La Grande rue du Pré-St-Gervais à la belle époque

Paris pré st Gervais

Un petit clin d’œil à Sandrine Manteau, connue aussi sous le nom de Madame Sacha.

La Grande rue du pré-St-Gervais.

Dans un petit appartement du Pré-Saint-Gervais vivait Sandrine, une jeune blanchisseuse à l’âme rêveuse. Chaque jour, elle frotte le linge des rupins de Paris à la teinturerie de Monsieur Pikulski, et chaque soir, pour oublier sa fatigue, elle s’arrête au café de Monsieur Arbel, boire une limonade bien fraîche. En fredonnant tout le temps, elle s’imagine déjà sur les planches des cabarets parisiens, chantant les airs de la Belle Époque. Frou-Frou… Viens Poupoule… Sa voix vibrante en secret, comme une promesse. Sandrine attend son heure de gloire, discrète étoile du Pré-Saint-Gervais, rêvant un jour de charmer les foules du tout Paris, comme le grand, Aristide Bruant.

Et si on parlait un peu des commerçants de cette Grande rue en 1910. Comme d’habitude, les cafés ne manquent pas, Mr Koerfer au 11, MR Arbel au 51 et Mr Huron au 79. Au 63. Les métiers de bouche ne manquent pas à cette époque, rendez vous compte, 2 charcuteries, Mr Boulllanger au 74 et Mr Lerat au 81. 2 boucheries, Mr Bottier au 46 et Mr Combacau au 49, 4 épiceries, Mr Creuzet au 86, Mr Haricot au 45, Mr Pantel au 71 et Mr Prunet au 63. La liste des commerçants dans la Grande rue au Pré-St-Gervais à la belle époque serait trop longue, mais si vous voulez savoir qui y travaillait, vous pouvez me laisser un message.

 

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Le Châtelet en Brie – Le coin Mussard en 1910

Un petit clin d’œil au président de La Société d’Histoire du Châtelet-en-Brie avec cette carte postale. En 1911, la ville compte 930 habitants administrés par le maire M. Foiret et son juge de paix M. Morel.

Il serait trop long de citer tous les commerçants de cette époque, mais rendez-vous compte qu’il y avait pas moins de sept aubergistes, bien sûr l’hôtel des voyageurs de M. Lasnier, mais aussi les établissements de M. Fontaine, M. Gatelet, M. Masson, M. Meunier, M. Mulot et Mme Vve Pava. Sur cette carte postale, on voit aussi l’épicerie de la maison Paillard qui se partageait les clients avec la maison Charpentier, les Docks de la Brie, M. Masson et Mme Vve Granger. Bien visible sur la façade en pierre apparente de cette belle maison, le marchand de Vins en gros M. Velin fait sa publicité pour son commerce.

Les enfants comme souvent tiennent la pose pour le photographe, mais la photo terminée, ils ont dû aller à la boulangerie de M. Paillet ou de M. Poursin pour acheter des berlingots de toutes les couleurs.

On pourrait aussi imaginer que la petite voiture Hippomobile attend son cheval qui est encore chez le maréchal-ferrant M. Charbonnier ou M. Noyau. À noter qu’à cette époque le commandant des sapeurs-pompiers est M. Vélin et que le directeur de la fanfare est M. Pillault.

Pour les amateurs de châteaux, citons le Bois Louis de M. Royer et le Tour-des-Dames de Mme Vve Poussié. À bientôt peut-être avec d’autres cartes postales de cette ville.

 

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Le cabaret Aristide Bruant 84 boulevard de Rochechouart d’hier à Aujourd’hui

Cette photo de 1928 colorisée représente le célèbre cabaret d’Aristide Bruant tel qu’il était 3 ans après la mort du célèbre et très populaire chansonnier de Montmartre. Je ne vais pas retracer la vie de Bruant en quelques lignes, d’autres personnes l’ont fait pour moi et je vous recommande les deux livres de Jeanne Dubois-Bermand. Je vais tout simplement vous préciser ce que l’on pouvait trouver comme boutiques et petits métiers sur cette portion du boulevard Rochechouart en 1928. Bien sûr au N° 84 le cabaret d’Aristide Bruant qui avant 1885 était le cabaret du Chat Noir de M. Rodolphe Salis. Dans le même immeuble du N° 84 habitaient l’artiste peintre Formisyn, M. Gossé le graveur de musique et M. Durant le papetier. Au N° 80 le Théâtre Trianon et au 82 le café Brasserie du Trianon. On peut voir au N° 86 l’enseigne représentant une paire de Lorgnons de l’horloger M. Carton. Au même numéro, la brasserie de Mulhouse et sa bonne bière et au N° 88 l’excellent restaurant de la maison Duch. Je vous laisse juger par vous-même ce qu’est devenu le cabaret mythique d’Aristide Bruant avec une image montage google-map de 2020.

 

 

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Carte Postale Ancienne de Goussainville – L’Usine Hamelin

Carte Postale Ancienne de Goussainville – L’Usine Hamelin

Carte Postale Ancienne de Goussainville – L’Usine Hamelin – Située à 36 kilomètres de Pontoise dans le département du Val-d’Oise en région Île-de-France. Goussainville à la belle époque est loin de ressembler à la ville que l’on connaît aujourd’hui avec ses 30 787 Goussainvillois et Goussainvilloises. En 1900, la ville ne compte que 580 habitants administrés par le maire et agriculteur M. Louis-Constant Decauville. La scierie mécanique, la vente d’arbres et la fabrique de moyeux est l’affaire de M. Hamelin. Comme on l’on voit sur cette carte postale les troncs de chêne de l’usine Hamelin attendent d’être débités. En ce qui concerne les artisans et commerces, la ville ne manque de rien et c’est M. Trunkenboltz le boulanger qui dés 2 heures de matin est devant son four à bois pour préparer le bon pain. Comme d’habitude les cafetiers sont nombreux avec M. Ballossier, M. Causse, M. Coudert, M. Debray, M. Demont, M. Drujon et M. Nemoz. Citons quelques autres noms qui ont fait vivre cette ville de Goussainville à la belle époque avec M. Desprez le Charcutier, M. Bourel, le meunier, M. Huet le menuisier, M. Blavet le forgeron et charron, M, Chambade, le bourrelier et terminons par les trois épiciers M. Dallet, Debray et Lempereur.         

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Carte Postale Ancienne – Blanc-Mesnil – Passage à Niveau

Carte Postale Ancienne – Blanc-Mesnil – Passage à NiveauLe

Blanc-Mesnil – Passage à Niveau – Blanc-Mesnil est située à 35 kilomètres de Pontoise dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. En 1900, le maire est M. Edouard Renault et la ville ne compte que 170 habitants. Parmi ces habitants, on compte 8 agriculteurs, parmi eux le maire, M. Renault Édouard, M. Bosseux, M. Nolle, M. Pasquier, M. Rémond, M. Jouslain et M. Renault François. Les cafetiers sont M. Bourgogne et M. Vandemeulebroucke. Ce passage à niveau semble si tranquille que l’on ne pourrait pas se douter que le 26 mars 1908, Monsieur Planson, *corroyeur*, âgé de quarante-six ans, demeurant rue de Noisy, à Pantin, regagnait tranquillement vers 21 heures, son domicile, lorsque, au moment où Continuer la lecture

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