Voyage à la Grange aux Dîmes dans les années 1910 à Charny Orée de Puisaye

Bonjour à tous 
J‘ai cherché un peu partout une photo de la Grange aux Dîmes dans les années 1910 malheureusement, je n’ai rien trouvé… 
Alors, j’ai imaginé et rêvé que je trouvais une vraie plaque photographique de cette époque et qu’à partir de cette plaque, je déclinerais plusieurs photos « effet POP ART » en partant de plusieurs noirs en passant par de la peinture et de la couleur…
Bien sûr, il fallait rajouter ce que l’on voyait le plus à l’époque, un petit attelage et des gens souriants regardant le photographe.. 

On peut rêver ..!

Pascal 

Share Button

Carte Postale ancienne de Prunoy – Maison d’école

Prunoy – Maison d’école

Un petit tour dans le passé… Direction Prunoy devant la maison d’école.

En 1910, Prunoy est une ville de 619 habitants administrée par M. Paul Gillon. La liste des commerçants et petits métiers installés à cette époque à Prunoy est assez longue pour documenter plusieurs cartes postales.

Mais citons quelques noms qui ont fait vivre la ville à cette époque et commençons par le boulanger M. Roy, le débit de tabac de M. Poitrat, le tailleur M. Aveline, le bourrelier M. Desgardes et M. Ladoué le charpentier. À noter sur la commune le château appartenant en 1910 au comte Aimery de Goyon.

Revenons à notre carte postale, le maître d’école a fait attention que les petites filles soient bien toutes regroupées devant le portail. Aujourd’hui, ce style de photo serait quasiment impossible à faire  » Les filles avec les filles et les garçons avec les garçons. »

Les filles auront attendu la loi Duruy de 1867 pour voir imposer l’ouverture d’une école des filles dans les communes de plus de cinq cents habitants et plus de cent ans après cette loi pour jouer avec les garçons à la récréation.

Il faudra attendre 1945 pour que les femmes françaises puissent enfin voter…

Un petit mot sur Monsieur Paul Gillon, maire de Prunoy, mort en 1917 à l’âge de 48 ans.

Ses obsèques ont été purement civiles. L’adjoint, ceint de son écharpe, marchait en tête du convoi. Les enfants des écoles entouraient le cercueil, puis suivait une foule de parents et d’amis qu’on peut évaluer à 400 personnes.

Mobilisé dès le début de la guerre comme garde-voie, M. Gillon avait été renvoyé avec ceux de sa classe et avait pu reprendre ses occupations, mais le changement de vie avait aggravé la maladie qui devait l’emporter.

Républicain d’avant-garde, M. Gillon jouissait de l’estime de ses concitoyens qui l’avaient envoyé, en 1901, en remplacement de son père, décédé, siéger au conseil municipal, où il ne tarda pas à faire apprécier ses qualités et ses connaissances. Il devient adjoint, puis maire. Son mandat lui fut renouvelé deux fois.

Sur sa tombe, trois discours ont été prononcés par M. Delafin, M. Métier, et Dalouzcau l’instituteur.

Pascal

 

Share Button

Carte Postale Ancienne de Chambeugle – Hôtel de M. GET

Carte Postale Ancienne de Chambeugle – Hôtel de M. GET

Carte Postale Ancienne de Chambeugle

Bonjour à tous, direction Chambeugle en 1910 pour se retrouver en terrasse du café hôtel de l’aubergiste M. Get (M). Cette carte est particulièrement belle, mais pas facile de regarder cette carte postale sans penser à tous les bons moments que nous pourrions passer en terrasse de nos cafés et restaurants… Allez, cette pandémie va bien se terminer un jour.. !

Retournons à Chambeugle de la belle époque pour retrouver les 159 habitants et son maire M. Bénard (A). Ce cheval à dû certainement passer entre les mains de M. Coffre (E) le maréchal-ferrant. Pour l’agriculture, M. Bénard (A) et M. Roché ne manquaient pas de travail avec tous les champs sur la commune.

Rappelons que nous avons tous une responsabilité collective pour que nos proches, nos voisins et nos amis restent le moins possible isolés ou seuls. Les accidents de personnes seules sont légion et c’est ce qui est arrivé le 11 mai 1911 à M. Laitier du hameau de la Chevalerie à Chambeugle.

 Rentrant des champs Madame Laitier à été surprise de ne pas trouver son mari dans les bâtiments. Elle se mit à sa recherche avec des voisins. M. Célestin Laitier fut découvert noyé dans une mare située dans le jardin attenant à l’habitation. 

On suppose que M. Laitier, qui était sujet à des étourdissements, sera tombé accidentellement à l’eau. Monsieur laitier était âgé de 63 ans.

À bientôt avec d’autres cartes postales et des petites histoires

Pascal 

 

 

Share Button

Carte postale Ancienne de Malicorne – Rue du Commerce

Carte postale Ancienne de Malicorne – Rue du Commerce

Carte postale Ancienne de Malicorne – Rue du Commerce

Bonjour à tous

Un petit tour dans les années 1900 à Malicorne. En 1900 le maire est M. Darbois   ( S) et les Malicornais sont au nombre de 460. Citons deux agriculteurs à cette époque M. Baraduc et M. Gautrot.

La famille Montreuil et une vieille famille de Malicorne, à l’époque où cette carte postale a été éditée, Mme Montreuil avait déjà plus de 65 ans et bien connue des Malicornais et Malicornaises, mais laissons tourner l’horloge du temps et nous voilà en 1934…

C’est un jour de Fête à Fontenouilles, Mme Montreuil demeurant à Malicorne (Yonne) a atteint aujourd’hui 29 octobre 1934 sa centième année. La célébration de la longue vie de l’heureuse centenaire a eu lieu au cours d’une fête organisée par la municipalité. Mme Montreuil, très valide, a gardé une lucidité extraordinaire ainsi qu’un appétit formidable.

Mariée à dix-neuf-ans, elle perdit son mari, âgé de 83 ans, en 1911. Elle eut treize enfants, dont trois étaient encore vivants avant la seconde guerre mondiale. 

A bientôt avec d’autres cartes postales de cette époque..

Pascal

Share Button

Carte postale Ancienne de Fontenouilles par Charny ( Yonne) – Place Publique

 

Fontenouilles par Charny (Yonne) – Place Publique

Bonjour à tous, la balade continue….

Nous voici arrivés sur la place de Fontenouilles dans les années 1910. À cette époque, le maire est M. Lugue (A) et les habitants sont au nombre de 501. Le sous-lieutenant des sapeurs-pompiers est M. Juquet, le boulanger M. Héricher et M. Moreau l’agriculteur. À noter sur la commune le château Gruerie appartenant à Mme Vve Précy et le château de Richebois à la famille Faisans.

Pour ceux qui s’étonnent du nombre de commerces à Chevillon dans les années 1940, voici quelques noms des commerçants et petits métiers que l’on pouvait trouver à Fontenouilles pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le bureau de tabac et café était l’affaire de M. Cheneau, M. Chocat était le cordonnier et les trois épiceries étaient tenues par M. Abraham, Mme Morin et M. Pillard (R).

Pour l’achat de vélos et motos, il fallait s’adresser à M. Guillemard. Pour le battage, on pouvait appeler la famille Bordier et pour le ferrage des chevaux    M. Cheneau maréchal-ferrant de son métier.

Revenons à cette carte postale pour s’apercevoir encore une fois que les enfants sont au rendez-vous, bien sages et les mains jointes à la demande du photographe. Cette demande du photographe lui permettait d’avoir un cliché le plus net possible évitant ainsi au maximum un flou que l’on pourrait avoir avec des enfants en mouvement comme on peut le voir très souvent sur des cartes postales de cette époque.

À bientôt, pour une nouvelle balade dans le passé…

Pascal 

Share Button