Le verdict des crimes de l’Impasse Ronsin – l’Affaire Steinheil

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Madame Steinheil devant la cour d’assises – Attitude de Mme Steinheil devant la cour d’assises- L’Affaire de l’Impasse Ronsin – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Madame Steinheil devant la cour d’assises – Attitude de Mme Steinheil devant la cour d’assises
éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley)
Dos séparé – non circulé
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C’est le grand jour du verdict de cette mystérieuse et retentissante affaire Steinheil. Le timbre retentit, les jurés réapparaissent dans la salle. Messieurs, la cour ! annonce ensuite l’huissier …l’émotion est à son comble. Le chef du jury lit le verdict : Mme Steinheil est déclarée non coupable, en conséquence elle est acquittée. Des applaudissements frénétiques partent de tous les points de la salle. Le public est délirant « les manifestations se prolongent malgré la menace du président de faire évacuer la salle. Quand on introduit l’accusée, qui avait été déjà mise au courant de l’heureux événement par des officiers de la garde, le tumulte devient effroyable. Mme Steinheil est tellement émue quelle

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Madame Steinheil devant la cour d’assises – Le Tribunal

Madame Steinheil devant la cour d'assises-Le tribunal

Madame Steinheil devant la cour d’assises-Le tribunal

Madame Steinheil devant la cour d’assises – Le Tribunal
éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley)
Dos séparé – non circulé 
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Avant-dernier jour de cette histoire et de cette affaire Steinheil, nous sommes le 13 novembre 1909 et la parole est à l’avocat général.  » Vous avez eu un complice, femme ou homme, il était dans votre entourage … Nommez-le !. Le prétoire est comme d’habitude entièrement garni, et la partie réservée au public debout est archicomble. L’avocat général rappelle que le ligotage de Mme Steinheil a été une mise en scène et du chiqué. Il évoque aussi cette histoire de 6000 frs qui aurait été retiré la veille par Mr Steinheil et qui aurait été le mobile du crime… mais après vérification auprès du Crédit Lyonnais du boulevard Pasteur on va s’apercevoir que Mr Steinheil n’avait rien tiré du tout. Parlons maintenant des bijoux que Mme Steinheil dit que l’on lui a volés et que l’on retrouve bien cachés dans la maison de campagne du couple. En cette fin de journée et à la veille de la sentence, toutes les contradictions de Mme Steinheil l’accusent d’une complicité avec les criminels de son mari et de sa mère… Le verdict demain !

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Madame Steinheil devant la cour d’Assises – Les Piéces à conviction – L’Affaire de l’Impasse Ronsin

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Madame Steinheil devant la cour d’Assises – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Madame Steinheil devant la cour d’Assises – Les Pièces à conviction – L’Affaire de l’Impasse Ronsin
Cliché Branger 
Dos séparé – non circulé 
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C’est la cour d’assises de Paris en ce mois de novembre 1909 qui va juger Madame Steinheil, mais avant de déballer les pièces à conviction, rappelons les faits. Madame Steinheil a été inculpée de complicité d’assassinat de son mari et de sa mère. Cette femme a le génie du mensonge et devant les juges elle a accusé le fils de sa cuisinière Mr Alexandre Wolff après avoir accusé son valet de chambre Rémy Couillard. Tous ces mensonges font que son procès va commencer. Messieurs les jurés, le 31 mai 1908 un peu avant 6 h du matin Mr Rémy Couillard trouve Madame Steinheil ligotée, il court dans la chambre de Madame Japy et découvre celle-ci a travers du lit et Mr Steinheil par terre, tous les deux assassinés….. le procès commence ..!   

 

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Madame Steinheil et son Avocat maitre Aubin – L’Affaire de l’Impasse Ronsin

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Madame Steinheil et son Avocat maitre Aubin – L’Affaire de l’Impasse Ronsin – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Madame Steinheil et son Avocat maitre Aubin – L’Affaire de l’Impasse Ronsin
cliché Harlingue 
Dos séparé – non circulé 
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Continuons avec cette affaire de l’impasse Ronsin, les soupçons que la police avait sur Madame Steinheil l’amènent devant les juges. Mais qui est madame Steinheil… Fille du riche industriel Édouard Louis Frédéric Japy, Marguerite Jeanne Japy, épouse Steinheil, est née le 16 avril 1869 à Beaucourt. Très vite après son mariage, elle devient une figure quasiment incontournable de la vie parisienne, a-t-elle point qu’elle sera la dernière maitresse du président de la République Félix Faure, rappelons le jeu de mots de Georges Clemenceau : « Il voulut être César, mais il ne fut que Pompée ». Voilà maintenant cette femme devant ces juges pour un procès retentissant que j’aborderai demain avec une autre carte postale.

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