Artillerie Lourde de Campagne – les ‘Rimailho’ devant Aras

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Artillerie Lourde de Campagne – les Rimailho « devant Aras

Illustrateur : F Chamouin

Dos séparé -circulé à découvert le 6 janvier 1916

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Carte postale illustrée de F.Chamouin.

L’artillerie lourde de campagne , les « Rimailho » étaient des canons du nom de l’artilleur et ingénieur français Émile Rimailho.

le 155 CTR Rimailho avait une portée très courte  et il fallait  le rapprocher le plus prés des lignes de feu, alors que les gros obusiers allemands portaient à douze kilomètres se tenant hors d’atteinte.

De plus c’est un matériel très lourd qui pèse trois fois le poids de 75 ce qui posait des problèmes pour les mises et sorties de batterie .
Afin de le rendre plus mobiles le capitaine Rimailho met au point un système de charriots ce qui permet de le transporter en deux fardeaux avec un chariot porte canon . Mais cela induit une manœuvre supplémentaire .

Les modèles ultérieurs mis en service en 1917 seront en un seul fardeau
Leur emploi systématique avec de fortes charges propulsives pour allonger cette dernière entraîna une usure prématurée des tubes, qui furent peu à peu retirés du service actif.

Il a été construit à 122 exemplaires et restera un service jusqu’à usure complète et au 1e Avril 1917 33 canons de ce type sont encore en service et en 1918 on n’en compte plus aucun
Au début de la guerre 4 obusiers de ce type étaient en dotation dans les Corps d’Armées

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Source et texte sur le site :   Maquetland

 

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Carte photo – la Journée du 75 du Touring Club de France

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Carte Photo

la Journée du 75 du Touring Club de France

Dos séparé – non circulé

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Le Touring Club de France Organise le dimanche 7 février 1915 la « Journée du 75 ». Médailles et insignes à la gloire du canon de 75 seront  vendus dans toute la France, au bénéfice de  ‘l’œuvre du soldat au front’.

L’argent récolté par cette journée servira à envoyer à nos soldats divers objets de nature à améliorer leur bien-être sur le front.

Devant le succès de cette journée organisée au profit des soldats, cette action sera prolongée durant l’année 1915, la vente de médailles et  d’insignes rapporta plus de 5 millions de francs de l’époque.

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‘Et ce ne sont pas seulement nos soldats qui l’aiment, le 75, mais tous les Français ! Aussi, lorsque

Baudry de Saunier proposa au Touring-Club de France d’organiser pour ce puissant artisan de la victoire une journée d’apothéose, la « Journée du 75 », son idée obtint-elle le succès le plus vif

Maintenant, grâce à la popularité de notre canon, « l’OEuvre du Soldat au Front » du Touring-Club de France peut arroser les tranchées françaises de bien-être et de joie ! Oui, le 75 arrose bien !…

( Antoine Borrel (député de la Savoie), partie du discours à l’occasion de la Journée du 75, 7 février 1915.)

( partie du discours à l’occasion de la Journée du 75, 7 février 1915.)
 d'Antoine Borrel "député de la Savoie".

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Médaille vendue lors de ces campagnes de collecte de fonds elle représente un canon de 75 , marquée  » Journée du 75  »  « 1914 1915 « ,

avec le sigle T.C.F entre les deux dates (Touring-Club de France)

médaille de la Journée du 75, 7 février 1915

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