Nogent sur Oise – Souvenir des soldats du GVC de 1914-1915

Nogent sur Oise - Souvenir des soldats du GVC de 1914-1915

Nogent sur Oise – Souvenir des soldats du GVC de 1914-1915 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte Photo : Nogent sur Oise – Souvenir du GVC – 1914-1915 1914 :
Dos séparé – circulé sous enveloppe le 10 Mars 1915 
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A la mobilisation générale d’août 1914 le service de garde des voies de communication se met en place selon les plans d’organisation prévus, ses effectifs sont considérables : plus de 200.000 hommes pour tout le pays, soit plusieurs milliers d’hommes par région militaire.

Lors de la bataille des frontières les postes de GVC situés dans la zone de progression maximale des troupes allemandes sont pris dans la tourmente des combats et enregistrent des pertes, jusqu’au recul des allemands lors de la bataille de la Marne et la fixation du front dans les tranchées après la phase dite de « course à la mer ».
Dans cette première période de la guerre, les postes de GVC sont en alerte maximale dans tout le pays, par crainte à la fois de sabotages à l’arrière du front, que d’infiltration de commandos ennemis venus du front, l’un de ces commandos du génie allemand, chargé de détruire des ponts de chemin de fer, progressant de nuit en voitures, est arrêté tout près de son objectif par des GVC des faubourgs de Rouen, ce sont sans doute les GVC les plus éloignés du front ayant été confrontés à des soldats allemands.
Dans tout le pays, dès les premiers jours de fonctionnement du service, les dangers des gardes le long des voies de chemins de fer se font jour, les accidents sont fréquents et plusieurs GVC sont mortellement percutés par des trains.
Par ailleurs, le service est émaillé d’incidents de toutes sortes : faits divers tragiques, zèle des GVC qui défraie parfois la chronique, prises en charge ou signalement par les GVC d’objets ou même des passagers tombés des trains, signalements de ruptures de câbles télégraphiques…
A la mobilisation les hommes prévus pour assurer le servide de GVC complètent les postes selon les plans d’organisation du service préparé dès avant guerre.
Mais très vite, parfois au bout de quelques semaines ou quelques mois, les hommes les plus âgés sont renvoyés dans leurs foyers.
Avant même la fin 1914 les effectifs se réduisent considérablement, et cette tendance se poursuit pendant tout le conflit : les GVC les plus âgés sont renvoyés dans leurs foyers, tandis que les plus jeunes sont relevés pour être affectés à d’autres fonctions, d’un autre côté, de nouveaux hommes non encore appellés sont mobilisés et affectés au service, mais ils ne compensent jamais les départs.
Et par voie de conséquence révision des plans de garde et de l’organisation du service :
Il s’ensuit de très nombreux réajustements à la baisse des plans de garde et des diminutions du nombre de postes de garde tout au long du conflit.
On essaie toutefois dans la mesure du possible de maintenir en priorité la surveillance des ouvrages d’art sur les voies ferrées (ponts, viaducs, tunnels), avec dans certains cas un renforcement des moyens par rapport à la mobilisation : par exemple le viaduc de Mirville sur le territoire de la subdivision du Havre, est défendu en 1916 par 87 hommes, 2 mitrailleuses, des tranchées-abri et l’on envisage même d’y placer un canon de 90 !
Envois de GVC en renfort dans les régions proches du front :
Cette tendance ne doit toutefois pas affecter le service dans les régions proche du front qui doivent maintenir un niveau de protection des voies élevé, aussi début 1915 il est ordonné aux régions de l’arrière d’envoyer des renforts de GVC vers les régions plus proches du front.
A compter de ces transferts les GVC ne sont plus forcément en poste dans leur région de recrutement mais nombre d’entre eux arrivent en renfort dans d’autres régions.
Les ex-GVC exposés aux combats :
Les GVC relevés sont réaffectés sur toutes sortes d’emplois utiles à l’armée ou l’effort de guerre, ou vers des régiments de l’armée territoriale, parfois dans des organisations nouvelles particulières comme la brigade de marche des GVC relevés constituée en 1915 sur le secteur de Verdun et dont une partie occupera un secteur de tranchées début 1916.
Dans leur nouvelle affectation ces hommes sont ainsi parfois exposés aux combats.
Un service présent jusqu’à la fin de la guerre
Malgré une organisation et une étendue en constante évolution tout au long de la guerre, le service de garde des voies de communication est toutefois maintenu jusqu’à la fin du conflit, certains postes ne seront démantelés qu’en 1919.

Texte intégral à lire sur l’excellent site : GVC 14-18  : Site que je vous conseille d’aller voir si vous êtes passionné par les soldats GVC  » Gardes Voies et Communications » et par cette grande guerre.    

 

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