Carte postale de Saint-Aquilin -Café- établisement G. Le Natur

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Environs de Pacy-Eure : St-AQUILIN –  Établissement G. Le NATUR

éditeur G. Le Natur. St Aquilin

Phototypie C. Jeangette – Paris

Dos séparé – non circulé

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Toute la famille et quelques clients sont au rendez-vous du photographe, c’est un peu normal car l’éditeur et client de cette carte photo n’est autre que le patron de ce café.

Il n’était pas rare à l’époque que les petits commerçants se retrouvent éditeurs tellement le marché des cartes postales était fleurissant.

Le principe en général était très simple, le petit commerçant faisait imprimer le cliché du photographe par un « éditeur imprimeur » établi et le faisait repiquer à son nom étant le payeur de cette commande il en devenait l’éditeur.

C’est ainsi qu’aujourd’hui le nombre des petits éditeurs de cette belle époque est quasiment incalculable.

Mais ces petits éditeurs ne pouvaient rivaliser avec les grands de l’époque et c’est pour cette raison qu’une centaine d’années plus tard ces cartes de petits éditeurs sont recherchées et bien souvent  bien cotées sur le marché de la cartophilie.

Comme dit le dicton « ce qui est rare est cher et ce qui est cher est rare »… et bien voila une des raisons pour laquelle ces cartes sont appréciées des cartophiles.

Tout simplement parce que ces cartes étaient très souvent éditées en petit nombre n’intéressant à l’époque que les habitants de la petite ville ou quelques touristes de passage.

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Voici un agrandissement des personnages sur le devant du café G.NATUR

Détail des personnages du café de Saint Aquilin - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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CPA – L’histoire des Halles Centrales de Paris en 1900

Les Halles Centrales - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – Les Halles Centrales

éditeur B.P Déposé

Le verso (dos) est publicitaire : Aux Voyageurs Articles de voyages ,Maroquineries Fine VICTOR FAHY – 53 Boulevard de Strasbourg Paris

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Voila ce que l’on pouvait lire en 1900 sur les Halles Centrales de Paris.

L’origine des Halles remonte au milieu du XII siècle (1137) ; Louis VI avait crée un marché au blé.Des 1183 Philippe Auguste créait une foire permanente.

Philippe le Bel donna aux constructions une certaine extension ; achevées en 1320 et reconstruites une 1er fois de 1543 à 1572.

Elles comprenaient alors des galeries couvertes et des parties à ciel ouvert ; dans les 1er on vendait les draps, Toiles, Cuirs, Sel , la Marée , les Vins.

Ces anciennes halles ont été remplacées par les halles actuelles, construites de 1854 à 1868 , par Baltard, et comprenant 10 pavillons reliés par des voies couvertes.

La superficie des 10 pavillons est de 25 272 M2, les voies couvertes de 9045 M2, l’ensemble de 34317 M2 .

  Autour des halles se tient le Carreau forain sur une superficie découverte d’environ 32000 M2, ce qui porte à 66317 M2 la superficie totale.

3 pavillons entiers et 3 demi-pavillons sont affectés aux ventes en gros des viandes, de volaille et du Gibier ,de la Triperie, des Primeurs, du Poisson, des huitres, du Beurre, des Œufs et du Fromage.

Le surplus est réservé aux ventes au détail des mêmes denrées. Le carreau Forain est spécialement affecté aux fruits et légumes.

Les denrées vendues dans les pavillons sont expédiées des départements, de l’Algérie et des Colonies.

Toutes les Marchandises reçues au Carreau Forain sont amenées par voitures des communes du départements de la Seine et de la grande Banlieue.

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Voilà une première partie de l’histoire des Halles Centrales de Paris, la suite avec une autre Carte Postale sera intéressante avec des détails et des explications très précises des conditions de vente du Carreau des Forains, de la législation, des mandataires et plein d’autres renseignements de 1900 sur les halles Centrales.

 

 

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Faremoutiers – Hôtel de la Gare de Faremoutiers-Pommeuse

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 Faremoutiers (S.-et-M.)

 Hôtel de la Gare de Faremoutiers-Pommeuse

Éditeur :  Tombe

Dos séparé – non circulé  ( J. Bourgogne,Imp-édit? Château-Thierry )

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L’hôtel de la gare de Faremoutiers-Pommeuse dans les années 1910, à mi-chemin de Pommeuse et de Faremoutiers.

À ma droite la ville de Faremoutiers en 1911, avec ses 895 habitants et son Maire Monsieur Bridou : 2405 habitants (recensement 2007).

A ma Gauche Pommeuse dans les années 1910, avec ses 985 habitants  et son Maire Monsieur Collinet  : 2674 habitants (recensement 2007). 

Si je regarde de prés le bottin de 1911, aucun hôtel n’était mentionné à Faremoutiers, il y a bien des 4 aubergistes : Foulon ; Fourré ; Charbonnier et Picard mais aucun hôtel en tout cas inscrit sur le bottin.

 Par contre à Pommeuse en 1911, pas moins de 3 hôtels sont mentionnés : Gobron ; Jacquot ; Lagarde .

Alors la question est posée à tous les Faremoutais, Faremoutaises et tous les Pommeusiens, Pommeusiennes qui pourraient me dire avec certitude : 

« De quelle commune faisait partie l’hôtel de la gare en 1911 (voir aujourd’hui), merci de me laisser un commentaire »..

Comme cette carte postale n’était pas d’une très grande qualité d’image, voici un gros plan sur les acteurs de ce cliché.

Détails de Faremoutiers - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Une petite Vue Google maps de l’hôtel 100 après 

Faremoutiers-Pommeuse 100 ans après

Et un petit montage photo pour le plaisir

Montage photo Faremoutiers-Pommeuse


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Carte Postale ancienne De Savigny sur Orge, Un aérien Salut

Savigny sur Orge, un aérien salut - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

De Savigny, Un aérien Salut

Édition de l’Orge A. Thévenet, Savigny – Reprod. interd

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

Doux Savigny, très riante campagne

Volant sur les toits et planant sur coteaux;

Delagrange que notre œil accompagne

Sur les ailes de son étrange oiseau

En plein azur,au chant de son hélice

Tente son essor au gré de son caprice

                 S.C

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Voilà le style de carte montage de l’époque, un beau cliché panoramique pris d’une hauteur de la ville et le rajout d’un avion.

Bien sûr les montages photos de l’époque étaient moins performants qu’aujourd’hui, mais ils en existaient beaucoup plus souvent que l’on pourrait le croire.

  Sur cette carte, sans aucun doute possible l’avion est bien détouré sur un beau ciel sans aucun nuage et même quelques formes d’oiseaux sont au rendez-vous !

Mais le détourage des roues de l’avion est beaucoup moins précis, laissant entre les rayons un blanc contrastant avec l’horizon.

Ce genre de travail était un travail trop long et beaucoup plus difficile, alors on laissait ce détail sans beaucoup d’importance pour l’époque.

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Carte Postale Ancienne de Pézarches – Le Lavoir et son éolienne

Pézarches le lavoir - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Pézarches ( S-et-M) . – le lavoir

photo, Pastant

Dos séparé – circulé à découvert

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Pézarches en 1911, situé à 12 kilomètres de Coulommiers et à 2 kilomètres de Touquin, pour aller à la gare il fallait faire 11 kilomètres pour aller à Marles.

160 habitants en 1911, 383 au recensement de 2009, le maire de l’époque était Monsieur Coulplé et aujourd’hui Monsieur Alexandre Denamiel.

Citons le nom de l’agriculteur qui travaillait dans les champs à l’époque où ce cliché a été pris, G. Roland et l’entreprise de battage à la vapeur : Couplé père et fils.

Vous avez certainement remarqué ce drôle d’engin sur le toit du lavoir, bien sûr il s’agit d’une éolienne mais vous avouerez quand même qu’elle est bizarre..

  Au premier coup d’œil on a l’impression qu’il s’agit de roues de vélo, honnêtement je n’ai pas vraiment trouvé de modèle ressemblant à cette éolienne et pourtant les éoliennes à l’époque étaient très souvent utilisées.

Ces éoliennes un peu perdues dans la nature étaient installées pour la plupart du temps pour remonter de l’eau se trouvant à une faible profondeur, alimentant ainsi des lavoirs comme sur cette carte postale ou des citernes et abreuvoirs pour le bétail.

 

 

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