulé à découvert en 1905
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Au restaurant du Lapin qui se rebiffe… rien que la légende de cette carte postale nous fait rêver.
En 1900 la ville de Varennes-Jarcy est une petite ville de Seine-et-Oise (aujourd’hui en Essonne) de 248 habitants située à 11 kilomètres de Corbeil et à 4 Km de Mandres.
Le maire de cette époque est Monsieur Bosquillon, Monsieur Dauvergne (L) est l’agriculteur, Monsieur Vinatier est Maçon, Monsieur Chalin (L) est polisseur d’acier et Monsieur Lamber est restaurateur à Jarcy.

Voici une vue google-maps de cet endroit plus de 100 ans après l’édition de cette carte postale, la rue du restaurant du Lapin qui se rebiffe est devenue la rue de la Libération et le restaurant une belle maison d’habitation.

Varennes-Jarcy- 100 ans après l'edition de cette carte postale

Varennes-Jarcy- 100 ans après l’édition de cette carte postale

 

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Suite et fin du terrible accident de Chemin de Fer de Chouzy le 21 octobre 1904

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L’accident de Chemin de Fer de Chouzy le 21 octobre 1904- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

579 – L’Accident de fer de Chouzy (L-etC) – le 21 Octobre 1904 
éditeur Marcel MARRON, Orléans
Dos séparé – circulé à découvert en 1904
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Hier l’envoyé spécial était prêt à partir à Chotisy pour parler avec le maçon  Villanet, sur lequel disait-on tout d’abord pesait de si lourdes charges..! 

M. Louvet, jugé d’instruction, mis au courant de certains racontars, avait tenu à entendre sur place et sans retard un témoin précieux. La gendarmerie fut donc chargée d’alter jusqu’au bourg de Chouzy où habitait le maçon pour lui transmettre la convocation du magistrat. Mais villanet, qui travaille en ce moment aux Grouëts, était depuis longtemps déjà parti et les gendarmes allèrent le réclamer sur son chantier. Ces allées et venues de la maréchaussée, ce témoignage réclamé, tout cela prit des proportions énormes dons l’esprit des habitants. On fit donc bientôt de Villanet un inculpé…Le parquet  et c’était son devoir strict ne pouvait négliger un détail quelconque : les magistrats ne se contentèrent pas seulement de l’interrogatoire du maçon et allèrent jusqu’à la perquisition.
Les résultats en furent négatifs et Villanet, qui n’avait cessé de protester de son innocence, rentrait chez lui. Le logis était vide, ce matin, quand je m’y  suis  présenté, mais j’ai longuement causé avec quelques voisins qui paraissent tenir le maçon en grande estime et le jugent incapable d’un acte criminel. Villanet est un homme de cinquante ans ; sa femme travaille dans une biscuiterie de Blois ; un de ses fils est soldat, un autre garçon fréquente l’école de Chouzy, où la famille réside depuis une douzaine d’années.
On a parlé de difficultés entre Villanet et une garde-barrière de la voie ferrée ; il n’y a, dans les faits énoncés, rien qui puisse permettre d’accepter l’hypothèse d’une vengeance du maçon.
Car l’hypothèse d’un attentat s’accrédite de plus en plus tant à la direction de la Compagnie d’Orléans qu’au parquet de Blois.
Si le substitut du procureur de la République, M. Pierre Berger, est un homme aimable, c’est aussi un fonctionnaire discret. Un peu malgré lui, j’ai réussi à me procurer des renseignements précis  sur les constatations auxquelles le parquet a procédé sur les lieux de l’accident de concert avec les ingénieurs de la Compagnie.
On dit, vous le savez, que quarante-deux tire-fonds ont été enlevés sur la longueur d’un rail et qu’une éclisse aurait été également déboulonnée du côté extérieur de la voie  suivie par le rapide 31.

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Suite du récit du terrible accident de Chemin de Fer de Chouzy le 21 octobre 1904

41-l’accident de Chemin de Fer de Chouzy le 21 octobre 1904-1

L’accident de Chemin de Fer de Chouzy le 21 octobre 1904- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

578 – L’Accident de fer de Chouzy (L-etC) – le 21 Octobre 1904 
éditeur Marcel MARRON, Orléans
Dos séparé – circulé à découvert en 1904
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Hier, nous étions restés sur l’hypothèse d’un acte criminel , continuons le récit de ce terrible accident de 1904. 

Le 22 octobre. Sans trêve ni repos, les équipes de poseurs et d’ouvriers empruntés aux dépôts de Tours et de Blois, travaillent sur les lieux où s’est produite la catastrophe. Comme Vous le savez, la circulation a pu être rétablie dès vendredi soir, à l’aide d’une voie provisoire unique et d’un service de pilotage. Sur le chantier, où règne une fébrilité active, on a, grâce à de puissants appareils d’éclairage, amenés par le train de secours; travaillé toute la nuit dernière.

Pour dégager la voie obstruée par les débris du train 18, on a, par des terrassements, facilité le glissement de la locomotive, du tender et du fourgon ce dernier les roues en l’air  qui maintenant gisent dans le large fossé bordant la voie, Les ingénieurs feront procéder à un, démontage sur place.

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Entre Chouzy et Onzain – l’Accident de chemin de fer le 21 octobre 1904

41-Chouzy-accident de chemin de fer le 21 octobre 1904 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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L’Accident de Chemin de Fer de Chouzy (L-et-C) – 21 octobre 1904 
éditeur Marcel MARRON, Orléans
Dos séparé – circulé à découvert en 1904
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Voici la suite du reportage de l’envoyé spéciale du Petit Parisien Paul  GREZ.

Un Navrant Spectacle:

Les voyageurs du rapide, que le déraillement avait surpris en plein sommeil, avaient déjà pour la plupart abandonné les wagons.

À leurs cris d’effroi répondirent bientôt des clameurs effrayantes, des appels déchirants dominant les sifflements de la vapeur.

La locomotive de l’express de Nantes, une machine de soixante-dix tonnes et son tender avaient, après le choc, rebondi de l’autre côté de la voie et roulé dans le fossé, en bas du remblai haut de deux mètres environ. Le fourgon de tête avait comme un boulet défoncé l’avant d’un wagon couloir de deuxième classe qui le suivait. La toiture avait en partie été enlevée, disparue la partie gauche, émiettés les boiseries des compartiments.

Oh ! cette vision tragique dans la nuit, en pleine campagne, de gens affolés fuyant éperdus de tous côtés pour revenir bientôt joindre leurs efforts a ceux du personnel des trains et aussi ceux des gares de Chouzy et de Onzain qui, ayant entendu le formidable choc et pressenti, le malheur, accouraient, accompagnés des habitants des localités voisines

Pendant ce temps, le télégraphe avisait le chef de gare de Blois qui, lui aussi, de son côté, préparait les secours médicaux, envoyait chercher plusieurs docteurs. Les victimes étaient nombreuses, Hélas !

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