Ile de Ré – Le battage du Blé dans les Années 1900

Ile de ré -Le battage du Blé

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11  –  Ile de Ré – Le battage du Blé 
Collection R.B Paris 
Dos séparé – circulé à découvert en 1908
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Comment imaginer une seconde que l’on batte le blé dans les rues de l’ile de Ré en 2013. Et pourtant il y a une centaine d’années le battage du blé faisait partie de la vie de nombreux Rétais.
Mais parlons un peu de l’ile de Ré en 1910, cette ile pittoresque située dans l’océan Atlantique est très fertile et renferme d’excellents vignobles et d’immenses salines. Située à 15 kilomètres de la Rochelle l’île de Ré se compose de deux cantons ( Ars « 5 communes » et St-Martin « 4 communes ») . ( Ars, Ville au bord de mer ; Couarde-sur-Mer, au centre de l’ile et son maire Monsieur Couneau (A); Loix, le port le plus sur l’ile et son maire Monsieur Brin (P); Portes (les) et son maire Monsieur Robert (L); Saint-Clément-des-Baleines et son maire Monsieur Lagord-Enet (Th) ; Saint Martin et son maire Monsieur Bouthillier (G) ; Bois (Le) et son maire Monsieur David (E); Flotte (La) et son maire Monsieur Biret (A) et pour terminer Sainte-Marie-de-Ré et son maire Monsieur Favreau-Menanteau. On compte à cette époque quatre ports, St Martin et la flotte, pour navires de 400 tonneaux et

Ars et Loix, pour navires de 200 tonneaux (le tonnage est la mesure du volume d’un bateau, Il représente le volume intérieur, exprimé en tonneaux, le tonneau représente 2,83 m³). En 1910 le maire du canton d’Ars est Monsieur Mejasson.
À Couarde-sur-Mer on comptait en 1910, 4 familles d’agriculteurs, Babiaud, Brin, Turbé et Coursier, aujourd’hui l’agriculture de l’île est très réduite et les surfaces agricoles représentent moins de 15% de la surface totale. D’année en année ce chiffre a été en diminution, presque 20% ces dix dernières années, au profit de l’urbanisation et de l’artificialisation.
Bien sur comment parler de l’ile de Ré sans parler des prix démentiels des maisons et terrains de l’ile, de l’ISF à payer pour un potager et des maisons d’Autochtones qui sont de moins en moins nombreuses, remplacées par des résidences secondaires. Et dire qu’entre les deux guerres, la population de l’ile cherchait à partir et que ces maisons n’intéressaient personne.

 

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