Paris – Abattoirs de la Villette en 1900 – Grattage des Moutons

Abattoirs de la Villette-grattage des moutons

Abattoirs de la Villette-grattage des moutons

Paris – Abattoirs de la Villette – Grattage des moutons
éditeur F.B
Dos séparé – non circulé
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En 1906, on compte en France 912 abattoirs. Dans un important volume qu’il vient de consacrer à la question, Monsieur de Loverdo, ingénieur sanitaire, s’exprime ainsi sur leur compte : « On ne saurait mieux les comparer, à quelques exceptions près, qu’à ces anciennes maisons des quartiers du centre de Paris, aux appartements bas et sombres, aux pièces à alcôves fermées, aux cabinets d’aisances sans jour ni air, aux escaliers obscurs et gluants, aux cours humides et infectes » Le plus considérable de tous par son étendue, celui de la Villette n’est pas le moins critiquable. L’an passé, le docteur Moreau montrait avec force tous les inconvénients qu’il présente.

Chose curieuse : il y a cent ans, la situation était meilleure que maintenant. 

Les premiers abattoirs français, construits de 1780 à 1812 à Rochefort, Blois, Grenoble, Orléans valaient mieux que ceux d’aujourd’hui. Dans leurs lignes

générales, ils se rapprochaient davantage des modernes d’Allemagne, 

qui peuvent passer pour des modèles, que de ceux qu’on a bâtis chez nous au dix-neuvième siècle. Leur grande supériorité consistait en ceci, qu’ils comportaient tous une halle commune d’abattage, plus commode à nettoyer, plus facile à surveiller, tandis qu’à la Villette et partout où les,plans de la Villette ont été simplement reproduits, chaque boucher a sa case à lui, appelée échaudoir, qui interdit à l’industriel aussi bien qu’au consommateur le bénéfice du travail en gros, moins cher et meilleur que le travail au détail. Le tableau que Mercier nous a laissé des vieilles « écorcheries » du tempe de Louis XV, est encore vrai, pour sinistre qu’il soit, dans beaucoup de ses parties. Propreté insuffisante « des cases encombrées, mauvais contrôle de la qualité des viandes, longs transports, effroyables odeurs multipliées par la médiocre qualité des matériaux, ce sont là des défauts assez graves pour qu’on s’étonne de les constater dans une ville comme Paris et dans la plupart des grandes villes de France.

Voici ce que l’on pouvait lire en 1906 sur le petit Parisien sur les abattoirs de la Villettes

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