La grande Roue de l’exposition-universelle de1900 à Paris

La grande roue de l'exposition-universelle de 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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118 – Paris  – La grande Roue
éditeur C.M.
Dos séparé – circulé à découvert en 1908

C’est pour l’exposition Universelle de 1900 que cette Grande Roue de plus de 100 mètres de haut et de plus de 600 tonnes sera construite avenue de Suffren. 

C’est sous des cris d’admiration et de craintes que le préfet de police de l’époque en personne inaugure la Grande Roue, levant ainsi bien d’hésitation à ceux qui craignaient d’en faire l’ascension.

L’ascension dans les nacelles de la Grande Roue sera l’une des très grandes attractions à ne pas manquer durant l’exposition universelle de 1900.

Des fêtes de nuit seront organisées, laissant aux visiteurs la beauté du spectacle de l’exposition, découvert du haut de la Grande Roue.

Petit détail qui était rappelé à tous les amateurs de cette attraction ;  » La Grande Roue rembourse le ticket à tous visiteurs sortant de l’exposition »

La Grande Roue restera encore longtemps après la fin de l’exposition, en1920 son démantèlement commencera par les nacelles mais sera interrompu pour reprendre en 1921, mais ce n’est quand 1937 que les restes de la Grande Roue seront complétement retirés. 

Un petit mot quand même sur l’éditeur de cette carte postale C.M., Sous ces deux initiales se cachait la maison « Malcuit », installé 3 rue Bourdaloue ces artistes éditeurs signèrent leurs cartes par les initiales C.M. ou  E.M.

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Paris – Le Vieux Paris à l’exposition de 1900

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18 – Paris. – Le Vieux Paris à l’exposition de 1900

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert le 11 août 1900

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Difficile d’imaginer les splendeurs que pouvaient voir les Parisiens et les touristes en 1900 quand ils se promenaient en bateau ou quand ils se baladaient autour des pavillons et dans la reconstitution du vieux Paris.

Une des plus charmantes des attractions de l’Exposition Universelle de 1900 était certainement cette évocation si pittoresque de Paris aux siècles passés, cette fantaisie etait due au crayon de M. Robida, ces dessins ont ensuite été exécutés par l’architecte M. Benouville.
C’était un peu en abrégé l’histoire de Paris, à laquelle on pouvait s’imprégner dans cette leçon en tableaux des bords de la Seine.
On y trouvait trois groupes distincts, le premier du XV siècle, le deuxième du XVIII et le troisième etait un heureux mélange de différentes époques.
On avait cherché à reproduire les monuments les plus intéressants du « Paris Ancien » et on les avait groupés de la façon la plus charmante qu’on puisse imaginer.

C’etait un vrai régal pour l’historien qui trouvait des points de repère à ses souvenirs, pour l’artiste qui voyait une belle image avec des unités admirablement groupées, pour les touristes enfin qui s’amusaient de ces mille détails qui foisonnaient sur les monuments.

On entrait par la porte Saint-Michel, pour arriver à la place du Pré-aux-Clercs, d’un coté on pouvait voir la rue des Vieilles-Écoles, et de l’autre, la rue des Remparts.

On retrouvait la Maison aux piliers et la Tour du Vieux-Louvre, dans la rue des Vieilles-Écoles, on voyait la maison où naquit Molière elle était en réalité située au coin de la rue Saint-Honoré et de la rue Étudiants (elle fut démolie en 1802).

On avait aussi une reproduction fidèle de la maison Nicolas Flamel ainsi que de celle du Grand Coq, ou fut imprimé le premier numéro de la Gazelle de France, et qui, par conséquent représentait le berceau de la presse française.

On voyait aussi la Tour du Collège de Lisieux qui était située à l’emplacement du Panthéon actuel, on était en plein quartier moyen âge. On avait aussi construit un bâtiment où se trouvait la « Pomme de pin », dans laquelle des chanteurs exécutaient leurs chansons anciennes.

Au pied de l’escalier du théâtre, on retrouvait le pilori de saint-Germain-des-Prés, enfin l’église de Saint-Julien-des-Ménestriers, qui fut jusqu’à la révolution la propriété de la corporation des jongleurs et Ménestriers.
La place des halles occupait tout le centre du vieux Paris, c’était une évocation du XVIII siècle, plus loin, on se retrouvait dans le quartier du Châtelet avec le pont au Change et ses maisons spéciales qui furent incendiées en 1621.
On voyait aussi la rue de la Foire-Saint-Laurent avec tous ses petits commerces élégants, l’antique palais de Saint-Louis, de Philippe Le Bel, occupait une place importante.

Toutes ces constructions du Vieux Paris ont été montées sur une plate-forme en bois, établie sur une série de pieux foncés dans le lit du fleuve.
Les Parisiens ont pu admirer pendant plusieurs mois des édifices tortueux et bizarres, car le concessionnaire avait obtenu pour ses constructions un droit d’existence de dix années.


Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de Parville édition Maison Masson et Cie

 

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Paris – Exposition Universelle de 1900 – Palais des États-Unis

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 Paris – Exposition Universelle de 1900  

28 – Palais des États-Unis

éditeur Massias

Dos simple – Non circulé

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Cette carte postale éditée par la Maison Massias a servi de support publicitaire au célèbre Champagne Mercier, son fondateur Eugène Mercier avait déjà tout compris sur la publicité de son produit.

Bien sûr la même carte postale sans la marque Mercier a été éditée par milliers et vendue comme une simple carte postale. 

Mais revenons au palais des États-Unis, dans le livre « Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha » son auteur n’est pas tendre avec les États-Unis et leur Palais:

Un palais qui intéresse moins par sa beauté que par l’originalité de sa conception, est l’édifice des États-Unis c’est une grande masse carrée surmontée d’une coupole imposante et munie d’un portique qui n’a d’autre mission que d’encadrer la statue équestre de Washington. On sait que les Américains ne sont pas des artistes et que, pour eux, la manifestation du beau se traduit par la représentation de l’argent dépensé; or, tous leurs palais représentent cette idée; on y voit en effet beaucoup de pierre et beaucoup d’or.

 


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Porte Monumentale de l’exposition universelle de 1900 à Paris

La Porte Monumentale de l'exposition universelle de 1900 à Paris -  Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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1  Paris – Exposition Universelle de 1900  – La Porte Monumentale 

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert le 11 août 1900

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A cette exposition universelle de 1900, iI fallait recevoir dignement les visiteurs du monde entier et c’est en leur honneur qu’on avait élevé cette porte  magistrale sur la place de la Concorde.

Trois grandes arches de 20 mètres d’ecartement disposées en triangles offrait une surface couverte de 2500 mètres carrés ce  système servait de support à une couronne circulaire qui était la base d’une calotte aplatie faisant dôme.

La ferme principale, celle faisant face au public qui entrait, était encadrée d’un fronton très important que surmontait la proue du vaisseau, emblème de la Ville de Paris une allégorie de femme debout dominait l’ensemble. Deux minarets de 35 mètres de hauteur placés à droite et à gauche du monument étaient reliés à l’arche principale par deux grandes frises décoratives cintrées .

Il y avait 36 guérites et, en supposant une pression égale du public, on peut admettre sans bousculade 150000 entrées à l’heure. Ce  chiffre n’etant sûrement pas atteint d’une façon constante, mais il est certain qu’il se réalisa à certains moments de la journée.

La situation de la porte en pleine place de la Concorde en faisait l’entrée principale de l’Exposition c’est, en effet, le point le plus rapproché des grands boulevards et du quartier de la gare Saint-Lazare une dizaine de lignes d’omnibus s’arrêtaient sur cette place, notamment les tramways de Boulogne, de Saint-Cloud et de Versailles enfin les bateaux-omnibus amènaient, pour leur part, un contingent fort important de visiteurs sur cette place. 

La construction de la porte était faite en fer recouvert de bois sur lesquels on avait fixé du staff. Cette méthode était celle de tous les palais de l’Exposition, sauf de ceux des Champs-Elysées, Elle était la seule qui soit applicable à un monument de courte durée comme ceux qui ont été construits pour 1900.

Aussitôt la fête terminée, ils étaient livrés aux démolisseurs qui avaient pour mission de les faire disparaître. Il y a une chose pourtant qu’ils ne pourront enlever, c’est le souvenir de toutes ces merveilles de  cette Exposition de 1900 et le produit de toutes ces imaginations d’architectes.

ils vivront longtemps dans les mémoires et serviront d’exemples aux artistes de l’avenir, un des monuments qui aura ainsi le plus de longévité sera cette Porte monumentale à laquelle M. Binet avait donné le meilleur de lui-même, une conception éminemment neuve et originale, pleine de mouvements, de couleurs et d’imprévus.

il serait difficile d’attribuer un style particulier à l’architecture  de cette porte monumentale son auteur M.Binet s’étant évidemment reporté à l’époque byzantine quand il a conçu son oeuvre , mais il y a surtout mis de son goût personnel, et son crayon avait été conduit par la fantaisie la plus originale que nous puissions imaginer.

Les motifs d’ornementation ne se rapportaient à aucun modèle en usage, ils ne dérivaient ni de la végétation, ni des formes humaines, pour retrouver un exemple des évolutions bizarres et nouvelles de tous ces détails, il fallait aller les chercher, par l’intermédiaire d’un microscope, dans les diatomées et les infiniment petits.

il y a des portions de plâtre qui rappelaient certains foraminifères, dont l’application surprenait autant qu’elle plaisait  La couleur jouait un rôle considérable dans l’architecture de la porte monumentale elle était brillante sans excès, les tons bleus  et blancs se mariaient de la façon la plus curieuse  et, lorsque le soir au soleil couchant, les derniers rayons lançaient des clartés parallèles au sol par derrière l’édifice, il y avait des impressions féeriques.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville édition Maison Masson et Cie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Champagne Mercier – Exposition Universelle de 1900

Palais Allemand-Exposition universelle de 1900-champagne Mercier – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Champagne MERCIER

Exposition Universelle de 1900

44 Paris – l’Allemagne

éditeur Massias

Dos simple – Non circulé

Le célèbre Champagne Mercier affiche fièrement son nom sur cette carte postale de l’exposition Universelle de paris, mais rien n’arrête Eugène Mercier le fondateur de cette grande marque.

Un ballon avec en gros marqué « Champagne Mercier' » fera survoler Paris à des milliers de visiteurs de l’exposition, le film publicitaire  » De la grappe à la coupe » réalisé par les frères Lumière sera présenté à quelques millions de visiteurs du pavillon Mercier.

Eugène Mercier décède en 1904, il restera certainement un des premiers hommes d’affaire à avoir compris l’importance de la communication pour promouvoir un produit.

Le palais de l’Allemagne était un des plus importants, on sait que ce pays avait fait de grands efforts pour paraître dignement à l’ Exposition de 1900, et qu’il a pleinement réussi cet édifice .

Très brillant et très mouvementé il représentait une habitation austère de la Bavière, il était un exemple de l’architecture allemande au XII siècle et attirait l’attention de par sa forme et sa couleur, les toits étant peints en vert doré.
Les toits étaient, très élancés et montraient  beaucoup de mouvement, un donjon garni d’une grosse horloge montait à 45 mètres de hauteur, c’était le point le plus élevé des palais bordant la Seine.

 

 

 

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