CPA Tout Paris-Caserne des Tourelles- 141 Boulevard Mortier

Tout Paris caserne des Tourelles - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris

332 – Caserne des Tourelles 

Boulevard Mortier (xxe arrt)

Collection F.Fleury

Dos séparé -circulé à découvert le 02/03/1905

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Nous voici devant la caserne des Tourelles située Boulevard Mortier, le boulevard commence 46 rue de Belgrand et place de la porte de Bagnolet et fini avenue Gambetta et 2 avenue de la porte des Lilas.

Cette caserne des Tourelles a été construite en remplacement de la caserne de la Courtille et inaugurée en 1881 avec l’arrivée de trois bataillons du 104éme régiment de ligne.

Malheureusement cette caserne a servi aussi pendant la seconde guerre mondiale comme centre de séjour surveillé pour de très nombreuses personnes envoyées par la suite à Drancy et dans d’autres camps.

En moyenne 500 occupants attendaient leur transfert dans cette caserne dans des conditions sanitaires et humaines épouvantables, le « centre » ne fermera malheureusement quand juillet 1944 juste 1 mois avant la libération de Paris.

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Une vue avec google maps de la caserne 100 ans après !

Caserne des Tourelles 100 ans apres

 

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6 réflexions sur « CPA Tout Paris-Caserne des Tourelles- 141 Boulevard Mortier »

  1. j’ai frequenté cette caserne de Septembre 1953 à Septembre 1954 en tant
    qu’opérateur radio au sein du G.T 523 faisant parti du 121eme régiment de transport stationné à MONTHLERY et j’aimerai bien avoir des nouvelles d’anciens copains

  2. Bonjour et merci pour votre commentaire
    je laisse votre message…on ne sait jamais si vos anciens copains lisent ce message ils pourront toujours prendre contact avec vous
    Cartophilement
    Pascal

  3. Bonjour Xavier et merci pour cette information
    D.G.S.E – Direction générale de la sécurité extérieure … notre CIA à nous.
    Sécurité oblige… Pour pénétrer dans cet ensemble de bâtiments hypers sécurisés, mieux vaut montrer patte blanche, gardes postés à l’entrée et détecteur de métaux, avant d’arriver sans une vaste cour intérieure mêlée d’immeubles de brique du XIXe siècle et bâtiments plus modernes le tout entourés par diverses antennes et paraboles, c’’est dans cet endroit que travaille une bonne partie des 4.500 agents de l’État rattachés à la DGSE.
    Cartophilement
    Pascal

  4. Les jeunes requis du STO transiteront par la Caserne MORTIER avant de partir pour l’Allemagne.
    J’ai essayé de reconstituer le terrible parcours de deux parents en Allemagne.
    Devenir UN PASSEUR DE MÉMOIRE, pour lutter contre l’oubli et le déni, c’est manifester la volonté de transmettre une parole à construire, en portant l’espoir, avec les générations à venir, que la peur ou la haine de l’autre ne se traduise plus par des actes relevant du registre de la folie.
    1ère Partie : LA DÉPORTATION – Les jeunes du S.T.O. à BERLIN
    « LA PLUS GRANDE ENTREPRISE D’ESCLAVAGE QUE LE MONDE AIT CONNU », ce sont les paroles du Général RUDENKO au PROCÈS DE NUREMBERG.
    A partir de septembre 1942, PÉTAIN et LE GOUVERNEMENT de LAVAL livrent la jeunesse française aux NAZIS.
    • Le travail obligatoire est institué en Europe de l’Ouest par un Anordnung de Sauckel du 7 mai 1942. Sauckel demande 250.000travailleurs supplémentaires avant la fin du mois de juillet. Face à cette exigence, Laval cherche à gagner du temps pour trouver des moyens d’échange.
    Il propose le système de la « Relève » consistant à libérer un prisonnier de guerre pour trois départs en Allemagne de travailleurs libres; cette «Relève» est instituée et annoncée dans un discours du 22 juin 1942.
    Dans le même discours, Laval proclame « je souhaite la victoire de l’Allemagne ». Dans une lettre envoyée le même jour au ministre allemand des Affaires étrangères, Ribbentrop, Laval place cette politique de la Relève dans le cadre d’une participation de la France à l’effort de guerre allemand contre le bolchevisme, au travers de l’envoi de travailleurs.
    Le gouvernement de Vichy, portant la responsabilité de la réquisition des travailleurs français, n’avait aucune garantie de l’échange de ceux-ci contre le retour de prisonniers détenus en Allemagne. C’était l’argument fallacieux qu’ils avaient employé pour masquer leur asservissement à l’occupant. On peut découvrir dans le texte issu du document ci-joint la cruauté des méthodes employées : c’est une prise d’otage organisée par le gouvernement de LAVAL.
    Les documents de famille présentés ici permettent de suivre le parcours de jeunes (les classes 1920, 21 et 22) ouvriers qualifiés dans la production aéronautique, et de leurs compagnons venus de différents pays.

    Les jeunes français, chaudronniers, techniciens, cadres, tourneurs avaient été arrêtés sur leur lieu de travail ou bien convoqués, notamment chez Air-Équipement à Bois Colombes (France) le 03/12/1942 :
    AIR-EQUIPEMENT Aviation – Automobile, 78 rue des Minimes, Bois Colombes.
    Le service du Personnel à Monsieur M.
    Aujourd’hui 3 décembre, à 11h50, la Gendarmerie allemande est venue arrêter un certain nombre d’ouvriers, choisis au hasard, et qui séjourneront à la Caserne Mortier, Bd. Mortier, à PARIS, en attendant que 16 autres ouvriers désignés par l’Inspecteur du Travail pour partir en Allemagne viennent les remplacer. Il importe donc, en toute justice, que les désignés officiellement par l’Inspecteur du Travail, aillent immédiatement, munis de leurs bagages, remplacer leurs camarades. Au dos, figurent deux listes :
    – La liste numéro 1, comporte le personnel arrêté , parmi lequel se trouvent MMrs Gouel Roger, Naillaud Jean, Nicaud Maurice, Prochin Mar, qui figurent sur la liste de l’Inspecteur du Travail. Pour ceux-ci, la famille devra porter à la caserne Mortier les bagages des intéressés, pour partir en Allemagne.
    – La liste N°2 comporte les ouvriers désignés par l’Inspecteur du Travail pour partir en Allemagne et qui doivent dégager leurs camarades.
    Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.
    G. BOISSENS
    En 1942, l’administration française contraint tous les hommes de 20 à 40 ans à travailler pour la machine de guerre nazie. Les secteurs visés étaient la production d’armes, la métallurgie et l’aéronautique.
    Archives famil.1 http://www.disons.fr/?p=44561
    Archives famil.2 http://www.disons.fr/?p=44788

  5. La caserne Mortier, citée par Hélène Berr dans son journal écrit avant sa mort en déportation en 1944, fut également le lieu de détention et d’enfermement des jeunes français contraints par Laval à partir travailler en Allemagne.
    Devenir UN PASSEUR DE MÉMOIRE, pour lutter contre l’oubli et le déni, c’est manifester la volonté de transmettre une parole à construire, en portant l’espoir, avec les générations à venir, que la peur ou la haine de l’autre ne se traduise plus par des actes relevant du registre de la folie.
    J’ai essayé de reconstituer le parcours de deux parents proches, lors de leur transfert de la caserne Mortier en Allemagne Nazie.
    Archives famil.1 http://www.disons.fr/?p=44561
    Archives famil.2 http://www.disons.fr/?p=44788

    1ère Partie : LA DÉPORTATION – Les jeunes du S.T.O. à BERLIN
    « LA PLUS GRANDE ENTREPRISE D’ESCLAVAGE QUE LE MONDE AIT CONNU », ce sont les paroles du Général RUDENKO au PROCÈS DE NUREMBERG.
    A partir de septembre 1942, PÉTAIN et LE GOUVERNEMENT de LAVAL livrent la jeunesse française aux NAZIS.
    • Le travail obligatoire est institué en Europe de l’Ouest par un Anordnung de Sauckel du 7 mai 1942. Sauckel demande 250.000travailleurs supplémentaires avant la fin du mois de juillet. Face à cette exigence, Laval cherche à gagner du temps pour touver des moyens d’échange.
    Il propose le système de la « Relève » consistant à libérer un prisonnier de guerre pour trois départs en Allemagne de travailleurs libres; cette «Relève» est instituée et annoncée dans un discours du 22 juin 1942.
    Dans le même discours, Laval proclame « je souhaite la victoire de l’Allemagne ». Dans une lettre envoyée le même jour au ministre allemand des Affaires étrangères, Ribbentrop, Laval place cette politique de la Relève dans le cadre d’une participation de la France à l’effort de guerre allemand contre le bolchevisme, au travers de l’envoi de travailleurs.
    Le gouvernement de Vichy, portant la responsabilité de la réquisition des travailleurs français, n’avait aucune garantie de l’échange de ceux-ci contre le retour de prisonniers détenus en Allemagne. C’était l’argument fallacieux qu’ils avaient employé pour masquer leur asservissement à l’occupant. On peut découvrir dans le texte issu du document ci-joint la cruauté des méthodes employées : c’est une prise d’otage organisée par le gouvernement de LAVAL.
    Les documents de famille présentés ici permettent de suivre le parcours de jeunes (les classes 1920, 21 et 22) ouvriers qualifiés dans la production aéronautique, et de leurs compagnons venus de différents pays.

    Les jeunes français, chaudronniers, techniciens, cadres, tourneurs avaient été arrêtés sur leur lieu de travail ou bien convoqués, notamment chez Air-Équipement à Bois Colombes (France) le 03/12/1942 :
    AIR-EQUIPEMENT Aviation – Automobile, 78 rue des Minimes, Bois Colombes.
    Le service du Personnel à Monsieur M.
    Aujourd’hui 3 décembre, à 11h50, la Gendarmerie allemande est venue arrêter un certain nombre d’ouvriers, choisis au hasard, et qui séjourneront à la Caserne Mortier, Bd. Mortier, à PARIS, en attendant que 16 autres ouvriers désignés par l’Inspecteur du Travail pour partir en Allemagne viennent les remplacer. Il importe donc, en toute justice, que les désignés officiellement par l’Inspecteur du Travail, aillent immédiatement, munis de leurs bagages, remplacer leurs camarades. Au dos, figurent deux listes :
    – La liste numéro 1, comporte le personnel arrêté , parmi lequel se trouvent MMrs Gouel Roger, Naillaud Jean, Nicaud Maurice, Prochin Mar, qui figurent sur la liste de l’Inspecteur du Travail. Pour ceux-ci, la famille devra porter à la caserne Mortier les bagages des intéressés, pour partir en Allemagne.
    – La liste N°2 comporte les ouvriers désignés par l’Inspecteur du Travail pour partir en Allemagne et qui doivent dégager leurs camarades.
    Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.
    G. BOISSENS
    En 1942, l’administration française contraint tous les hommes de 20 à 40 ans à travailler pour la machine de guerre nazie. Les secteurs visés étaient la production d’armes, la métallurgie et l’aéronautique.

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