Foret de l’Isle Adam – Fabricants d’échalas – prés Presles

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Foret de l’Isle Adam – Fabricants d’échalas – prés Presles

Imprimerie photographie J.Fremon

Dos séparé

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Voici une Carte Postale peu courante qui nous montre un lieu de fabrication d’échalas en pleine forêt de l’Isle-Adam prés de Presles à environ 30 km au nord de Paris.

Cet ancien métier était encore pratiqué en Île-de-France il y a une petite centaine d’années consistait à réaliser des piquets en bois de châtaigniers, les branches coupées d’une longueur voulue étaient ensuite fendues en 4 ou 6 dans le sens de la longueur.

Ces échalas étaient ensuite utilisés surtout dans les régions viticoles pour attacher la vigne, mais étaient utilisés aussi pour la fabrication de clôture à claie-voie.

À l’heure où il est bon d’etre écologiste, ces clôtures que l’on trouvait vieillottes il y a quelques années, ont retrouvé leur place dans de très nombreux jardins de particuliers.

La fabrication d’échalas existe heureusement toujours, bien sûr le lieu a changé… et c’est aujourd’hui dans des scieries ou usines que l’on fabrique ces piquets de vignes ou ces clôtures décoratives.

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Bois de boulogne – Le Moulin de Longchamps en 1900

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40  Bois de Boulogne – Le Moulin de Longchamps

éditeur L’Abeille – Imprimerie Pirot Asnieres-Paris

dos séparé – circulé à découvert en 1909

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C’est bizarre comme l’eau nous attire, personnellement je ne peux pas faire autrement que de regarder l’eau sous un pont ou de passer un bon moment à scruter les gobages des poissons dans un étang.  

Mais je vois que je ne suis pas tout seul, sur cette carte postale des années 1900, nos deux  hommes ont pris un peu de leur temps de travail pour se reposer sur le petit pont du bois de Boulogne.

En arrière plan, le moulin de Longchamps connu aussi sous le nom de Moulin de Rouvray,  il à servi à moudre le grain de la communauté de l’abbaye de Longchamp avant de devenir un endroit mythique connu de tous les turfistes. 

Ce moulin connaitra de nombreuses péripéties, mais dès 1853 le domaine du bois de Boulogne est choisi pour y implanter un hippodrome, c’est 4 ans plus tard que l’hippodrome sera officiellement inauguré en présence de Napoléon III et d’Eugénie.

Le premier cheval vainqueur de la première course se nommait « Éclaireur », de nombreux turfistes venus en fiacre sur hippodrome repartiront à pied, mais le moulin restera en place pour voir en 1957 une course portant son nom  » le Prix du Moulin de Longchamp. »


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Paris – Bois de Boulogne – Le Sentier de la Vertu

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1636 – Paris – Bois de Boulogne – Le sentier de la Vertu 

édition Aqua Photo : LV & Cie, Paris

Dos séparé – non circulé

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Le sentier de la vertu était ‘en autre’ comme beaucoup d’endroits du bois de Boulogne  des lieux de rencontres et de rendez-vous galants.

Cet endroit a inspiré de nombreux peintres comme Van Dongen qui peint en 1913 « le sentier de la vertu » et les cavaliers au bois en 1920.

J’ai en ma possession le livre « Paris Nouveau Paris Futur  » de la librairie Jacques Lecoffre écrit par Victor Fournel, dans ce livre l’écrivain décrit le Paris de 1868 et fait un constat sans concessions du nouveau Paris et des transformations apportées par le Barron Haussmann.

Voici un passage de ce livre (page 117), où Victor Fournel fait un constat du bois de Boulogne et une prédiction de ce que deviendra un jour cet endroit… Vous allez voir qu’il ne s’est pas trompé de beaucoup…! 

Mais je n’ai garde de médire des travaux qui ont transformé et rogné le bois de Boulogne ! Jamais œuvre ne fut mieux appropriée à sa destination. On l’a fabriqué tel qu’il le fallait pour les goûts et les besoins de ses habitués. La ville de Paris a interrogé le bois, avec une variante au proverbe : «Dis-moi qui tu hantes, et je te dirai ce que tu dois être.» La mare aux Biches et le parc aux Daims sont faits à souhait pour les rêveries de ces messieurs et de ces dames ; la route du lac contient tout ce qu’il faut de nature pour les chevaux de notre jeunesse dorée, et les crinolines à la mode trouvent un théâtre digne d’elles dans le rond des cascades.

Longchamp, le turf, le pré Catelan, le parc de la société d’acclimatation, l’hippodrome, complètent les délices de ce jardin d’Armide, rendez-vous favori du jockey-club des deux sexes.

« On peut prévoir le moment où, grâce à cette mystérieuse loi de déplacement qui entraîne toutes les villes en les faisant glisser, comme des fleuves, d’orient en occident, c’est-à-dire dans un sens contradictoire au mouvement de rotation de la terre, le bois de Boulogne se trouvera en plein dans l’enceinte de Paris, et peut-être en deviendra le centre.

Alors on le découpera en tranches, qu’on vendra fort cher, comme le parc des Princes, le domaine du Raincy ou le hameau de Saint-Cloud ; et des hôtels se dresseront à tous les points pittoresques, pour exploiter la vue des lacs et de la grande cascade, comme ceux qu’on trouve au bord du Léman ou devant la chute du Rhin. »

 

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Scieries Vosgienne – Au Col de Chenauld – Dommartin-Vagney

Scieries des Vosges – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les Cols des Vosges

Scieries Vosgienne – Au Col de Chenauld – Dommartin-Vagney

Imprimerie . AD Weick Saint-Dié ( déposé) N° 5073 – CI.TH

Dos séparé – non circulé

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On peut difficilement s’imaginer les conditions de travail dans les scieries de cette époque, aussi bien par la dureté du métier mais aussi par les conditions de sécurité quasiment inexistantes.

Difficile de situer exactement cette scierie sans connaitre vraiment les lieux ! (avis aux amateurs Vosgiens)

Mais voici ce que l’on pouvait lire sur la ville de Dommartin-lès-Remiremont en 1900, cette ville de 1130 habitants est située à 4 kilomètres de Remiremont et son maire est Monsieur (A) Rosaye.

Deux scieries sont installées à cette époque à Dommartin , la scierie Lemoine (P) et la scierie Merklen (Eugène) (est-ce une des deux scieries sur cette carte postale ?).

Parlons aussi de la ville de « Vagney  » en 1900 car son nom est aussi dans la légende de cette carte postale ancienne.

Vagney, ville située dans la vallée de la Mosselotte à 12 kilomètres de Remiremont ; son Maire est Monsieur (A) Robert.

Deux scieries sont domiciliées à Vagney en 1900, la scierie Chenal et la scierie Pierrat (est-ce une des deux scieries sur cette carte postale ?).

Citons quand même, on ne sait jamais les marchands de bois de cette époque : la maison chenal , Mathieu (P) et Villemin (J).

Avec tous ces noms, il y aura peut-être une personne qui pourra situer et nommer cette scierie, merci à eux de me laisser un commentaire.

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Carte postale Ancienne – Les Hautes Vosges – Les Schlitteurs

les Vosges les schlitteurs - Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images

Les hautes Vosges

Les Schlitteurs

Imp Ad Weick – Saint-Dié (déposé) N° 705

dos séparé -non circulé

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Encore utilisé il y a quelques décennies, le schlittage ne se pratique quasiment plus qu’en dehors de manifestations folkloriques.

Les schlitteurs utilisaient une schlitte, sorte de grande luge avec de longs patins pour descendre le bois coupé ou d’énormes grumes de plusieurs mètres de longueur.

Le schlitteur ne pouvait compter que sur le poids de son corps et de sa force pour freiner ce chargement qui  pouvait peser jusqu’à trois tonnes.

La descente était souvent très périlleuse et les accidents souvent mortels, la schlitte glissait directement sur la terre ou sur un chemin de rondins ou sur des quartiers de bois placés comme les traverses de chemin de fer et retenus par des ‘coins’ (sorte de gros piqués de bois) plantés à leurs extrémités.

Un vieux dicton !

« La schlitte tue l’homme en montant, et l’achève en descendant »

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