Carte postale Ancienne – Les Cris de Paris – le marchand à La charrette à Bras

Les-Cris-de-Paris

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Les Cris de Paris 9 . 2e Série 
éditeur J.Gerson 17 rue des petites écuries Paris
Dos simple
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Terminons cette série de cartes postales des cris de Paris avec cette CPA et ce marchand tirant sa charrette à Bras en chantant  » C’est moi qui les fais, C’est moi qui les vends, C’est ma femme quem-po-che la ga lett, Voi là l’Marchand. 

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Fête Foraine – Le Marchand de Coco bien frais

La Fête Foraine Le Marchand de Coco.

La Fête Foraine Le Marchand de Coco – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

30  – Fête Foraine Le Marchand de Coco
éditeur MS&Cie 
Dos séparé – non circulé 
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Nous sommes dans les années 1900 et les enfants qui s’amusent à la fête foraine se désaltèrent en buvant du Coco. Pour les très jeunes et moins jeunes, n’imaginez pas que ce coco était le jus de la noix de Coco que l’on trouve maintenant un peu partout dans les supermarchés…Que nenni, en fait cette boisson était le résultat tout simplement de la macération de bois de réglisse dans de l’eau citronnée que l’on servait bien frais. À cette époque le verre de coco était bon marché et se vendait environ 5 centimes, ce qui était à la Belle Époque encore accessible à beaucoup. Bien souvent le marchand de coco de la belle saison se transformait en hiver en vendeur de tisane bien chaude, en passant de… » Venez boire le Coco.. Le Coco.. Le Coco.. bien frais » À… Venez boire ma tisane…elle est chaude très chaude ma tisane…!       

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Petit Metiers Parisiens – Le Marchand d’articles de Caves

Petit Metiers Parisiens - Le Marchand d'articles de Caves

Petit Métiers Parisiens – Le Marchand d’articles de Caves

Petit Métiers Parisiens – Le Marchand d’articles de Caves

Lass, E. Pécaud & Cie, Paris 

dos séparé – Non circulé 

Publicité – Chocolat Lombard – Paris 

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Continuons notre balade dans Paris avec la série  » Les Petit métiers Parisiens des éditeurs H. Lass, E. Pécaud. Aujourd’hui le marchand d’articles de caves, il faut dire que dans les années 1900 les bars, restaurants, cafés et débits de vins étaient en grand nombre à Paris. Quelques chiffres,  en 1900 on absorbait à Paris une moyenne de 4400000 hectolitres de vin. Ce nectar était livré soit par les négociants, des entrepôts de St-Bernard, de Bercy, de Charenton, ou directement par des vignobles. Dans la musette et sur les épaules de ce marchand on peut voir des goupillons, entonnoirs, robinets, bouchons mèches soufrées etc. 

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Baugy – Le champ de Foire – Cote des boeufs

Baugy-Le champ de Foire-Cote boeufs

Baugy-Le champ de Foire-Cote boeufs

Baugy ( Cher) – Le champ de Foire – Côté des Boeufs
éditeur EMB – dos séparé – circulé à découvert 
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C’est une sorte de rituel de vente qui se passait sur les champs de foire de nos villes et villages et qui malheureusement se perd de plus en plus.
Regarde comme ils sont beaux mes boeufs « Allez top là » et ils sont à toi. C’était très souvent comme cela que le rituel de ces ventes commençait, après avoir bien vanté la qualité de ses boeufs le vendeur annonçait un prix au futur acheteur et c’était le commencement d’une longue négociation. Faisant mine de ne pas trop être intéressé l’acheteur fera tout pour descendre le prix quitte à faire semblant de partir. La plupart du temps c’est le patois qui sera la langue de cette transaction qui se terminera par un accord sur le prix des deux protagonistes et par un « top là » accompagné par une violente tape dans la main. Ce « Top-là » et ce signe des deux mains se frappant l’une contre l’autre étaient le gage que l’affaire était conclue et que nul ne s’en dédiera.

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La boutique du marchand de Cheveux dans le Morbihan

La boutique du marchand de Cheveux-Morbihan

La boutique de marchand de Cheveux-Morbihan

2639  –  La Boutique de marchand de Cheveux (Morbihan)
Scène de Foire – Collection E Hamonic,  SB 
dos séparé – non circulé
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Ce sont les paysannes qui donnent leurs cheveux pour l’enjolivement des dames riches. C’est parmi les classes pauvres, ignorantes souvent de leurs magnifiques parures naturelles, qu’on doit aller chercher ces trésors soyeux aux quatre coins de la France. La cérémonie se passe les jours de grandes fêtes et jours de foire, c’est par la coquetterie que le marchand de cheveux attire les passantes et les convainc de lui vendre leurs cheveux. C’est rarement une somme d’argent qu’il leur offre en échange, mais quelque menu ornement de toilette, un fichu en toile, un bonnet neuf et léger. Les paysannes hésitent, tentées, incertaines, timides. Le marchand est tellement engageant; il parle si bien et sur tout il parle si haut, qu’une des écouteuses s’avance, se décide. Elfe choisit parmi les colifichets qui l’attirent et l’émerveillent, puis défait sa coiffe, laisse ses cheveux se dérouler sur ses épaules. Les paquets de cheveux s’entassent dans le sac de l’acheteur de chevelures, le lendemain il fera une autre localité proche, et ainsi de suite, tant que durera la saison de cette moisson d’un nouveau genre.
Et elle se fait de mai à juin et de septembre à novembre six mois avec un mois d’interruption pour la vraie moisson en Vendée, en Bretagne, en Normandie, en Limousin, en Auvergne et dans les Pyrénées. Ce n’est toutefois pas sans de multiples apprêts, on le devine, que les cheveux passent de la tête de leurs propriétaires à celle des poupées de cire et des perruquiers.

Le petit Parisien de 1900

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