Carte Postale Ancienne de 1900 – Valence en Brie

Valence en Brie - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Valence-en-Brie ( Seine et Marne)

éditeur Milliel . Hb éditeur , Montereau

Dos séparé -circulé à découvert en 1908

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Nous sommes sur la place de l’église de Valence-en-Brie dans les années 1900 /1910

Petite ville située à 22 km de Melun , 10 km de la gare de Montereau et 16 km de fontainebleau.

En 1911 le maire de valence-en-Brie est Monsieur Rabot, parmi les 554 habitants citons quelques noms qui vivaient à cette époque dans cette charmante petite ville.

Avant de citer les noms ,regardez le nom de l’hôtel , « Au bon Laboureur » tenu par A.Bertrand, tout un poème !!  

Les agriculteurs : Chomet ,Desmeaux et Rabot

Les aubergistes : Bertrand, Cailleaux, Chevalier, Dauvergne, Delaporte, Fricault.

Le Bouger : Thénard (Vve) ; Le Boulanger : Hadrot  ; le Charbonnier Baudry ;

Les épiciers : Caillaux, Chevalier, Dauvergne, et Fricault.

Le Grainetier : Verrier ; Le Maréchal : Delorme ; le menuisier : Toussaint ; le Peintre : Martin

et pour finir le débit de tabac tenu par Monsieur Dauvergne.

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Une petite vue google maps 100 ans après

Valence-en-Brie - place de l'église 100 ans apres

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Carte postale 1900 – Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

Saint-Cloud - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Saint-Cloud -Ancienne maison du Piqueur

éditeur : P.Marmuse,Paris

Dos simple -circulé à découvert

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A l’extrémité du parc de Saint-Cloud, sur la commune de Marnes-la-Coquette dans les Hauts-de-Seine. La ferme du Piqueur est un des vestiges des haras du duc d’Orléans, devenu par la suite, pour l’impératrice Eugénie, l’équivalent du hameau de la Reine à Versailles.

 Le roi Louis-Philippe désire, pour le prince royal, son fils, faire construire un haras accueillant une quinzaine de chevaux de course dont le jeune homme a la passion.

Les travaux sont engagés pour contenter la juste impatience du prince, face au modeste pavillon de chasse du Piqueur, qui sera détruit par la suite, la ferme est bâtie et reprend le nom de Piqueur, qui désigne celui qui monte et dresse les bêtes dans les haras.

Quand le roi-citoyen est renversé par l’émeute en février 1848, pour laisser place à la IIe République, son fils, le duc d’Orléans, étant déjà mort dans un malheureux accident de voiture à cheval en 1842, la ferme n’a plus d’utilité .

Au coeur de l’hiver 1852, Napoléon III remarque la belle Eugénie de Montijo qu’il l’épouse en janvier1853.

Elle y fait élever de nombreux animaux, vaches, chiens et poules ,le domaine comptera en effet jusqu’à cent cinquante moutons, quarante vaches et neuf chevaux.

Au XXe siècle, la ferme du Piqueur sert de logement aux gardes forestiers et des lucarnes sont percées sur le toit afin d’accroître la surface habitable du bâtiment. Après 1968, le lieu est abandonné, jugé trop incommode selon les critères de confort de l’époque. En 1996, une nouvelle idée voit le jour… qui rappelle fort le passé : créer à cet endroit une ferme pédagogique pour permettre aux petits Parisiens de se familiariser avec veaux, vaches et cochons. La restauration est entreprise dans le respect du bâtiment initial, qui retrouve ses fonctions (écurie, vacherie, poulailler), des salles de classe et d’activité pour les enfants sont créées, un jardin potager est développé. Un ultime aménagement est nécessaire. Depuis 1946, les Parisiens empruntent l’A13 pour se rendre en Normandie. En bordure de la ferme, le long de la doyenne des autoroutes françaises, un mur antibruit est construit pour tenter de faire de cette bâtisse chargée d’histoire un lieu hors du temps.

Texte tiré de : valeurs actuelles : Actualités :  Une ferme royale et impériale de Claire L’Hoër le  jeudi 25/08/2011

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Un petit mot sur l’éditeur de cette carte postale

 L’éditeur de cette carte est le célèbre  P.Marmuse, sur le bottin de 1910 il est écrit qu’il est installé au 53 boulevard Montparnasse , P. Marmuse a été certainement l’un des meilleurs photographes parisiens du début du 20é siècle.

Certaines séries sont tellement célèbres et très bien cotées que si vous demandez à un vendeur « vous avez des Marmuse  » il ne sera pas étonné (si c’est un professionnel cartophile) , à moindre échelle c’est un peu comme quand on demande « Vous avez des « Mucha » !!

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Illustrateur POULBOT- la légende des Siécles – Petit Paul

carte Poulbot – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte Postale illustrée: La Legendre des siècles – Petit Paul

illustrateur POULBOT

éditeur Henri Chachoin ,Paris

Dos séparé – non circulé

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Un soir on le chercha partout dans la maison ;

On ne le trouva point; c’était l’hiver, saison

Qui nous hait, où la nuit est traître comme un piège ;

Dehors ,des petits pas s’effaçaient dans la neige …

On retrouva l’enfant le lendemain matin .

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Francisque Poulbot, affichiste, dessinateur et illustrateur français.

Il est né à Saint Denis en 1879 de parents instituteurs mais dés sa jeune enfance vient à Montmartre qu’il ne quittera plus.

A 18 ans, il occupe une baraque du maquis, plus tard il emménage rue Lamarck, puis rue Cortot, rue Caulaincourt, rue de l’Orient et finalement dans un très bel hôtel particulier de la rue Junot décoré d’une frise de gamins « pour montrer que c’était aussi leur maison ».

Il décède à Paris le 16 septembre 1946 et est inhumé au Cimetière de Montmartre

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CPA de Paris sur les Travaux du Chemin de fer du Métropolitain

Travaux du métropolitain - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

2291  Paris.- travaux du Chemin de fer du Métropolitain

Caisson de la Place Saint-André-des-Arts

dos séparé -non circulé

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les cartes sur la construction du métropolitain ne manquent pas ,mais je trouve cette carte postale particulièrement belle .

Le mariage de ce gigantesque caisson et de la superbe façade de cette pharmacie donne au final un très beau cliché, l’attelage ne gâchant rien à l’affaire.

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Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Saint-Michel, du côté de la Place Saint-André des Arts, en cours de construction.

Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en oeuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels.

Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au  » fonçage  » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.

Une petite vue Google maps 100ans après de la place et du 44 rue francisque Gay avec un petit montage photo pour le plaisir !

100 ans apres - 44 rue Francisque gay

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CPA – Paris – les travaux du Métropolitain Gare de la Cité

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597. Paris – les Travaux du Métropolitain

Fonçage des caissons de la gare de la Cité 

éditeur C.M ( C.Malcuit)

Dos séparé – non circulé

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Les initiales C.M sur  cette carte représentent  les éditions » C.Malcuit », ces artistes éditeurs ont utilisé les marques C.M. et E.M. pour éditer des milliers de cartes le plus souvent d’une qualité exceptionnelle.

Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en œuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels. Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au  » fonçage  » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.
Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Cité, au premier plan, qui est déjà partiellement foncé. Sur la droite, le caisson central , encore en construction et toujours posé sur le sol.
On peut voir sur cette image que chaque caisson possède en fait une double enveloppe de tôle prenant l’armature métallique en sandwich.

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Merci à Dominique1594 pour son aide et pour ces connaissances sur le métropolitain.

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