Carte Postale Ancienne -Tout Paris – Rue de Ménilmontant

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Tout Paris

425 – Rue de Ménilmontant(XXe arrt) prise du Boulevard

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

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Le photographe à planté son trépied juste au  croisement du boulevard de Ménilmontant et de la rue du même nom .

Deux cafés brasseries se font face, mais les cafés, buvettes,brasseries, ne manquent pas dans le décor des rues Parisiennes en 1900 et le vin est la boisson la plus courante.

 Pour vous donner une idée, voila une statistique de 1900  : La consommation de vin à Paris en 1860 était de 2100000 hectolitres par an, 40 ans plus tard en 1900 la consommation de vin à doublée, passant à 4400000 hectolitres par an.

Cette quantité de vin était livrée soit par des négociants des entrepôts de Saint Bernard , de Bercy , de Charenton ou arrivait directement le vin des vignobles. 

Il y  avait aussi le petit plus dans certains cafés, comme celui sur la gauche de la carte postale qui annonce fièrement que téléphoner de son établissement est possible !

Quelques petits conseils que l’on pouvait lire en 1900 pour téléphoner , appuyer 2 ou 3 fois assez rapidement sur le bouton d’appel ; décrocher les récepteurs, les porter à l’oreille et écouter.Dés que le téléphone à répondu « Allô » , lui indiquer le numéro de l’abonné demandé.Attendre l’arrivée de celui-ci en maintenant le récepteur contre l’oreille.

Articuler très distinctement , sans élever la voix, en se tenant à 3 ou 5 centimètres de l’appareil.

La conversation terminée , raccrocher les récepteurs et appuyer 1 ou 2 fois sur le bouton d’appel pour avertir que la ligne est libre.

 

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Fontainebleau – Café-Hotel-Tabac de la Gare

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Avon – Fontainebleau – Café-Hotel-Tabac de la Gare – téléphone  59-06

Cliché Esparcieux

Dos simple – non circulé

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Hier, j’ai posté une carte abimée par le temps et par l’humidité.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui ,cette carte est dans un état proche de la perfection,même si cette carte est plus récente (d’une trentaine d’années ) ce n’est pas le fait de cette conservation .

Premièrement cette carte n’a pas circulé se qui veut dire qu’elle n’a pas été postée ,ni sous enveloppe ni à découvert (sans enveloppe), ce qui fait que cette carte n’est pas usée par le fait d’avoir  passée  entre plusieurs mains.

Deuxièmement cette carte est restée à l’abri de l’humidité pendant des décennies ,certainement achetée  pour être un jour postée elle est restée bien tranquillement dans son enveloppe papier et rangée au fond d’une boite à chaussures ou à gâteaux.

Voila une petite explication pour l’état de conservation de cette carte mais il y en a d’autre (collectionneur ,stock récupéré d’une imprimerie et d’éditeurs ou de marchands de carte ..etc).

En plus de son état, cette carte est vraiment sympa ,les buvettes ,cafés ,restaurants sont toujours appréciés et recherchés  par de nombreux cartophiles ,ce qui donne une cote toujours assez élevée pour ce genre de carte postale.

Je n’ai pas eu le temps de rechercher la rue ou était cet établissement , chez  Maurice Hôtel, Café tabac de la gare  au numéro 83 de la rue ?

Si vous connaissez cette rue ,merci de me laisser un commentaire !



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Saint Moré – le Pére Leleu sur sa terrasse

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58- SAINT-MORÉ ( Yonne). le Pére Leleu sur sa terrasse.ND

-Joublin à Arcy sur Cure – Dos séparé – circulé à découvert

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Avant la Grande guerre de 1914, il était du dernier chic, pour qui passait par l’Avallonnais, de rendre visite au père Leleu, le troglodyte de Saint-Moré. Vie hors normes, mort mystérieuse : personnage haut en couleurs, le père Leleu est entré dans la légende.

Il est mort voilà plus de 90 ans, il n’a pas laissé d’œuvres derrière lui : pourtant, son souvenir reste bien vivant.

À Saint-Moré bien sûr, mais aussi dans l’Avallonnais ou l’Auxerrois. Le personnage, c’est vrai, sortait de l’ordinaire.

Pendant 27 ans, il a habité à flanc de falaise dans une grotte accessible au moyen d’une corde à nœuds.

Il était devenu une véritable attraction. L’on venait de loin pour visiter « l’ermite » haut en couleurs avec ses yeux vifs et sa barbe broussailleuse, vendant des souvenirs archéologiques et des cartes postales, exhibant des vipères vivantes, jouant de la vielle, proposant bière ou limonade aux touristes au cœur bien accroché.

Les circonstances mystérieuses de sa fin tragique, en 1913 – accident ou assassinat ? – l’ont fait entrer dans la légende.

Visage buriné, barbe broussailleuse… L’ermite de Saint-Moré « soignait » son apparence. Le père Leleu prenait volontiers la pose et vendait ensuite « ses » cartes postales aux touristes.

Françoise Lafaix

 Pour en savoir plus sur le père Leleu
http://presse.ffspeleo.fr/article.php3?id_article=1566
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