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Crue de la Seine à Paris le 29 janvier 1910 – Rue Jacob – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails
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Crue de la Seine à Paris le 29 janvier 1910 – Rue Jacob – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails
Crue de la Seine – Monsieur Falliéres président de la république, Monsieur Briand, monsieur Millerand et monsieur Lépine visitent les inondés. – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails
Crue de la Seine – Paris 1910 – Le passeur du pont National au pont de Tolbiac – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails
Les calamités que l’on redoutait se produisent, le quart de la capitale est actuellement sous l’eau. L’inondation fait encore de terribles ravages, vingt-trois personnes ont dû évacuer leur maison. À l’heure actuelle tous les immeubles situés entre le pont de Tolbiac et le pont National sont désertés, on peut estimer à une centaine de millions, les dégâts occasionnés par la crue. Ce chiffre s’augmentera malheureusement encore, quand on aura pu juger toute l’étendue du désastre.
Carte postale Ancienne – Crue de la seine de 1910 – Paris la fosse aux ours envahie par les eaux – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails
Comme il fallait sans douter l’eau monte toujours dans Paris. Les infiltrations qui s’étaient déjà produites dans les sous-sols du jardin des Plantes se sont accentuées, à un tel point que plusieurs autres pompes ont dû être installées pour épuiser l’eau et atténuer son envahissement dans la fosse aux ours. Les malheureux plantigrades qui d’habitude y prenaient leurs ébats vont être enfermés dans des cages. Deux pompes installées à proximité resteront en marche toute la journée et toute la nuit pour épuiser les flots jaunâtres. Les parisiens curieux, naturellement, seront en grand nombre venus contempler ce spectacle inédit.
Crue de la Seine – janvier 1910 – Paris le Jardin des plantes – l’Ours Blanc conte ses peines – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails
Voici la suite de l’histoire d’hier des Ours du Jardin des plantes…Dans la fosse une vaste cage qu’ils posaient devant la porte de la demeure du plus populaire de nos ours; la porte s’ouvrait, Martin s’avançait, donnant dans le panneau, au sens propre du mot, puis la trappe était rabattue, et le voilà prisonnier ! Le public qui de loin assistait à ce « rescapage » unique, ne ménagea pas ses quolibets et ses lazzis à ce pauvre Martin et à ses confrères qui, les uns après les autres se voyaient expulsés et pour cause, d’une demeure où ils avaient passé jusque-là tant de douces heures à folâtrer et à rêver de leurs montagnes ou des banquises polaires.