Carte postales de Villeneuve sur Yonne et de Saligny à la belle époque

Un petit clin d’œil pour deux personnes très sympathiques qui travaillent au CCI de l’YONNE. Allons faire un petit tour à la belle époque dans deux villes de l’Yonne distantes d’une petite vingtaine de kilomètres. Villeneuve-sur-Yonne en 1910, compte 4 666 Villeneuviens et Villeneuviennes administrés par le maire M. Drouet et par son juge de paix M. Bertin. 

À gauche de la carte, on aperçoit une grosse boule ornée d’un pompon, savez-vous ce qu’elle représentait ? Et oui bien sûr, c’était l’enseigne des salons de coiffure et barbier. Rendez-vous compte en 1910, Villeneuve ne compte pas moins de 5 salons de coiffures, Madame Accault, M. Barbou Léon, M. Barde, M. Leclerc et Madame Meignen. Il y a encore tellement à raconter sur cette ville qu’il va me falloir d’autres cartes postales. 

Alors allons faire un petit tour à l’école de Saligny avec ce beau cliché du photographe Ismaël de Sens. En 1910, le maire est M. Renaudat et les 283 Salignats et Salignates sont fiers de leur école qui faisait aussi office de mairie. Cette petite ville en 1910 ne manquait pas de commerces comme c’était souvent le cas à cette époque. Imaginez-vous que Saligny avait 4 épiceries qui faisaient aussi office de débit de boissons, voici les noms de ces commerçants qui ont fait vivre cette ville pendant des décennies, M. Fals, M. Lamboux, M. Ploton et M. Protat.

À noter, la présence sur la commune à la belle époque de la fabrique de briques et de tuiles de M. Bouvier et de la fabrique de fromage de M. Bachot.

À bientôt, avec d’autres cartes postales de ces deux villes.     

 

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Carte Postale ancienne de Prunoy – Maison d’école

Prunoy – Maison d’école

Un petit tour dans le passé… Direction Prunoy devant la maison d’école.

En 1910, Prunoy est une ville de 619 habitants administrée par M. Paul Gillon. La liste des commerçants et petits métiers installés à cette époque à Prunoy est assez longue pour documenter plusieurs cartes postales.

Mais citons quelques noms qui ont fait vivre la ville à cette époque et commençons par le boulanger M. Roy, le débit de tabac de M. Poitrat, le tailleur M. Aveline, le bourrelier M. Desgardes et M. Ladoué le charpentier. À noter sur la commune le château appartenant en 1910 au comte Aimery de Goyon.

Revenons à notre carte postale, le maître d’école a fait attention que les petites filles soient bien toutes regroupées devant le portail. Aujourd’hui, ce style de photo serait quasiment impossible à faire  » Les filles avec les filles et les garçons avec les garçons. »

Les filles auront attendu la loi Duruy de 1867 pour voir imposer l’ouverture d’une école des filles dans les communes de plus de cinq cents habitants et plus de cent ans après cette loi pour jouer avec les garçons à la récréation.

Il faudra attendre 1945 pour que les femmes françaises puissent enfin voter…

Un petit mot sur Monsieur Paul Gillon, maire de Prunoy, mort en 1917 à l’âge de 48 ans.

Ses obsèques ont été purement civiles. L’adjoint, ceint de son écharpe, marchait en tête du convoi. Les enfants des écoles entouraient le cercueil, puis suivait une foule de parents et d’amis qu’on peut évaluer à 400 personnes.

Mobilisé dès le début de la guerre comme garde-voie, M. Gillon avait été renvoyé avec ceux de sa classe et avait pu reprendre ses occupations, mais le changement de vie avait aggravé la maladie qui devait l’emporter.

Républicain d’avant-garde, M. Gillon jouissait de l’estime de ses concitoyens qui l’avaient envoyé, en 1901, en remplacement de son père, décédé, siéger au conseil municipal, où il ne tarda pas à faire apprécier ses qualités et ses connaissances. Il devient adjoint, puis maire. Son mandat lui fut renouvelé deux fois.

Sur sa tombe, trois discours ont été prononcés par M. Delafin, M. Métier, et Dalouzcau l’instituteur.

Pascal

 

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Carte Postale Ancienne de l’École Pratique de Dijon – Section Agricole Maréchalerie et Ferrure

École Pratique de Dijon - Section Agricole Maréchalerie et Ferrure

École Pratique de Dijon – Section Agricole Maréchalerie et Ferrure – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Dijon achète en 1903 les bâtiments d’une ancienne usine de reliure et décide d’y installer une école primaire supérieure et une école pratique de commerce et d’industrie. En mai 1930, l’école pratique de commerce et d’industrie de Dijon, située dans les vastes locaux de la rue de Mirande, du boulevard Voltaire et de la rue André-Colomban s’agrandit et passe de 700 à 2000 m2. Élevée avec un véritable souci de confort, le but essentiel de l’école était de remplacer l’apprentissage à l’atelier par l’apprentissage à l’école sans négliger l’instruction générale. Les ateliers étaient nombreux et chaque atelier était pourvu d’un vestiaire et de lavabos. L’aménagement intérieur des ateliers avait été fait par les propres moyens de l’école et avec le concours des Continuer la lecture

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Cartes Postales de Collections – d’ Amilly la Mairie et l’écoles de Garçons à la belle époque

Cartes de Collections – d’Amilly la Mairie et écoles de Garçons à la belle époque

Amilly la Mairie et l’écoles de Garçons
éditeur Joly Hallet
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Commune située à 4 kilomètres de Montargis dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire, Amilly constitue l’un des trois pôles urbains de l’agglomération de Montargis. En 1900, la ville compte 2220 habitants administrés par le maire M. Trochet. À cette époque, la filature d’Amilly ( Soie Yenma » est dirigée par P. Gourdin et Cie, la boucherie est l’affaire de M. Guerret les épiceries sont tenues par M. Durand et M. Joly. Pour les produits d’entretien, les petits outils, les balais et tout pour la maison il fallait voir M. Raffard (L) le quincaillier d’Amilly. 

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Carte postale Ancienne du Préventorium de Valloires – Le dortoir et une salle de jeux pour les petits tuberculeux

Carte postale Ancienne du Préventorium de Valloires – Le dortoir et une salle de jeux pour les petits tuberculeux- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le préventorium de Valloires – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le dortoir et une classe de petits tuberculeux
éditeur Yvon
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La suite et fin de cette petite série de cartes sur le préventorium de Valloires avec ces deux cartes postales montrant un dortoir et une salle de jeux pour les petits tuberculeux. Aussitôt, elle avait donné un statut légal à son œuvre; et, forte du patronage que lui accordait l’Association des Dames Françaises, elle la faisait fonctionner sans plus attendre. Quelques années plus tard, au lieu de 50 enfants, il y en avait 150 à Valloires. Grâce à des subventions d’État et à l’appui des bienfaiteurs de plus en plus nombreux, des travaux importants étaient entrepris, qui ont doté le Préventorium de l’éclairage électrique, des bains-douches, des installations annexes qui en faisaient un établissement-modèle. D’autre part, il garda le caractère unique qui, tout de suite, avait ravi les enfants ayant pénétré dans l’abbaye délabrée. Le cloître est leur préau; les belles salles boisées sont leur réfertoire, leurs dortoirs et leurs classes ; les vastes prairies du domaine sont leurs terrains de jeux. Surtout, ils trouvaient en Mlle Papillon et les infirmières de la Croix-Rouge qui l’assistaient, les « mamans » qui les soignaient, qui les élevaient, qui les instruisaient, et surtout qui les aimaient..!

 

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