Saint-Michel sur Orge – Le Passage à Niveau en 1900 et d’Hier à Aujourd’hui

Saint-Michel sur Orge - Le Passage à Niveau en 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Saint-Michel sur Orge – Le Passage à Niveau édition Colmant dos séparé – circulé à découvert le 11 juin 1905 §

Nous allons passer trois jours à saint-Michel-sur-Orge pour faire un petit clin d’œil à Pierre mon Kiné. Aujourd’hui allons faire un petit tour vers la rue de Montlhéry et particulièrement vers l’ancien passage à Niveau dans les années 1900. À cette époque Saint-Michel compte 953 habitants administrés par le maire Mr Nieps. Située à 16 kilomètres de Corbeil et 29 kilomètres de Paris, Saint Michel est une ville bien paisible où il fait bon vivre et où les commerçants ne manquent pas. Citons quelques noms de cette époque qui ont fait vivre cette ville ; le Boucher Mr Mathubert; le boulanger Mr Breton; le maraicher Mr Peuvrier; le buraliste Mr Chamillard; le maréchal-ferrant Mr Rocher et pour finir cette série l’épicière Madame Colmant qui n’est autre que l’éditeur de cette carte postale. Pour se rendre compte du changement en 100 ans de cet endroit voici une image google-maps.

Saint-Michel-sur-Orge-dhier-à-Aujourdhui-Le-passage-à-Niveau

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Fonçage d’un caisson dans le bras de la Seine – Vue vers la place Saint Michel

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637.   Paris   Les Travaux du Métropolitain

Fonçage d’un caisson  dans le  bras de la Seine

Vue vers la place saint Michel   . CM

Dos séparé – non circulé

§

Cette carte  montre l’un des caissons du petit bras, dans un état de fonçage plus avancé, avec déjà la plate-forme de travail construite au-dessus du caisson.

Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4

La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.

Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.

En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.

Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.

Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.

Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.

Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.

Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois.

Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.

On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.

On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.

Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.

Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.


Un grand merci à Dominique 1594 
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Fonçage du caisson central dans le grand bras de la Seine

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633.   Paris  Les Travaux du Métropolitain

Fonçage du caisson central dans le grand bras de la Seine   . CM

Dos séparé – non circulé

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Cette carte  montre le caisson central du grand bras de Seine, bien calé entre les pieux de guidage, en cours de fonçage. Noter les tôles d’étanchéité aux extrémités du caisson, et sur le dessus, l’amorce des cheminées.

Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4

La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.

Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.

En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.

Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.

Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.

Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.

Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.

Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois. Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.

On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.

On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.

Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.

Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.


Un grand merci à Dominique 1594 

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Paris – Travaux du Métropolitain de la Place Saint-Michel

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695  –  Paris – Travaux du Métropolitain –

Les caissons  Place Saint-Michel  – État des Travaux fin Mai 1907

JH – dos séparé – non circulé

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La proximité de la Seine et la présence de nappes d’eau dans le sous-sol interdisaient, pour la station Saint-Michel, la construction traditionnelle aussi bien en souterrain qu’en tranchée ouverte.

La solution retenue a été la construction, entièrement métallique, de la station au niveau du sol, puis son « fonçage » à la profondeur définitive.

La station est constituée d’un caisson à section sensiblement elliptique, de forme très semblable à celle d’une station traditionnelle, destinée à recevoir la voie et les quais. Ce caisson a sa plus grande dimension horizontale.

A chaque extrémité de ce caisson se trouve un autre caisson, à axe vertical celui-là, destiné à recevoir les accès (ascenseurs et escaliers).

Chacun de ces trois caissons est « foncé » de la manière suivante :

–         A sa partie inférieure est aménagée une « chambre de travail » dont les parois latérales et le plafond sont métalliques, et qui repose sur le sol. Cette chambre de travail est maintenue sous pression, pour éviter toute entrée d’eau, par de l’air comprimé envoyé depuis la surface par une cheminée.

–         Dans cette chambre de travail se trouvent des ouvriers qui vont creuser le long des parois latérales. Ces parois ont un profil en « V » pour permettre, sous l’action du poids du caisson, son enfoncement progressif au fur et à mesure du creusement.

–         L’entrée des ouvriers dans la chambre de travail, ainsi que l’évacuation des déblais se fait par la cheminée, grâce à un système de sas qui permet de maintenir la chambre sous pression même pendant les mouvements d’entrée-sortie.

La carte est fort intéressante car elle montre les 3 caissons dans 3 états différents.

Le caisson d’extrémité côté Seine est déjà presque à sa position définitive, tandis que le caisson central (la station) est seulement en début de fonçage. Noter tout le long du caisson les pieux de guidage verticaux, et à la partie supérieure les « sas à air » permettant les entrées et sorties du personnel et l’évacuation des déblais.

Enfin, le troisième caisson, caisson d’extrémité côté Fontaine Saint-Michel, est encore en position de construction sur le sol et attend son fonçage.

Peut-être est-il au tout début de l’opération de fonçage , en tout état de cause il dépasse encore très largement du sol.


Un grand merci à Dominique1594 


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