
Carte postale Ancienne – Tamaris les-Alais – le pont – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails
Tamaris Les-Alais – le pont
éditeur Brunel
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J’avais devant les yeux les ténèbres. L’abîme 
Qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime, 
Était là, morne, immense; et rien n’y remuait. 
Je me sentais perdu dans l’infini muet. 
Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile, 
On apercevait Dieu comme une sombre étoile. 
Je m’écriai,  Mon âme, ô mon âme ! il faudrait, 
Pour traverser ce gouffre où nul bord n’apparaît, 
Et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches, 
Bâtir un pont géant sur des millions d’arches. 
Qui le pourra jamais ! Personne ! ô deuil ! effroi ! 
Pleure !  Un fantôme blanc se
 
			