Carte postale de1900 – Épinay sur Orge – Grande rue

Epinay sur Orge - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Épinay-sur-Orge – La Grande Rue

édition de l’orge, A. Thévenet, Savigny  – 22

Dos simple – circulé à découvert en Août 1904

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Les grandes rues de 1900 sont bien souvent aujourd’hui nos petites rues marchandes de notre ville actuelle, c’est le cas à Savigny-sur-Orge et dans bien d’autres villes de l’Essonne et de France.

À droite sur cette carte postale on peut lire à la loupe « bureau de poste et télégraphe », un peu plus loin , des promeneurs et marchands attendent tranquillement devant le bel attelage que le photographe en finisse avec cette photo.

Cette portion de la grande rue d’Épinay-sur-Orge est « toute proportion gardée » ce qui ressemblerait le plus à ce que l’on pouvait voir en 1900 dans cette rue.

Pour le reste de la rue les promoteurs immobiliers sont passés par là ,comme dans bien d’autres  centres villes de l’Essonne !!

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Une petite vue google maps 100 ans après de cet endroit de la Grande rue d’Épinay-sur-Orge

Epinay sur Orge la grande rue 100 ans après

 

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Carte postale TOUT PARIS – Le Faubourg du Temple

Tout Paris - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris  ( carte colorisée )

1140 – Le Faubourg du Temple (Xe , XIe, XIXe et XXe arrt )

Prise du Boulevard de la villette

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Comme très souvent dans cette série Tout Paris de la collection F. Fleury, nous avons le droit à une belle prise de vues du photographe.

L’animation est grande au croisement du faubourg du temple et du Boulevard de la Villette, en premier plan l’arrivée de deux tramways qui se suivent.

À droite en agrandissement la carte (cliquez dessus) on remarque une fontaine Wallace.

Papa m’a souvent raconté cette histoire ; un jour de marché aux puces un clochard adossé devant une de ces fontaines avec devant lui trois ou quatre bricoles à vendre s’est vu proposer par un Américain de lui acheter cette fontaine, étant persuadé que cette fontaine était à vendre.

 Le clochard saisissant la naïveté de ce touriste demanda un acompte pour bloquer la vente en attendant l’enlèvement de l’objet, bien sûr, le clochard prit ses jambes à son cou avec l’argent et quand l’Américain revenu sur les lieux s’est aperçu que la fontaine était scellée sur le trottoir, jura certainement qu’on ne l’y prendrait plus!!

 Est-ce une vraie histoire où une histoire inventée … j’aime à penser qu’elle est vraie !!

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Une photo google maps 100 ans après  et un montage photo pour le plaisir

Tout Paris Faubourg du Temple 100 ans apres

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CPA- l’Association des Estropiés de France – Rosin – Carlier

Rosin et Carlier – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Délégués de L’association des Estropiés de France

De Marseille à Paris à pied .  De Paris à Lille, par Reims . De Lille à Paris, par Amiens .

ROSIN (François ) Fondateur  et CARLIER (Émile) son Secrétaire , de l’association des Estropiés de Français.

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Voici quelques lignes sur le périple de l’Unijambiste ROSIN, fondateur de l’association des estropiés de France et d’Algérie. 

Parti à pied le 10 Juillet 1907 de Marseille direction Paris, de Paris direction Lille en passant par Reims.

Départ de Lille, direction la capitale en passant par Amiens.

Boulogne, le Havre et la cote de Bretagne .

Retour à Paris par l’est .

Trajet parcouru en France à pied, 8943 Kilomètres.

 

 

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CPA – Le croiseur cuirassé Dupuy-de-Lôme en 1909

Dupuy de Lôme - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

48  –    Marine Militaire – Le Dupuy-de-Lôme

collection ND Phot

Dos séparé – non circulé

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Pas vraiment, voire pas du tout connaisseur en navires de guerre, voici une carte d’une longue série de cartes postales

Si ce genre de cartes vous plait, laissez-moi un commentaire…  je posterai de temps en temps ses petites sœurs !

Un croiseur cuirassé (1890 – 1910) mis en chantier à Lorient le 4 juillet 1888, et mis à flot le 27 octobre 1890. Il est présent le 20 juin 1895, avec le Hoche et le Surcouf lors de l’inauguration du canal de Kiel. En 1897, il rallie la division navale de la Baltique pour remplacer le Bruix en avarie. Il est intégré à l’escadre du Nord de janvier à octobre 1898. On le retrouve à Cronstadt en mai 1902, où il porte la marque du Président de la République Emile Loubet. Après un grand carénage à Brest, il fait un séjour au Maroc, et arrive le 14 septembre 1909 à Lorient en provenance de Tanger. Il est alors mis en réserve normale le 22, puis en réserve spéciale le 9 novembre. Désarmé le 1er février 1910, il n’est plus utilisé par la suite.

Le 11 Juillet 1911, il est acquis par la marine péruvienne. Du 23 août 1911 au mois d’avril 1912, une période de travaux a lieu. En mai 1912, le gouvernement péruvien demande d’en retarder la livraison. Le 19 septembre 1912, passe sous pavillon péruvien et il est renommé Commandant Elias Aguirre.

Mais ne sera toutefois jamais livré, suite à l’entrée en guerre. En octobre 1914, l’équipage péruvien est débarqué (il rentrera au Pérou par le cargo péruvien Urumba) les munitions sont débarquées et le croiseur amené au fond du port de Lorient où il reste sans être utilisé, mais reprend son nom de baptême. Les canons sont débarqué en 1915 et envoyés à Ruelle pour transformation au profit de l’artillerie de terre. Après la guerre, il est laissé privé de son armement et de ses agrés au fond de la citadelle de Port Louis, revenant parfois quand il y avait de la place, mouiller en rade de Pan-Mané.

En 1918, il est vendu au gouvernement Belge. Il quitte alors Lorient, sous pavillon belge, le 30 août 1918 pour Bordeaux où il est transformé en cargo d’août 1918 à décembre 1919. Il quitte Bordeaux le 27 décembre 1919, sous le nom de Péruvier, et appareille vers Cardiff où il prend 4 000 tonnes de houille pour le Brésil. Le 5 juin 1920, il est en avarie, avec le feu à bord, à Pernambouco. Le 26 octobre 1920, il revient en Europe remorqué par le Gasconnier (4 186 milles à parcourir soit 35 jours à 5 noeuds). Il est définitivement rayé en 1922.
(Caractéristiques : 6400 t ; 14000 cv ; 114 x 15,7 x 7,9 m ; Plans de Bussy ; En acier ; 20 chaudières du Temple ; 3 hélices ; 480 h ; II.194 + VI.164 + 12).

A lire l’intégralité du texte sur l’excellent  site :      Net Marine

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Le Lama et son petit – Le jardin des Plantes en 1900

Jardin des plantes le Lama – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le Lama et son petit – Le jardin des Plantes

éditeur Künzli 

Dos simple – circulé en 1903

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Situé entre le quai Saint Bernard et la rue Buffon, le jardin était le plus prés de mon quartier de la Bastille.

Dans les années 1930 le Jardin des Plantes avait inspiré Charles Trenet , il composera deux textes magnifiques pour ces deux chansons : C’est un jardin extraordinaire et Un petit oiseau et un petit poisson s’aimaient d’amour tendre.

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l’Éditeur, Künzli et frères.

Certainement l’une des plus grandes maisons d’édition pionnières de cartes postales.

La maison Künzli  avait son siège à Zurich depuis 1896, mais possédait aussi un atelier au 17 rue Richer à Paris.

« J’ai retrouvé aussi que les frères Künzli avaient pignon sur rue en 1909 ,au 11 et 13 rue du Sentier à Paris« 

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On leur doit bien sur les célèbres chomo-lithographies, les Gruss aus et des cartes fantaisies.

Une des  plus connues et célèbres séries est certainement les chomo- lithographies montrant la poste dans plusieurs pays.

Künzli sera l’un des premiers éditeurs à fournir des cartes en phototypie, en éditant de nombreuses cartes régionales et en particulier de Bretagne.

Mais  il éditera aussi de nombreuses séries photographiques parmi lesquelles  quelques unes sont devenues très prisées par les cartophiles, pour n’en citer qu’une, la série « Paris pittoresque «  est certainement une dés plus intéressantes.

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