Carte postale de Saint Aubin – Charancy – Un coin du pays

Saint Aubin Charancy – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4. – saint-Aubin – CHARANCY – Un coin du Pays

Pothain, éditeur, Avalon

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Difficile ces jours ci de ne pas penser à la Nièvre !

Nous voici à Charancy petit village de la Nièvre département où j’ai passé de très bons moments de ma vie.

Sur le devant on pourrait croire à un vélo, mais il n’en est rien c’est bien un cyclomoteur.

Si vous regardez de plus près (cliquez sur l’image) vous apercevez la carotte du tabac sur la façade de la maison et en dessous de cette carotte un fagot de branches.

C

Ce fagot était appelé « le bouchon » en voici l’histoire
Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.
Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».
Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.
Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.
C.Chenault

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Carte postale Ancienne de Sardy-les-Épiry – La Place

Sardy les épiry - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

273  – Sardy-les-Épiry – La Place

E .Goulet ,Lib . Éditeur, Clamecy (Nièvre ) . CFM

Dos séparé -circulé à découvert en 1907

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Voici une carte sans trop d’animation ,mais qui reste une carte tout de même très intéressante pour plusieurs petites raisons.

Nous sommes dans un petit village de la Nièvre à 39 kilomètres de Clamecy et de 9 kilomètres de Corbigny , Monsieur Simons (Ch) est le Maire à cette époque (1910) des 429 habitants de Sardy-les-Épiry.

L’éditeur marqué sur cette carte est monsieur E.Goulet ,libraire à Clamecy, mais à droite de la carte on distingue un cercle avec les trois lettres CFM ,qui correspondent aux initiales de l’éditeur Chartier Frères de Montargis (45).   

Cet éditeur de Montargis (Chartier Frères) était connu pour proposer les services d’un photographe-opérateur à la demande des éditeurs locaux ,c’est le cas  pour cette carte mais aussi pour beaucoup d’autres comme par exemple la très belle carte de l’arrivage du lait par les voitures à chiens de BRIARE de l’éditeur Laurian.

Voila les cotés intéressants de cette carte ,petit village ,beau cliché , petit éditeur libraire et collaboration avec l’éditeur et surtout photographe de talent  » Chartier Frères ».


il ne m’en faut pas beaucoup plus pour bien démarrer ma journée !

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Carte postale Ancienne – Fontenoy le Château-Rue de l’Aître

Fontenoy le chateau - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Fontenoy le Château ( Vosges)

Rue de l’Aître

édition Roch

Dos séparé -non circulé

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Difficile de rester insensible à ce genre de carte postale même si la thématique n’est pas celle recherchée !  

Située à 35 Kilomètres d’Épinal, La ville de Fontenoy-le château est en 1900 administrée par le Maire ,Monsieur Jeannolle (ch) .

2133 habitants à cette époque à Fontenoy-le château  et la liste des noms des commerçants est trop longue pour les citer tous ,mais voici quand même quelque noms.

les bouchers , Desprez ; Gerset et Humbert . Les boulangers, Chrétiens , Ecoffet ; Grandmaire ; Jeantroux et Lave .

Les cafetiers , Baudillé ; Blaise . Daubié ; Grandmaire . Jeanroux ; Jeandroux ; Longis ; Mathieu ; Mougeot et Trouvenot .

Sur la Carte postale en premier plan, le Tabac Détrait ou Masson ?

 

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Savigny sur Orge – La Laiterie de l’Oasis

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Savigny sur Orge – La Laiterie de l’ « Oasis

Edition de l’Orge , A . Thèvenet,Savigny – Reprod. interd .  – 530

Dos séparé – non circulé

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Vous ne rêvez pas ,nous sommes bien à Savigny sur Orge.

La laiterie de l’Oasis se situait sur le domaine d’une très grande propriété que le prince russe Soltikoff avait fait construire dans les années 1850 rue des Rossays.

L’entrée principale de cette propriété se situait au carrefour de la rue du Mail et de la rue des Rossays, mais je posterai cette carte ou l’on voit cette entrée un autre jour.

Mais revenons à notre laiterie, appelée aussi « le chalet suisse » cet ensemble de petites dépendances constituait une vrai  ferme avec basse cour , pigeonnier , écurie et habitation pour les employés de la ferme  et du domaine .

Il faut s’imaginer la grandeur de ce domaine qui s’étendait alors  jusqu’à l’orge ,bien sur  avec le temps tous les terrains ont été vendus à diverses sociétés immobilières,mais c’est une autre histoire que je vous raconterai avec une autre carte postale ancienne dans la rubrique d’hier et aujourd’hui .


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Montlandon – Grande Rue

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Montlandon ( Hte-Marne).  – Grande Rue

cliché lucien Merger – Morel édition

Dos séparé – circulé à découvert le 26/12/1914

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Dans les premières années du 20ème siècle, la campagne française compte 22 millions de personnes, soit la moitié de la population qui exercent le métier de paysan .

Labourage et pâturage sont toujours les deux mamelles de la France !!

Il reste encore aujourd’hui quelques campagnes ou les coqs chantent le levé du jour sans que l’on fasse un procès aux fermiers, ou les odeurs de fumier existent encore et ou les vaches pètent sans s’occuper de la couche d’ozone en laissant leurs bouses sur les chemins.

Cela existe encore, mais dépêché vous à prendre photos et films pour que nos petits enfants puissent nous croire un jour.

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