Cartes Postales Anciennes de Saint-Mars d’Outillé – Centre de la rue principale

Cartes Postales Anciennes de Saint-Mars d'Outillé - Centre de la rue principale

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Saint-Mars d’Outillé – Centre de la rue principale
Phototypie J. Bouveret – le Mans
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Un petit voyage dans le temps pour aller à Saint-Mars-d’Outillé à la belle époque. Située à 21 kilomètres du Mans dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, Saint-Mars d’Outillé en 1900 compte 1915 Saint-Martiens et Saint-Martiennes qui ont élu comme maire monsieur Chauvière. A cette époque le notaire est M. Fleureau, les aubergistes M. Chéreau, Lehoux et Provost. Monsieur Cottard et M. Provost tiennent respectivement les 2 hôtels de la ville. A noter la présence sur la commune du château de Segrais appartenant en 1900 à Albert Du TROCHET. Comme dans toutes les villes, les faits divers ne manquent pas, aujourd’hui voici le triste destin d’une femme infidèle à son mari. Après avoir été absente pendant plusieurs jours de Saint-Mars-d’Outillé, madame Carreau revint à son domicile et se rencontra avec son mari chez une voisine. Une discussion s’éleva entre les époux à propos des absences et de l’inconduite de la femme. A la suite de ce débat, le mari rentra chez lui suivi d’assez prés par sa femme. A ce moment là, uneautre voisine madame Hersant, vint reprocher à la femme Carreau d’avoir des relations avec son mari. La femme Carreau protesta contre cette accusation et déclara qu’elle n’avait qu’un amant, le nomma, et ajouta qu’elle avait passé avec lui toutes les nuits précédentes dans une commune voisine et qu’elle continuerait à le voir à son absolue convenance. Sur ce propos, le mari M.Carreau, qui était debout devant la cheminée de sa cuisine saisit son revolver déposé sur cette cheminée et, à deux pas environ, fit feu sur sa femme, placée en face de lui. La victime fit quelques pas et tomba mortellement frappée la balle avait traversé l’artère pulmonaire le sang s’en échappa avec abondance, noya le cœur et la mort tut presque instantanée. Le crime commis monsieur Carreau se rendit à pied au Mans et se présenta à la gendarmerie pour se constituer prisonnier. Devant la Cour d’assises, il a expliqué comment les cyniques aveux de sa femme l’avaient exaspéré et comment, pris de rage, il s’était laissé aller à commettre son crime. Les témoins ont été unanimes à déclarer que la conduite de la femme Carreau était des plus déréglées, le mari, au contraire, était un honnête homme, courageux et travailleur. Le Jury a rendu en faveur de l’accusé un verdict d’acquittement.

 

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