Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet et son petit café restaurant

5arrt-Église Saint-Nicolas-du-ChardonnetCliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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334  –  Paris – Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet

éditeur P.P.C. Paris

Dos simple – non circulé

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Sur cette carte postale datant de 1900, l’entrée principale de l’Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet est loin d’etre terminée, c’est encore les deux petits immeubles et le café restaurant qui occupent la façade de la rue Saint Victor.

Il faudra attendre en 1934 pour voir la façade que l’on connait aujourd’hui, mais avant cette date et après la messe on se retrouvait au café restaurant tenu par Monsieur GOYON successeur de Monsieur Chassagnon.

Le nom de Saint-Nicolas-du-Chardonnet vient du fait que toute la région comprise au XIIe siècle entre l’abbaye Saint-Victor et la dérivation de la bièvre était un vignoble nommé « Le Clos du Chardonnet » car les chardons y avaient poussé en abondance, non pas que les terrains étaient en friches, mais tout simplement qu’à cette époque on cultivait les chardons pour s’en servir à carder la laine, plus exactement ces chardons servaient pour « Le lainage, cette opération constituait à séparer les fibres de laine du tissu pour le rendre plus souple et plus moelleux.

Allons faire un petit tour 100 ans après l’édition de cette carte postale au 30 rue Saint-Victor devant Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet

Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet- 100 ans après - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Image google-maps avec un montage photo d’hier et d’aujourd’hui pour le plaisir ..!

 

 

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Bussy Saint-Georges-Route de Ferrières 100 ans après

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 Bussy Saint-Georges-Route de Ferrières

édition Fouillot

Simi-Aquarelle A. Brèger fréres, 9 Rue Thénard,Paris

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Située en Seine et Marne en région Ile de France à 26 kilomètres de Meaux, Bussy-Saint-Georges  en 1900 est une ville de 608  Buxangeorgiens et Buxangeorgiennes.

Son Maire de l’époque est Monsieur Dujard, le commandant des sapeurs pompiers est Mr Massé (J), les agriculteurs qui  gèrent les terrains autour de  Bussy Saint-Georges sont: Mr harrouard, Mr Herbert et Mr Robcis.

Citons quelques commerces installés en 1900 à Bussy Saint-Georges, la boulangerie est tenue par Mr Laplaine, Pour la Boucherie Charcuterie allez voir Mr Ludet, les Épiceries ne sont pas moins de 6 pour les 608 habitants; André, Blaise qui fait aussi Tabac, Bourgois,Bouttier, Fouillot et Renvier.

Quelques petites entreprises sont aussi installées à Bussy Saint-Georges, les Maçons, Mr Descroix et TroisVallets; Un Meunier Mr Laplaine; Un Charron Mr Vernier, Un serrurier Mr Verniern, La Rouennerie Mr Renvier et la Râperie de betteraves qui était la dépendance de la sucrerie centrale de Meaux. 

Allons faire un petit tour 100 ans après l’édition de cette carte postale rue de Ferrières à Bussy Saint-Georges.  

Bussy st Georges-Route de Ferrieres 100 ans apres - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Foret de l’Isle Adam – Fabricants d’échalas – prés Presles

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Foret de l’Isle Adam – Fabricants d’échalas – prés Presles

Imprimerie photographie J.Fremon

Dos séparé

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Voici une Carte Postale peu courante qui nous montre un lieu de fabrication d’échalas en pleine forêt de l’Isle-Adam prés de Presles à environ 30 km au nord de Paris.

Cet ancien métier était encore pratiqué en Île-de-France il y a une petite centaine d’années consistait à réaliser des piquets en bois de châtaigniers, les branches coupées d’une longueur voulue étaient ensuite fendues en 4 ou 6 dans le sens de la longueur.

Ces échalas étaient ensuite utilisés surtout dans les régions viticoles pour attacher la vigne, mais étaient utilisés aussi pour la fabrication de clôture à claie-voie.

À l’heure où il est bon d’etre écologiste, ces clôtures que l’on trouvait vieillottes il y a quelques années, ont retrouvé leur place dans de très nombreux jardins de particuliers.

La fabrication d’échalas existe heureusement toujours, bien sûr le lieu a changé… et c’est aujourd’hui dans des scieries ou usines que l’on fabrique ces piquets de vignes ou ces clôtures décoratives.

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Paris – 20 Boulevard Bonne-Nouvelle – A la Ménagère

02 arrt- Boulevard-bonne-Nouvelle - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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 294 – Paris – Boulevard Bonne-Nouvelle

Dos simple – circulé à découvert en 1903

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Allons faire un petit tour sur le boulevard Bonne nouvelle en 1900 à la hauteur du numéro 20 du boulevard.

A droite de la carte postale vous apercevez un immeuble somptueux qui était à l’époque ou fut pris ce cliché  le grand magasin central des Nouvelles Galeries ‘A la Ménagère’

L’immeuble construit en 1837  était l’œuvre de l’architecte Jean-Louis Victor Grisart, composé d’un rez-de-chaussée présentant  sur le boulevard trois grandes arcades encadrées par deux portails et deux étages aux hautes et larges baies vitrées.

Ne cherchez pas à voir ce magnifique immeuble aujourd’hui au 20 boulevard Bonne Nouvelle car cet immeuble connut deux incendies .. le premier qui le détruit partiellement le 14 juillet 1849 et le second en 1930 qui le détruisit complétement, au point de le raser et de construire à sa place l’immeuble que vous pouvez voir encore aujourd’hui  » Le central téléphonique et bureau de poste » construit par Joseph Bukiet et André Gutton.

 

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Le Paris de 1900 – Sur le Pont Alexandre III

07-08 arrt- Le pont Alexandre III- éditeur GBRR- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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307 – Paris – Sur le Pont Alexandre III

éditeur – G.B.R.R

dos séparé -non circulé

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Le photographe s’est placé sur le pont pour photographier au premier plan cet homme au chapeau melon, était-il dans le septième ou Huitième arrondissement de Paris, difficile à dire car le pont Alexandre III traverse la Seine entre ces deux arrondissements.

C’est en 1896 que le tsar Nicolas II de Russie posera la première pierre que ce qui deviendra pour l’exposition universelle de 1900 l’une des plus belles réalisations encore existantes aujourd’hui à Paris.

On avait créé deux agences distinctes ayant chacune ses attributions et ses chefs, mais qui n’en devaient pas moins être à tous moments en rapport l’agence des ingénieurs et l’agence des architectes.

Dans la première, MM. Resal et Alby ont eu a s’occuper de la partie technique; ce sont eux qui ont dû chercher la forme précise à donner à l’arche du pont et trouver les dimensions exactes qu’il fallait attribuer à chaque pièce de fer. Ils ont eu a procéder à la confection des cahiers des charges des différentes adjudications, il leur a fallu veiller jusqu’au dernier jour à la parfaite exécution des travaux.

Le rôle de MM.Cassien-Bernard et Cousin, qui ont dirigé l’agence d’architecture, était tout autre, il consistait à régler  la partie décorative et monumentale, c’est à eux que revenait le soin d’harmoniser les lignes générales du monument par un judicieux emploi de la pierre et du bronze dans le but d’augmenter la majesté de l’ouvrage sans l’alourdir.

ils ont eu à installer l’atelier de moulage où l’on a exécuté en glaise toute les parties d’ornementation avant de les envoyer à la fonte ce sont eux enfin qui ont dû soumettre en premier ressort a l’approbation ministérielles les noms des différents artistes qui ont eu à exécuter les motifs de sculpture, allégories,cartouches, etc.

La construction de la partie métallique du pont Alexandre avait été adjugée à plusieurs sociétés, mais le montage proprement dit s’est fait par les soins de la maison Schneider du Creuset c’est cette Société qui a construit la passerelle mobile ainsi que tout le matériel de manutention. Quant au projet du montage et aux calculs s’y référant, ils ont été établis par M. Rochcbois, ingénieur du Creuset.

Le pont Alexandre III contribue dans une large mesure à l’ornementation de Paris, il n’est pas seulement un pont dans le sens vulgaire du mot, il est encore un monument en dehors du travail technique fort difficile à concevoir et à exécuter, on a cherché par tous les moyens possibles à lui donner une valeur architecturale.

Sur les sept millions qu’a coûté le pont Alexandre III, un million avait été attribué aux architectes, MM. Cassien-Bernard et Cousin leur mission était d’un genre particulier puisqu’ils avaient à faire un monument avec un ouvrage dont ils n’étaient pas les auteurs.

la partie métallique du pont leur avait été imposée tant comme formes que comme dimensions, ce chapitre étant du ressort des ingénieurs, ils n’avaient donc pas à intervenir dans la construction proprement dite on leur a donné un pont et on leur a demandé de le décorer.

L’architecture du pont, peut se diviser en deux parties distinctes, celle qui est relative à la partie métallique et celle qui a rapport aux culées la seconde est de beaucoup la plus importante.

La balustrade et les candélabres contribuaient grandement à la décoration, ces derniers sortaient de la maison Barbedienne, les dessins étaient de M. Gauquié,  aux extrémités du tablier nous avons des vases ornés d’enfants du plus charmant effet, par M. Dagonet.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de Parville édition Maison Masson et Cie

 

 

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