Carte postale Ancienne du Loup et l’Agneau

Le loup et l’agneau – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte postale illustrée colorisée

édition Aqua Photo : LV & Cie, Paris

Dos séparé circulé sous enveloppe le 31 aout 1915

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Le Loup et l’Agneau

La raison du plus fort est toujours la meilleure .
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage
Dit cet animal plein de rage
Tu seras châtié de ta témérité.
Sire, répond l’Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon
Je ne puis troubler sa boisson.
Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?
Reprit l’Agneau, je tette encore ma mère.
Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
Je n’en ai point.  C’est donc quelqu’un des tiens
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l’emporte, et puis le mange
Sans autre forme de procès.

Jean de La Fontaine.

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Square Saint Pierre – Escalier allant au Sacré-Cœur

Square Saint Pierre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

222 – Square Saint Pierre – Escalier allant au Sacré-Cœur

éditeur . LL (Levy Lucien fils )

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Cette carte postale colorisée des Éditions Levy est bien connue des collectionneurs du XVIIIe arrondissement de Paris, elle existe bien sûr en noir et blanc.

Cet escalier a été photographié des centaines voire des milliers de fois par les photographes amateurs ou professionnels.

  Comme il est indiqué sur la légende de cette carte postale, cet escalier peut nous amener au Sacré-Cœur.

Le square Saint-Pierre qui fut imaginé (1880) par l’ingénieur Jean-Charles Alphand ( 1817/1891) est aujourd’hui le square Louise-Michel (1830/1905).

 

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Paris en 1900 – Avenue des Champs-Élysées

Champs Élysées – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

648 – Paris  – Avenue des Champs-Élysées

éditeur CLC

dos séparé – circulé à découvert en 1904

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Le photographe s’est placé au beau milieu des Champs Élysée bien dans l’axe de l’arc de Triomphe pour prendre ce cliché.

L’expéditeur de cette carte postal a rajouté une petite flèche pour nous indiquer « Loubet » … Est-ce vraiment Émile Loubet ? en tout cas l’homme lui ressemble beaucoup.

Pour faire suite à la carte du boulevard Montmartre, voici quelques renseignements de plus sur les conditions des cochers et des clients de cette époque.


I . Le voyageur qui, en montant en voiture,n’avait pas fait connaître au cocher son intention d’être conduit à l’heure, etait présumé avoir pris la voiture à la course.
S’il se faisait conduire à l’heure, il devait d’abord l’heure entière, même si le cocher ne m’était  que 30 minutes.

I I . Il était interdit aux cochers d’offrir, par paroles ou gestes, leurs voitures au public.

I I I . Les cochers étaient autorisés à demander des arrhes (le prix d’une heure à courir après le payement du premier travail), si les voyageurs, les gardaient à leur service.

Ils pouvaient aussi se faire payer d’avance lorsqu’ils conduisaient aux gares, théâtres,bals, concerts et autres lieux de réunion ou de divertissements, où la circulation est difficile et le stationnement, même momentané interdit.

IV. Les cochers n’étaient pas tenus d’admettre plus de voyageurs qu’il n’y avait de places indiquées. 2 enfants de 10 ans pourront toujours remplacer une personne. Un enfant de 5 ans ne compte pas pour un voyageur.

Dans les voitures à strapontin, celui-ci comptait pour 1 ou 2 places suivant ses dimensions.
Ils pouvaient refuser les gens en état d’ivresse ou accompagnés d’animaux, ou ceux dont la tenue pourrait salir la voiture. Ils pouvaient refuser de laisser monter une personne sur le siège.

V. Le cocher d’une voiture dépourvue de galerie pouvait refuser de prendre les bagages des voyageurs. Une valise, un objet porté à la main ne sont pas considérés comme bagages.

VI. Quand un voyageur se faisait conduire à son domicile, il ne pouvait céder la voiture à quelqu’un des siens sans payer d’abord la course accomplie et sans le consentement du cocher.

V I I . Le cocher qui s’arrêtait dans la rue pour « charger » un client, ne pouvait refuser une course trop longue, sous prétexte qu’il va « relayer ».
– Après chaque course, le cocher devait visiter sa voiture et remettre aux voyageurs les objets oubliés.

Si les voyageurs étaient déjà trop loin, les objets devaient être déposés, dans les 24 heures , à la Préfecture de Police.

Il était interdit au cocher de manger sur son siège ou à l’intérieur de sa voiture. En dehors des stations, il lui était interdit de se tenir à l’intérieur de sa voiture. De plus, il lui était défendu de fumer quand sa voiture était occupée.

École des Cochers de Fiacre de Paris était au 137, R. Marcadet (fondée en 1890).

L’enseignement portait : 1/ Sur l’itinéraire des voies de Paris ; 2/ Sur la conduite d’une voiture sur la voie publique ; 3 / Sur les règlements de police applicables aux cochers.
  L’union Fraternelle des Cochers se situait au 16, Boulevard de l’Hôpital.

l’Union Syndicale, des Cochers se trouvait au 237, R. Marcadet et la Chambre Syndical des Cochers, à la Bourse du Travail rue du Château-d’Eau.

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Paris – Carte de la Place de la Bastille – éditeur ELD

Place de la Bastille – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

596 – Paris – Carte de la Place de la Bastille

 éditeur ELD  ( ( Ernest Louis le Deley)

Dos séparé -circulé en 1906

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La place de la Bastille, la place de mon enfance et de mon adolescence avec les réunions de motos et nos courses folles autour de La colonne de juillet.

Mais parlons un peu d’histoire .

« À la gloire des citoyens Français qui s’armèrent et combattirent pour la défense des libertés publiques dans les mémorables journées des 27, 28, 29 juillet 1830. »

Voilà ce que vous pouvez lire en bas de cette de la colonne élevée en commémoration des Trois Glorieuses.

Le 27, 28 et 29 juillet 1830, Paris se révolte et renverse la monarchie de Charles X.

la première pierre de la colonne sera posée le 27 juillet 1831 par Louis-Philippe, mais les travaux ne commenceront réellement qu’en 1835.

Il faudra attendre 1840 pour voir la colonne vraiment terminée et surtout célébrer les dix ans de la révolution accompagnée du transfert solennel des 504 corps victimes de juillet 1830.

Bien sur, la place de la  Bastille sans son génie ne serait pas la Bastille, cette statue de bronze au plus haut de la colonne  représente le Génie de la Liberté réalisée par Auguste Dumont.

 

 

 

 

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Carte Postale Ancienne de Paris – Boulevard Montmartre

Boulevard Montmartre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

285 – Boulevard Montmartre 

Dos simple – circulé à découvert en 1905

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On se rend bien contre sur cette carte postale du boulevard Montmartre ce que pouvait être le trafic des attelages dans le Paris des années 1900.

En 1900 il y avait environ 1 2 000 Cochers  de Fiacre en service journalier dans Paris, sans compter les attelages des particuliers, Tombereaux , charettes et autres attelages de commerces.

N’était pas cocher qui voulaient, un examen  technique avait lieu le matin à la Préfecture de Police (service des voitures). L’examen pratique avait lieu l’après-midi au Marché aux Chevaux (Bd de l’Hôpital).

L’examen en poche les cochers devaient se rendent au dépôt de sa compagnie ou on lui livrait une voiture attelé dont il disposait à sa fantaisie.

Il a droit à un cheval de relais pendant la journée et donnait un Pourboire 25 à 50 .centimes au palefrenier.
 Il remisait son équipage sa journée achevée sans rendre compte des sommes perçues.

 Le lendemain, il versait le tarif moyen fixé par sa compagnie , tarif établi, à la suite de renseignements pris sur le travail exécuté la veille par les Cochers parisiens.

Cette moyenne variait suivant le temps et aussi suivant l’affluence des promeneurs. Elle était inférieure l’hiver, supérieure en été à la normale, sommes qui variaient en 1900 entre 14 et 18 Francs.

Le gain du Cocher était variable. Il lui arrivait de ne pas atteindre la moyenne fixée par la Compagnie,mais on peut évaluer à 8 ou 9 fr.

 Sur ces gains il fallait retirer les prix des contraventions, les Cochers de Paris pouvaient être l’objet de plusieurs contraventions par jour : Droite non suivie, Grossièreté, Rixe, Ivresse, etc.; (Contravention à la loi Grammont.)

Sur une Prochaine carte postale je vous parlerai des conditions et les devoirs du cocher et de son client…!

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