CPA de Paris sur les Travaux du Chemin de fer du Métropolitain

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2291  Paris.- travaux du Chemin de fer du Métropolitain

Caisson de la Place Saint-André-des-Arts

dos séparé -non circulé

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les cartes sur la construction du métropolitain ne manquent pas ,mais je trouve cette carte postale particulièrement belle .

Le mariage de ce gigantesque caisson et de la superbe façade de cette pharmacie donne au final un très beau cliché, l’attelage ne gâchant rien à l’affaire.

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Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Saint-Michel, du côté de la Place Saint-André des Arts, en cours de construction.

Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en oeuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels.

Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au  » fonçage  » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.

Une petite vue Google maps 100ans après de la place et du 44 rue francisque Gay avec un petit montage photo pour le plaisir !

100 ans apres - 44 rue Francisque gay

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CPA – Paris – les travaux du Métropolitain Gare de la Cité

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597. Paris – les Travaux du Métropolitain

Fonçage des caissons de la gare de la Cité 

éditeur C.M ( C.Malcuit)

Dos séparé – non circulé

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Les initiales C.M sur  cette carte représentent  les éditions » C.Malcuit », ces artistes éditeurs ont utilisé les marques C.M. et E.M. pour éditer des milliers de cartes le plus souvent d’une qualité exceptionnelle.

Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en œuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels. Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au  » fonçage  » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.
Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Cité, au premier plan, qui est déjà partiellement foncé. Sur la droite, le caisson central , encore en construction et toujours posé sur le sol.
On peut voir sur cette image que chaque caisson possède en fait une double enveloppe de tôle prenant l’armature métallique en sandwich.

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Merci à Dominique1594 pour son aide et pour ces connaissances sur le métropolitain.

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Fonçage d’un caisson dans le bras de la Seine – Vue vers la place Saint Michel

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637.   Paris   Les Travaux du Métropolitain

Fonçage d’un caisson  dans le  bras de la Seine

Vue vers la place saint Michel   . CM

Dos séparé – non circulé

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Cette carte  montre l’un des caissons du petit bras, dans un état de fonçage plus avancé, avec déjà la plate-forme de travail construite au-dessus du caisson.

Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4

La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.

Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.

En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.

Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.

Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.

Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.

Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.

Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois.

Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.

On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.

On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.

Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.

Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.


Un grand merci à Dominique 1594 
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Fonçage du caisson central dans le grand bras de la Seine

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633.   Paris  Les Travaux du Métropolitain

Fonçage du caisson central dans le grand bras de la Seine   . CM

Dos séparé – non circulé

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Cette carte  montre le caisson central du grand bras de Seine, bien calé entre les pieux de guidage, en cours de fonçage. Noter les tôles d’étanchéité aux extrémités du caisson, et sur le dessus, l’amorce des cheminées.

Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4

La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.

Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.

En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.

Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.

Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.

Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.

Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.

Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois. Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.

On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.

On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.

Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.

Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.


Un grand merci à Dominique 1594 

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Paris – Travaux du Métropolitain de la Place Saint-Michel

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695  –  Paris – Travaux du Métropolitain –

Les caissons  Place Saint-Michel  – État des Travaux fin Mai 1907

JH – dos séparé – non circulé

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La proximité de la Seine et la présence de nappes d’eau dans le sous-sol interdisaient, pour la station Saint-Michel, la construction traditionnelle aussi bien en souterrain qu’en tranchée ouverte.

La solution retenue a été la construction, entièrement métallique, de la station au niveau du sol, puis son « fonçage » à la profondeur définitive.

La station est constituée d’un caisson à section sensiblement elliptique, de forme très semblable à celle d’une station traditionnelle, destinée à recevoir la voie et les quais. Ce caisson a sa plus grande dimension horizontale.

A chaque extrémité de ce caisson se trouve un autre caisson, à axe vertical celui-là, destiné à recevoir les accès (ascenseurs et escaliers).

Chacun de ces trois caissons est « foncé » de la manière suivante :

–         A sa partie inférieure est aménagée une « chambre de travail » dont les parois latérales et le plafond sont métalliques, et qui repose sur le sol. Cette chambre de travail est maintenue sous pression, pour éviter toute entrée d’eau, par de l’air comprimé envoyé depuis la surface par une cheminée.

–         Dans cette chambre de travail se trouvent des ouvriers qui vont creuser le long des parois latérales. Ces parois ont un profil en « V » pour permettre, sous l’action du poids du caisson, son enfoncement progressif au fur et à mesure du creusement.

–         L’entrée des ouvriers dans la chambre de travail, ainsi que l’évacuation des déblais se fait par la cheminée, grâce à un système de sas qui permet de maintenir la chambre sous pression même pendant les mouvements d’entrée-sortie.

La carte est fort intéressante car elle montre les 3 caissons dans 3 états différents.

Le caisson d’extrémité côté Seine est déjà presque à sa position définitive, tandis que le caisson central (la station) est seulement en début de fonçage. Noter tout le long du caisson les pieux de guidage verticaux, et à la partie supérieure les « sas à air » permettant les entrées et sorties du personnel et l’évacuation des déblais.

Enfin, le troisième caisson, caisson d’extrémité côté Fontaine Saint-Michel, est encore en position de construction sur le sol et attend son fonçage.

Peut-être est-il au tout début de l’opération de fonçage , en tout état de cause il dépasse encore très largement du sol.


Un grand merci à Dominique1594 


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