La Gare de St-Nom la Bretèche – Forêt de Marly – d’hier à Aujourd’hui

La Gare de St-Nom la Bretèche - Forêt de Marly

La Gare de St-Nom la Bretèche – Forêt de Marly

Gare de St-Nom la Bretèche ( S.etO.) 
Cliché Helbiez – éditeur Bourgeois Frères – Chalons-s-s
Dos séparé – circulé sous enveloppe en 1934
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Voici une carte bien sympathique peu courante qui devrait ravir les passionnés de petites gares et les collectionneurs des villes de St nom la bretèche et de L’Étang-la-Ville. Pourtant située en forêt de Marly sur la commune de L’Étang-la-Ville, la gare est nommée Saint-Nom-la-Bretèche – Forêt-de-Marly. La gare sera ouverte à titre d’essai le 22 décembre 1889 et verra le premier train passer le 15 décembre 1890. Grâce à Google-maps j’ai facilement retrouvé ce que je pense être l’endroit où était placé le photographe Helbiez. Si le passage à niveau d’aujourd’hui ressemble bien à celui de la carte postale, il n’en est pas autant avec le bâtiment. Bien sur avec toutes ces années le bâtiment a pu subir des transformations, mais il est possible aussi que je me trompe d’endroit et seul des passionnés de cette gare et de cette ville peuvent me donner la solution… Alors n’hésitez pas à me laisser un message si vous avez la solution à mon doute… !

Gare de st-nom-la Bretèche-d'hier à aujourd'hui

Gare de st-nom-la Bretèche-d’hier à aujourd’hui

 

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Dammartin – La Grande rue et sa locomotive – D’hier à Aujourd’hui

Dammartin - La-grande rue et sa locomotive

Dammartin – La Grande rue et sa locomotive – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

560 – Dammartin – La Grande rue  – Quartier de l’Hôtel de ville 
G. Cammade, Dammartin 
dos séparé – circulé à découvert 
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Aujourd’hui on aurait du mal à imaginer cette locomotive à vapeur au beau milieu de la rue du général de Gaulle à Dammartin-en-Goële. Et pourtant dans les années 20 c’était coutumier pour les Dammartinois de voir passer cette locomotive qui reliait Meaux à Dammartin, pour le plus grand plaisir des habitants de cette partie de la Seine-et-Marne. Grace à google maps et un montage photo imaginons cette locomotive en 2014 dans les rues de Dammartin-en-Goële. 

Dammartin d'hier à Aujourd'hui

Dammartin d’hier à Aujourd’hui – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Clery – Le-Tramway Electrique de Clery à Amboise

Clery-le-Tramway-electrique

Clery – Le-Tramway Electrique de Clery à Amboise

571  –  Clery – Le-Tramway Electrique de Clery à Amboise 
Unis France – dos séparé – non circulé 
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Nous voici à Clery-sur-Loire dans les années 1910 avec cette carte postale très appréciée des collectionneurs de ce thème, le nom de Saint André n’est encore qu’une commune de Cléry et une halte du tramway du Loiret de la ligne d’Orléans à Neug-sur-Breuvron. En 1910 Clery-sur-Loire est une ville de 2388 habitants, située dans le département du Loiret en région Centre. Le maire à cette époque est Mr Tristan Pierre, son juge de paix est Mr Guillot. Cette carte postale nous montre une partie du personnel de ce tramway et de cette gare de la Compagnie des tramways du Loiret. Cette compagnie avait été fondée en 1905 par les frères Fougerolle. Le tramway est très vite apprécié de tous, mais surtout il permet aux gens des campagnes de se rendent plus facilement en ville et aux petits cultivateurs d’acheminer leur petite production sur les marchés des plus grandes villes. Bien sûr je n’ai pas connu ces tramways, mais je me rappelle quand même de ces petites Michelines que l’on prenait pour arriver au plus près de nos petites villes de campagne, en l’occurrence dans les années 1970 j’allais de Paris à Clamecy et ensuite je prenais la Micheline qui m’emmenait à la gare de Dirol installé le long du canal du Nivernais. Aujourd’hui vous arrivez à Clamecy et débrouillez-vous pour aller à Dirol ! C’est le modernisme, remarquez il aura fallu près de 100 ans pour revoir le tramway à Paris, alors à quand la réouverture de nos petites gares de campagne ? 

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Carte postale ancienne – Soissons – l’Avenue de la gare et son train à vapeur

Carte postale ancienne-Soissons-Avenue de la gare

Soissons – Avenue de la gare

Soissons – Avenue de la Gare
Berth, édit, Soissons 
dos séparé – non circulé 
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Gros plan sur le train à vapeur arrivant place de la gare de Soissons. Dans les années 1910 Soissons est déjà une grande ville de plus de 14000 habitants administrée par le maire Mr Becker. Très ancienne ville située dans un vallon agréable et fertile, sur la rive gauche de l’Aisne, à 32 kilomètres de Laon et à 105 kilomètres de Paris. Soissons en 1910 est un grand centre de commerce de blé pour l’approvisionnement de Paris. Soissons est aussi à cette époque une ville ayant de nombreuses fabriques d’instruments aratoires, de pétrins mécaniques, fonderies de seconde fusion, sucreries, distillerie, Verrerie, sans compter son commerce d’industrie du bois et son grand jardin botanique. A noter les 4 châteaux à cette époque; Chevreux appartenant à la comtesse de Sieyès, Maupas appartenant à Jodon de Villeroché; St Crépin appartenant à (Vve) Pincherat et le château de Ste Geneviève appartenant à Mr Guillemot (G).     

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Suite et fin du terrible accident de Chemin de Fer de Chouzy le 21 octobre 1904

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L’accident de Chemin de Fer de Chouzy le 21 octobre 1904- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

579 – L’Accident de fer de Chouzy (L-etC) – le 21 Octobre 1904 
éditeur Marcel MARRON, Orléans
Dos séparé – circulé à découvert en 1904
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Hier l’envoyé spécial était prêt à partir à Chotisy pour parler avec le maçon  Villanet, sur lequel disait-on tout d’abord pesait de si lourdes charges..! 

M. Louvet, jugé d’instruction, mis au courant de certains racontars, avait tenu à entendre sur place et sans retard un témoin précieux. La gendarmerie fut donc chargée d’alter jusqu’au bourg de Chouzy où habitait le maçon pour lui transmettre la convocation du magistrat. Mais villanet, qui travaille en ce moment aux Grouëts, était depuis longtemps déjà parti et les gendarmes allèrent le réclamer sur son chantier. Ces allées et venues de la maréchaussée, ce témoignage réclamé, tout cela prit des proportions énormes dons l’esprit des habitants. On fit donc bientôt de Villanet un inculpé…Le parquet  et c’était son devoir strict ne pouvait négliger un détail quelconque : les magistrats ne se contentèrent pas seulement de l’interrogatoire du maçon et allèrent jusqu’à la perquisition.
Les résultats en furent négatifs et Villanet, qui n’avait cessé de protester de son innocence, rentrait chez lui. Le logis était vide, ce matin, quand je m’y  suis  présenté, mais j’ai longuement causé avec quelques voisins qui paraissent tenir le maçon en grande estime et le jugent incapable d’un acte criminel. Villanet est un homme de cinquante ans ; sa femme travaille dans une biscuiterie de Blois ; un de ses fils est soldat, un autre garçon fréquente l’école de Chouzy, où la famille réside depuis une douzaine d’années.
On a parlé de difficultés entre Villanet et une garde-barrière de la voie ferrée ; il n’y a, dans les faits énoncés, rien qui puisse permettre d’accepter l’hypothèse d’une vengeance du maçon.
Car l’hypothèse d’un attentat s’accrédite de plus en plus tant à la direction de la Compagnie d’Orléans qu’au parquet de Blois.
Si le substitut du procureur de la République, M. Pierre Berger, est un homme aimable, c’est aussi un fonctionnaire discret. Un peu malgré lui, j’ai réussi à me procurer des renseignements précis  sur les constatations auxquelles le parquet a procédé sur les lieux de l’accident de concert avec les ingénieurs de la Compagnie.
On dit, vous le savez, que quarante-deux tire-fonds ont été enlevés sur la longueur d’un rail et qu’une éclisse aurait été également déboulonnée du côté extérieur de la voie  suivie par le rapide 31.

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