Carte Postale Ancienne de Coligny – Le Bureau de Poste en 1900

Carte-postale-ancienne-Coligny-Le Bureau de Poste

Coligny – Le Bureau de Poste

1729 – Coligny  ( Ain) – Le Bureau de Poste
B.F., Paris 
Dos séparé – circulé à découvert 
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Voici une carte postale bien animée de la ville de Coligny, située dans le département de l’Ain en région Rhône-Alpes. Quelques Colignois et Colignoises Coligny se sont rassemblés devant le bureau de poste pour être au rendez-vous du photographe. Coligny en 1900 compte 1716 habitants administrés par le maire Mr Pelletier (JC). À noter les trois châteaux sur la commune à cette époque: Château de Charmoux appartenant à (Vve) Daujat; Château Chataignât appartenant au Vicomte de la Boulaye et le château de la Tour appartenant à (Vve) Brangier de la Touviére.

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Carte postale Ancienne de Saumur – La Rue Saint-Jean

49-Saumur - Rue Saint-Jean

Saumur – Rue Saint-Jean

82 – Saumur (M.& L.) – La Rue Saint-Jean
A Papeghin. Imp-éditeur, Tours Paris 
dos séparé – circulé à découvert en 1923
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De 1794 -1818, le nom officiel de cette rue est la rue des Jacobins, mais à partir du 14 mars 1795, la rue est rebaptisée sur ordre du représentant Menuau et devient la rue Centrale. 
En 1818 elle devient la rue Saint-Jean et en 1905 Rue Renan « rarement employé » mais la rue Saint-Jean est rétabli officiellement le 4 août 1922.

A relire aussi la belle histoire de la Place Du Petit-Thouars avec son cheval de bois et son cavalier de chiffons : 

Pour tout savoir sur la ville de Saumur c’est : ICI 

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Paris – Le Théâtre de l’Odéon en 1909 et son plan

06arrt-Paris -Théâtre de l'Odéon - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

06arrt-Paris -Théâtre de l’Odéon – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Paris – Le Théâtre de l’Odéon

éditeur S.I.P

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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Voici une carte qui est très souvent qualifiée de *drouille* par certains cartophiles, le mot drouille est utilisé pour définir une carte qui au demeurant n’a que très peu de valeur (marchande).

Mais aujourd’hui cette petite carte nous emmène quand même en 1909 devant le théâtre de l’Odéon et rien que pour cela cette carte vaut la peine d’être collectionnée.

Le théâtre de l’Odéon a été construit par Monsieur, frère du roi, sur les plans des architectes de Wailly et Peyre, il ouvrit ses portes au public le 9 août 1782. Mlle Montansier en prit la direction en 1794, il s’appelait alors le théâtre de l’Égalité et c’est en 1797 qu’il prit le nom d’Odéon.

Le 18 mars 1799, un incendie dévora la salle qui resta à l’état de ruine jusqu’en 1807 , il fut alors reconstruit sous le nom de théâtre de l’impératrice. A la Restauration, il devient le second théâtre français, mais un nouvel incendie le détruisit le 20 mars 1818, le théâtre tel qu’il existe aujourd’hui fut rapidement reconstruit et reprit le nom d’Odéon en 1824. Casimir Delavigne y fit représenter plusieurs pièces avec un grand succès.

En 1825, le directeur Bernard fit de l’Odéon un théâtre lyrique, mais en 1828, l’opéra disparut et fut de nouveau remplacé par la tragédie et la comédie jusqu’en 1830, il devint alors une salle de passage .

Toutefois, comme la nécessité d’une succursale du théâtre français, dans le quartier des Écoles, se faisait sentir, il ressuscita le 18 avril 1841, avec ses privilèges.

Pendant le siège de Parisien 1870-1871, l’Odéon fut transformé en ambulance, et lors du mouvement communaliste, en mai 1871, la façade reçut des obus et fut endommagée.

Voici ce que l’on pouvait lire en 1909 sur le Théâtre de l’Odéon:

la salle de l’Odéon est une des plus vastes de Paris et son acoustique est renommée, le Directeur est  André Antoine, l’administrateur général Mr A. Faure, le Secrétaire général Mr F. H. Michel, le Directeur de la Scène M. Gaillard.

l’Odéon (Théâtre National) se trouve place de l’Odéon et le numéro de téléphone pour les location est le : 811-42.

Quelques mots et renseignements sur les locations et abonnements en 1909 au Théâtre de l’Odéon.

1° Les abonnements aux Matinées-Conférences du Jeudi comportaient douze représentations, commençant en octobre pour finir en mars ou avril, les conditions d’abonnement étaient les suivantes

Prix d’une Place : La Place-
Baignoires 40 fr / Fauteuils d’orchestre  30 fr /  Parterre  15  fr /  Avant-scènes balcon  40 fr / Premières loges  40 fr   /Fauteuils balcon 1er et  2e rang  30 fr  / Avant-scènes 1er galerie 20 fr  / Loges 1er galerie face et coté 20 fr  / Fauteuils 1er et 2egalerie 1er et 2e rang  20 fr

Il fallait rajouter 10 fr pour les premières places et 5 fr à partir de l’avant scène pour les abonnements aux Soirées du Lundi, qui avaient lieu tous les quinze jours et comportait deux séries de quinze représentations chacune, qui commençaient  en octobre pour finir en mai.

Voici le Plan du Théâtre de l’Opéra en 1909 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Plan du théâtre de l'Odéon en 1909 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Plan du théâtre de l’Odéon en 1909 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 

 

 

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Le Paris de 1900 – Sur le Pont Alexandre III

07-08 arrt- Le pont Alexandre III- éditeur GBRR- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

07-08 arrt- Le pont Alexandre III- éditeur GBRR- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

307 – Paris – Sur le Pont Alexandre III

éditeur – G.B.R.R

dos séparé -non circulé

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Le photographe s’est placé sur le pont pour photographier au premier plan cet homme au chapeau melon, était-il dans le septième ou Huitième arrondissement de Paris, difficile à dire car le pont Alexandre III traverse la Seine entre ces deux arrondissements.

C’est en 1896 que le tsar Nicolas II de Russie posera la première pierre que ce qui deviendra pour l’exposition universelle de 1900 l’une des plus belles réalisations encore existantes aujourd’hui à Paris.

On avait créé deux agences distinctes ayant chacune ses attributions et ses chefs, mais qui n’en devaient pas moins être à tous moments en rapport l’agence des ingénieurs et l’agence des architectes.

Dans la première, MM. Resal et Alby ont eu a s’occuper de la partie technique; ce sont eux qui ont dû chercher la forme précise à donner à l’arche du pont et trouver les dimensions exactes qu’il fallait attribuer à chaque pièce de fer. Ils ont eu a procéder à la confection des cahiers des charges des différentes adjudications, il leur a fallu veiller jusqu’au dernier jour à la parfaite exécution des travaux.

Le rôle de MM.Cassien-Bernard et Cousin, qui ont dirigé l’agence d’architecture, était tout autre, il consistait à régler  la partie décorative et monumentale, c’est à eux que revenait le soin d’harmoniser les lignes générales du monument par un judicieux emploi de la pierre et du bronze dans le but d’augmenter la majesté de l’ouvrage sans l’alourdir.

ils ont eu à installer l’atelier de moulage où l’on a exécuté en glaise toute les parties d’ornementation avant de les envoyer à la fonte ce sont eux enfin qui ont dû soumettre en premier ressort a l’approbation ministérielles les noms des différents artistes qui ont eu à exécuter les motifs de sculpture, allégories,cartouches, etc.

La construction de la partie métallique du pont Alexandre avait été adjugée à plusieurs sociétés, mais le montage proprement dit s’est fait par les soins de la maison Schneider du Creuset c’est cette Société qui a construit la passerelle mobile ainsi que tout le matériel de manutention. Quant au projet du montage et aux calculs s’y référant, ils ont été établis par M. Rochcbois, ingénieur du Creuset.

Le pont Alexandre III contribue dans une large mesure à l’ornementation de Paris, il n’est pas seulement un pont dans le sens vulgaire du mot, il est encore un monument en dehors du travail technique fort difficile à concevoir et à exécuter, on a cherché par tous les moyens possibles à lui donner une valeur architecturale.

Sur les sept millions qu’a coûté le pont Alexandre III, un million avait été attribué aux architectes, MM. Cassien-Bernard et Cousin leur mission était d’un genre particulier puisqu’ils avaient à faire un monument avec un ouvrage dont ils n’étaient pas les auteurs.

la partie métallique du pont leur avait été imposée tant comme formes que comme dimensions, ce chapitre étant du ressort des ingénieurs, ils n’avaient donc pas à intervenir dans la construction proprement dite on leur a donné un pont et on leur a demandé de le décorer.

L’architecture du pont, peut se diviser en deux parties distinctes, celle qui est relative à la partie métallique et celle qui a rapport aux culées la seconde est de beaucoup la plus importante.

La balustrade et les candélabres contribuaient grandement à la décoration, ces derniers sortaient de la maison Barbedienne, les dessins étaient de M. Gauquié,  aux extrémités du tablier nous avons des vases ornés d’enfants du plus charmant effet, par M. Dagonet.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de Parville édition Maison Masson et Cie

 

 

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Paris – Vieux Montmartre – La rue Saint-Vincent en 1900

18arrt-Paris-Vieux Montmartre-la rue Saint-Vincent - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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 205  –   Paris – Vieux Montmartre – La rue Saint-Vincent

éditeur P.P.C Paris

dos simple – circulé à découvert en 1906

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Restons à Paris dans le XVIIIe arrondissement.

Ancienne voie de la commune de Montmartre, la rue Saint-Vincent commence rue de la Bonne et finit Rue Girardon et place Constantin-Pecqueur.

Elle provient d’un sentier mentionné en 1325, c’était la « sente » du jardin de l’Abbesse, en 1672 elle est mentionnée comme chemin et en 1825 elle devient le chemin des Ruelles Saint-Vincent, du prénom d’un certain Compoint (propriétaire).

Le célèbre chansonnier Aristide Bruant (1851/1925) habita au numéro 30 de cette rue et composa en 1909 la célèbre chanson rue Saint-Vincent (ou Rose Blanche).

Mais bien sûr d’autres chansons parlent de la rue Saint-Vincent, comme celle écrite en 1955 par Jean Renoir sur une musique de Georges van Parys pour le film French Cancan, cette complainte de la butte sera interprétée par de nombreux chanteurs et chanteuses … mais j’ai choisi l’interprétation de serge Mouloudji

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