M.POINCARÉ
Président de la république
Sur le front des Troupes ,observant la Bataille
PRÉSIDENT POINCARÉ
On the Front by the Troops
édition : ELD ( Ernest Louis le Deley)
Dos séparé -Non circulé
Auxon – Place de l’Église
Simi-bromure A.breger frères
Dos séparé – non circulé
Auxon en 1911 , petite commune d’environ 1 100 habitants , située à 28 kilomètres de Troyes et 197 kilomètres de Paris.
Le maire à cette époque est Monsieur Druot et le notaire est Monsieur Laloue .
Citons quelques noms en souvenir des commerçants et artisans de cette époque qui ont fait la vie de cette commune , les Bouchers : Blondeau et Léger , les Boulangers : Mocquery et Pretat , le Cordenier : Gaulin , les épiciers Quincaillers Mercerie : Baudoin , Cosson , Huet , Laloi , Oudin , Truchy , vacherat .
la Fromagerie : Roger -Menneret , les Limonadiers : Callefi , Cuisin , les menuisiers : Haran , Lespagnol ,Meunier , Liniger .
La liste est encore longue et les noms manquants seront mis sur une autre carte de cette ville.
Vous avez peut être un ancêtre dans ces listes de noms que j’écris en postant mes cartes postales et si ,pendant 10 secondes vous avez une pensée pour ces gens ,mon but sera atteint !
310 Berck Ville – Corderie – Allongeage du Filet
ND.Photographe
Imp Phot.Neurdein et Cie -Paris
Dos simple -circulé à découvert
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Dans les années 1900,Berck sur Mer vit directement ou indirectement de la pêche ,sur cette carte postale les cordiers sont au travail .
Voilà ce qui est écrit sur Berck sur mer en 1901, l’industrie de la pêche occupe environ 150 bateaux montés par 900 hommes, situé à 14 kilomètres de Montreuil et à 223 kilomètres de Paris
le nombre d’habitants est de 7 039 et le Maire est Monsieur Parmentier (O) .
Berck sur mer est une station de canot de sauvetage et ne possède qu’une rade foraine, ou le fond est de très bonne tenue, le port très petit assèche à chaque marée mais l’échouage n’offre pas de danger.
La plage,sur une étendue de 15 kilomètres n’est formée que de sable fin et pendant la belle saison cette station balnéaire est visitée par un très grand nombre d’étrangers.
Voici les noms des cordiers installés à Berck en 1900 : Beauvois (eugéne) , Colbert (J.B) , Dacquet (Pierre-Pascal) , Debray , Macquet (Léon) , Macquet ( Pierre), Malingre (E).
Allez un petit plus avec les marchands de Chanvre à Berck sur Mer, établissement Colbert (Frères)et établissement Macquet (L).
Paris – jardin des Tuileries – Charmeur d’Oiseaux
éditeur : J.H ( J.Hauser)
Dos séparé – circulé à découvert en 1912
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L’éditeur et photographe de cette carte est J.Hauser ,on lui doit des centaines de clichés qui ont servi à de nombreuses séries très connues , par exemple la série Vieux Paris , les sapeurs pompiers de Paris , les femmes cochères et bien d’autres encore .
Son terrain privilégié sera Paris et la série la plus représentative de son talent restera pour moi les 32 cartes de la série : « Les petits métiers de Paris » avec des top cartes comme le montreur d’ours ,le chasseur de rats dans les égouts de Paris et bien d’autres cartes de cette série.
Malheureusement ,cette carte qui représente un petit métier des années 1900 ne fait pas partie de cette mythique série .
Être charmeur d’oiseaux en 1900 était un moyen pour certains exclus de la société de vivre de leur talent en réclamant quelques piécettes aux promeneurs et touristes de la capitale .
143 – Le Repos Hebdomadaire
Les Déjeuners sur l’herbe
E.Faciolle,ohoto-édit;Le Perreux
Dos séparé -circulé à découvert en 1911
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Après un rude combat contre le patronat ,les ouvriers peuvent enfin profiter de leur dimanche pour respirer l’air pur de la campagne proche de Paris ,sur cette carte nous sommes certainement sur les bords de Marne : (Perreux ,Champigny ,Nogent ,etc !)
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*Trente ans avant les congés payés arrachés par la grève généralisée lors du Front populaire, la CGT obtient enfin le dimanche chômé.
Mais aujourd’hui c’est le lundi de Pentecôte que les pouvoirs publics suppriment.
Le 13 juillet 1906, le Parlement vote la loi Sarrier, instaurant le repos dominical obligatoire de 24 heures pour les ouvriers et les employés de commerce. Mais la bataille fut rude pour obtenir cette avancée, parfois même contre des personnes inattendues.
Ce combat se situe dans le contexte de l’abaissement du temps de travail. La loi du 30 mars 1900, appliquée à partir de 1904, instaure la semaine de 60 heures.
Nous sommes encore loin des quinze jours de congés payés de 1936, mais le dimanche chômé est le bienvenu, d’autant qu’il revient de loin. Ce repos dominical avait été précédemment instauré le 18 novembre 1814, sous la pression de l’Église qui souhaitait que les travailleurs puissent se rendre à la messe du dimanche matin. Mais, le 12 juillet 1880, cette loi est abrogée par des députés anticléricaux bornés qui n’ont pas compris qu’ils renvoyaient ainsi à l’atelier des ouvriers brisés par la fatigue.
Pourtant, le grand penseur anarchiste, Proudhon, peu soupçonnable de «jésuiterie curaillonne», avait publié une brochure au titre évocateur: «De la célébration du dimanche considérée sous les rapports de l’hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité». Dans la même veine, le docteur Féré écrivait à cette époque: «Le repos hebdomadaire autorise une restauration des poumons, un rétablissement de la circulation sanguine et de l’activité sensorielle, un apaisement du système nerveux, une reviviscence des capacités d’attention et de raisonnement logique. Le respect du dimanche désamorce le surmenage.»*
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*Texte : Force Ouvrière Hebdo n°2776*