Dinan – La porte de l’hôtel Beaumanoir dans les années 1910

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Dinan – La porte de l’hôtel Beaumanoir  – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

77  – Dinan – La porte de l’hôtel Beaumanoir  – Cliquez sur la carte
édition Passemard, Dinan 
Dos séparé – non circulé
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Comme promis, un petit clin d’oeil a une personne qui travaille dans une Banque Nationale de notre capitale. Nous voici à Dinan dans les années 1910, devant cette grande porte qui se trouve encore à l’angle des rues Lardrerie et Haute Voix. Ne cherchez pas aujourd’hui à voir la statuette de la sainte vierge que l’on voit sur cette carte postale car son emplacement est vide, bien sur si vous savez ce qu’est devenue cette statuette, n’hésitez pas à me laisser un message. Mais revenons en 1910, à cette époque le maire est monsieur Jouanin Jules et la ville compte 11078 Dinannais et Dinannaises. Voici ce que l’on pouvait lire à cette époque

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Porte Monumentale de l’exposition universelle de 1900 à Paris

La Porte Monumentale de l'exposition universelle de 1900 à Paris -  Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Porte Monumentale de l’exposition universelle de 1900 à Paris – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1  Paris – Exposition Universelle de 1900  – La Porte Monumentale 

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert le 11 août 1900

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A cette exposition universelle de 1900, iI fallait recevoir dignement les visiteurs du monde entier et c’est en leur honneur qu’on avait élevé cette porte  magistrale sur la place de la Concorde.

Trois grandes arches de 20 mètres d’ecartement disposées en triangles offrait une surface couverte de 2500 mètres carrés ce  système servait de support à une couronne circulaire qui était la base d’une calotte aplatie faisant dôme.

La ferme principale, celle faisant face au public qui entrait, était encadrée d’un fronton très important que surmontait la proue du vaisseau, emblème de la Ville de Paris une allégorie de femme debout dominait l’ensemble. Deux minarets de 35 mètres de hauteur placés à droite et à gauche du monument étaient reliés à l’arche principale par deux grandes frises décoratives cintrées .

Il y avait 36 guérites et, en supposant une pression égale du public, on peut admettre sans bousculade 150000 entrées à l’heure. Ce  chiffre n’etant sûrement pas atteint d’une façon constante, mais il est certain qu’il se réalisa à certains moments de la journée.

La situation de la porte en pleine place de la Concorde en faisait l’entrée principale de l’Exposition c’est, en effet, le point le plus rapproché des grands boulevards et du quartier de la gare Saint-Lazare une dizaine de lignes d’omnibus s’arrêtaient sur cette place, notamment les tramways de Boulogne, de Saint-Cloud et de Versailles enfin les bateaux-omnibus amènaient, pour leur part, un contingent fort important de visiteurs sur cette place. 

La construction de la porte était faite en fer recouvert de bois sur lesquels on avait fixé du staff. Cette méthode était celle de tous les palais de l’Exposition, sauf de ceux des Champs-Elysées, Elle était la seule qui soit applicable à un monument de courte durée comme ceux qui ont été construits pour 1900.

Aussitôt la fête terminée, ils étaient livrés aux démolisseurs qui avaient pour mission de les faire disparaître. Il y a une chose pourtant qu’ils ne pourront enlever, c’est le souvenir de toutes ces merveilles de  cette Exposition de 1900 et le produit de toutes ces imaginations d’architectes.

ils vivront longtemps dans les mémoires et serviront d’exemples aux artistes de l’avenir, un des monuments qui aura ainsi le plus de longévité sera cette Porte monumentale à laquelle M. Binet avait donné le meilleur de lui-même, une conception éminemment neuve et originale, pleine de mouvements, de couleurs et d’imprévus.

il serait difficile d’attribuer un style particulier à l’architecture  de cette porte monumentale son auteur M.Binet s’étant évidemment reporté à l’époque byzantine quand il a conçu son oeuvre , mais il y a surtout mis de son goût personnel, et son crayon avait été conduit par la fantaisie la plus originale que nous puissions imaginer.

Les motifs d’ornementation ne se rapportaient à aucun modèle en usage, ils ne dérivaient ni de la végétation, ni des formes humaines, pour retrouver un exemple des évolutions bizarres et nouvelles de tous ces détails, il fallait aller les chercher, par l’intermédiaire d’un microscope, dans les diatomées et les infiniment petits.

il y a des portions de plâtre qui rappelaient certains foraminifères, dont l’application surprenait autant qu’elle plaisait  La couleur jouait un rôle considérable dans l’architecture de la porte monumentale elle était brillante sans excès, les tons bleus  et blancs se mariaient de la façon la plus curieuse  et, lorsque le soir au soleil couchant, les derniers rayons lançaient des clartés parallèles au sol par derrière l’édifice, il y avait des impressions féeriques.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville édition Maison Masson et Cie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, 5 rue Ernest Lefèvre

Tout Paris Maison ouvrière - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris 

1591 – Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, rue Ernest Lefèvre (XXe arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – non circulé

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Dans les années 1900  de nombreuses sociétés immobilières se spécialisent dans le logement populaire.

Auguste Labussière fut l’un des nombreux architectes qui se spécialisa dans ce type de bâtiments  de logements sociaux que l’on appelaient les  H. B. M. (habitations à bon marché).

Les mêmes logements sociaux deviendront nos ‘fameux’ HLM (Habitation à Loyer Modéré) en 1950.

En ce qui concerne cette maison ouvrière du 5 rue Ernest lefèvre (construction en 1905)

Elle se compose de 176 logements regroupés dans trois grands corps de bâtiments construits autour d’une cour fermée.

Vous remarquerez au dessus de cette porte monumentale, un bas relief du sculpteur  Garnier représentant une femme le bras tendu vers une famille d’ouvriers .

Cet emblème devait symboliquement faire ressentir tout le bien être et toute la tranquillité que l’on devait trouver à vivre dans ces habitations à bon marché ( H.B. M.)

je ne sais pas si en 1950 un emblème de fraternité ou de tranquillité a été inventé pour les H.L.M !!

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2 Cartes Collection Fleury – Square du Père-Lachaise

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122   Tout paris (XXe)

 Square du Père-Lachaise –  Le Déclin et  l’Aurore

Dos séparé -circulé sous enveloppe

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Tout paris

613 – Square du Père-Lachaise (XXe arrt)

 » Le Déclin »

Dos séparé -circulé à découvert le 07/02/1906

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Mon coup de colère d’hier passé ,voici deux nouvelles cartes postales tout Paris sur cette sculpture de Léopold-Clément-Amédée Steiner .

Entre ces deux cartes quelques années ont passé, l’éditeur est toujours le même (collection Fleury) mais la première carte le déclin et L’Aurore a été éditée postérieurement à la seconde (vers 1914)

Pour vous repérer dans les dates d’éditions de cette série de cartes postales tout Paris, voici trois conseils qui pourront vous aider à dater « approximativement » les dates de ces éditions .

Il y a eu 3 différentes éditions avant 1914, la première série de cartes comportait « l’écusson de la Ville de Paris et une légende en rouge accompagnée du trèfle aux 4 C ( Éditions collas ) (début 1900)

Sur la seconde série, la légende et le trèfle sont toujours rouges mais légèrement plus vifs que sur la première, mais surtout l’écusson de la ville de Paris a disparu. (milieu 1900/1914)

Pour la troisième qui se rapproche encore plus des années 1914, la série est éditée avec une légende de couleur noire et très souvent le trèfle a disparu .

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CPA du Square du Père-Lachaise – Le Déclin – L’Aurore

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Tout paris

843 – Square du Père-Lachaise (XXe arrt)

« Le Déclin » – L’Aurore

Dos séparé -circulé à découvert le 16/12/1906

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  J’ai toujours appelé cet endroit le square du Père-Lachaise, et pourtant depuis 1979 ce square a été rebaptisé jardin Samuel Champlain (né à Brouage sous officier au service du roi Henri IV ,explorateur et fondateur de la ville de Québec il décède le 25 décembre 1635 à Québec.

Mais revenons à ce square Créé en 1889 sur les pentes de la butte du Père-Lachaise qui me rappelle les balades et les jeux que je faisais avec les copains du 95 rue de Charonne.

À cette époque, il était interdit dans la plupart des squares de Paris de marcher sur les pelouses et encore moins d’abîmer quoi que ce soit dans les squares, au risque de voir le gardien nous attraper par le cou ou de prendre un bon coup de pied dans les fesses.

Je vous dis tout cela pour vous préparer à voir ce que cette statue a subi par « soi-disant pour certains des artistes en herbe », pour moi des petits salopards qui ne respectent plus rien et qui porteraient plainte si un gardien leur avait donné un bon coup de pied dans le cul…!

Voila le travail !!

Je ne sais pas si cette sculpture est toujours en place, mais si vous avez la réponse merci de me laisser un commentaire. 

Statue le Déclin de Léopold-Clément-Amédée Steiner ( 1853-1899 )

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