Les Belles Fontaines de la nationale 7 – Juvisy-sur-Orge

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21  Juvisy – sur – Orge  –  Les Belles Fontaines

éditeur ND Phot

Dos séparé – non circulé

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Si aujourd’hui vous voulez prendre la même place que ce Monsieur admirant les fontaines, je vous recommande de prévenir une ambulance et les pompiers avant .. car cette petite route de Fontainebleau pavée et tellement agréable est en fait aujourd’hui la nationale 7 où des milliers d’automobilistes passent chaque jour.

Au XVIIIe siècle, Louis XV décide de détourner la route Royale, qui relie Paris à Lyon en traversant le bourg de Juvisy.

La côte est si raide que les calèches y patinent et pour réaliser cette déviation, il faut remblayer le coteau et construire un pont pour franchir l’Orge.

L’ouvrage, bâti entre 1725 et 1728, est hors du commun, en plus de l’arche supérieure, sept petites arches assurent la solidité de l’ensemble sur un secteur très pentu.

Sur le pont, deux magnifiques fontaines donnent son nom à l’ouvrage, en haut de ces fontaines un globe aux armes de France, soutenu par un groupe d’enfants, avec trophées à la gloire du roi.

Ce monument sera restauré en 1813 sous le règne de Napoléon le grand, elles seront déplacées en 1970 pour permettre l’élargissement de la nationale 7, pour se retrouver installées dans le parc Ducastel de la Mairie de Juvisy.

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Paris – Bois de Boulogne – Le Sentier de la Vertu

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1636 – Paris – Bois de Boulogne – Le sentier de la Vertu 

édition Aqua Photo : LV & Cie, Paris

Dos séparé – non circulé

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Le sentier de la vertu était ‘en autre’ comme beaucoup d’endroits du bois de Boulogne  des lieux de rencontres et de rendez-vous galants.

Cet endroit a inspiré de nombreux peintres comme Van Dongen qui peint en 1913 « le sentier de la vertu » et les cavaliers au bois en 1920.

J’ai en ma possession le livre « Paris Nouveau Paris Futur  » de la librairie Jacques Lecoffre écrit par Victor Fournel, dans ce livre l’écrivain décrit le Paris de 1868 et fait un constat sans concessions du nouveau Paris et des transformations apportées par le Barron Haussmann.

Voici un passage de ce livre (page 117), où Victor Fournel fait un constat du bois de Boulogne et une prédiction de ce que deviendra un jour cet endroit… Vous allez voir qu’il ne s’est pas trompé de beaucoup…! 

Mais je n’ai garde de médire des travaux qui ont transformé et rogné le bois de Boulogne ! Jamais œuvre ne fut mieux appropriée à sa destination. On l’a fabriqué tel qu’il le fallait pour les goûts et les besoins de ses habitués. La ville de Paris a interrogé le bois, avec une variante au proverbe : «Dis-moi qui tu hantes, et je te dirai ce que tu dois être.» La mare aux Biches et le parc aux Daims sont faits à souhait pour les rêveries de ces messieurs et de ces dames ; la route du lac contient tout ce qu’il faut de nature pour les chevaux de notre jeunesse dorée, et les crinolines à la mode trouvent un théâtre digne d’elles dans le rond des cascades.

Longchamp, le turf, le pré Catelan, le parc de la société d’acclimatation, l’hippodrome, complètent les délices de ce jardin d’Armide, rendez-vous favori du jockey-club des deux sexes.

« On peut prévoir le moment où, grâce à cette mystérieuse loi de déplacement qui entraîne toutes les villes en les faisant glisser, comme des fleuves, d’orient en occident, c’est-à-dire dans un sens contradictoire au mouvement de rotation de la terre, le bois de Boulogne se trouvera en plein dans l’enceinte de Paris, et peut-être en deviendra le centre.

Alors on le découpera en tranches, qu’on vendra fort cher, comme le parc des Princes, le domaine du Raincy ou le hameau de Saint-Cloud ; et des hôtels se dresseront à tous les points pittoresques, pour exploiter la vue des lacs et de la grande cascade, comme ceux qu’on trouve au bord du Léman ou devant la chute du Rhin. »

 

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Villa Draveil – Avenue des Marronniers dans les années 1900

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Villa Draveil – Avenue des Marronniers

Éditeur. Ledouble  –  Simi-Bromure A.Breger,9 rue Thénard, Paris (Déposé)

Dos séparé – circulé à découvert en 1912
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Nous voici avenue des Marronniers (aujourd’hui Émile Fruchard) à l’angle de la rue Jean-Jacques Rousseau.

Draveil dans les années 1910 est une ville de Seine-et-Oise située à 11 kilomètres de Corbeil, le nombre des habitants est de 2924 administrés par le maire Monsieur Aubeau.

Citons quelques noms des hôtels de l’époque qui peuvent rappeler des souvenirs à certains ; L’hôtel de Gibraltar; L’hôtel La Preuvote; L’hôtel Jouanneau qui était situé Villa Draveil; L’hôtel Mathubert situé aussi à Villa Draveil et l’hôtel Ponelle.

Aujourd’hui dans la rue Jean Jacques Rousseau habite un grand cinéaste et musicien…je ne peux que vous donner son prénom … Éric …!

Comme d’habitude un petit tour avec Google-Maps et un petit montage photo pour voir comment est cette avenue des marronniers 100 ans après.

Draveil – l’avenue des Marronniers 100 ans après – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Juvisy-sur-Orge-Les Belles Fontaines route de Fontainebleau

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Juvisy – Les Belles-Fontaines, route de Fontainebleau

éditeur M.A – Paris

Dos séparé-circulé à découvert en 1904

Continuons notre balade dans l’Essonne et plus précisément route de Fontainebleau à Juvisy-sur-Orge.

Au XVIIIe siècle, Louis XV décide de détourner la route Royale, qui relie Paris à Lyon en traversant le bourg de Juvisy.

La côte est si raide que les calèches y patinent et pour réaliser cette déviation, il faut remblayer le coteau et construire un pont pour franchir l’Orge.

 L’ouvrage, bâti entre 1725 et 1728, est hors du commun, en plus de l’arche supérieure, sept petites arches assurent la solidité de l’ensemble sur un secteur très pentu.

Sur le pont, deux magnifiques fontaines donnent son nom à l’ouvrage, en haut de ces fontaines un globe aux armes de France, soutenu par un groupe d’enfants, avec trophées à la gloire du roi.

Ce monument sera restauré en 1813 sous le règne de Napoléon le grand, elles seront déplacées en 1970 pour permettre l’élargissement de la nationale 7, pour se retrouver installées dans le parc Ducastel de la Mairie de Juvisy.

Depuis, des milliers d’automobilistes passent chaque jour sur ce pont, sans soupçonner une seconde que ce trésor architectural est classé monument historique depuis près d’un siècle.

Voici une vue Google-Maps une bonne centaine d’années après l’édition de cette carte postale.

je n’ai pas pu m’empêcher de faire un petit montage photo pour voir si ces statues auraient encore fière allure à leur place initiale.

Juvisy-sur-orge-les-belles-fontaines-100-ans-apres – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Source : Le Parisien du 21.01.2012
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Juvisy-sur-Orge – La pyramide et la route de Fontainebleau

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Juvisy-sur-Orge ( S.-et-O)

La pyramide et la route de Fontainebleau

éditeur E.M  ( Malcuit )

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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On peut difficilement imaginer que cette petite route de 1900 est aujourd’hui la nationale 7 .

  La seule chose qui reste de cette époque est cette pyramide et l’immeuble à droite de la carte, élevée en 1740 cette pyramide rappelle que cet endroit a servi en 1669 à l’abbé Picard de point de repère pour effectuer la mesure de la terre.

Cela paraît difficile à croire mais l’abbé Picard en 1669 a comme mission de déterminer avec précision la mesure de la terre.

Pour réaliser ses calculs, il prend comme base de référence la route de Paris à Fontainebleau entre Villejuif et Juvisy

Les mesures prises par triangulation par l’abbé Picard seront entre 111 et 112 kilomètres pour un degré de latitude, il en déduira ensuite la dimension du méridien donc du rayon de la terre (6 372 km).

Une petite idée de cet endroit avec google Maps 100 ans après .

Des milliers d’Essonniens passent devant cette pyramide tous les jours ..mais combien de personnes ont fait attention à cette pyramide installée à cet emplacement depuis plus de 3 siècles ?

la Pyramide de Juvisy 100 ans après



 

 

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