Charny ( Yonne) – Place de l’Hôtel de ville, coté ouest – Cordonnerie – Armurerie

Charny ( Yonne) – Place de l’Hôtel de ville, coté ouest – éditeur Leclerc

Continuons notre petite balade dans les rues de Charny à la belle époque.

Reconnaissez-vous cet endroit ? Mais bon dieu … Mais c’est bien sûr !” ( À la manière de l’inspecteur Bourrel.)

Nous sommes exactement place de l’hôtel de ville à l’angle de la ruelle de la halle. Un fusil factice a été accroché au-dessus de la vitrine Villain-Moreau pour indiquer que la cordonnerie vend aussi des articles de chasse, de la poudre et des plombs.

À cette époque, le chapelier M. Morlot vendait aussi ce genre d’articles de chasse et lui aussi avait un fusil accroché sur une poterne. En parlant de ce magasin Morlot, il était situé exactement où il y avait encore peu de temps un marchand d’articles de pêche et de chasse qui a malheureusement fermé boutique, j’espère vraiment que cet endroit restera un magasin de proximité.

Mais revenons à cette époque où madame Desriaux et sa petite vendeuse posaient fièrement devant le photographe, même le petit chien tenait la pose.

Encore une fois, je vais vous citer quelques noms de petits commerces installés à Charny dans ces années de la belle époque. Les cordonneries de M. Besnard, M. Bonnet, M. Meunier et M. Moreau. Les ferblantiers, M. Bernet, M. Petit. Le vannier, M. Lavailée et l’horloger bijoutier, M. Laurent.

La liste est tellement longue que je vais en garder un peu pour les citer avec d’autres cartes postales de notre belle ville de Charny.

À bientôt pour une autre petite balade dans le temps.

Pascal

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Charny – Rue de la Mothe d’hier à Aujourd’hui

Charny ( Yonne) Rue de la Mothe

Et si on voyageait dans le temps ! Pas si facile que ça de se repérer exactement dans la rue de la Mothe en regardant cette carte postale. Monsieur Philippot, le cafetier et marchand de vins a installé un banc devant son établissement. Rendez-vous compte en 1910, on comptait pas moins de onze cafés, bars, buvettes à Charny.

Citons les noms de ces cafetiers qui pendant des décennies ont donné du bon temps aux Charnycois. M. Bourreau, M. Rousseau du café Parisien, M. Chantelat, M. Vial du Cheval blanc, M. Gouard, M. Flé, M. Henry, M. Mercier, M. Prin et M. Prot.

Après des journées bien arrosées, les crises de foie et les crises de gouttes étaient les affaires de M. Galluchon et M. Michalki les deux médecins de Charny. Avouez quand même que sans regarder la vue d’aujourd’hui, cet endroit reste difficile à situer exactement, et même si la maison de droite n’a pas changé.

La maison aux trois fenêtres est aujourd’hui la caisse d’épargne et le café de l’étoile à remplacé la maison Philippot supprimant le passage qui existait entre les deux maisons.

Les arbres au loin étaient plantés dans le parc du château Guillemineau Roché, château qui deviendra la gendarmerie et une partie du parc la maison de santé que l’on connaît aujourd’hui.

À bientôt avec d’autres cartes postales anciennes des années que l’on a appelées La Belle Époque.

Une vue d’aujourd’hui de cet endroit avec une image google-maps

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J’AI FAIT UN DRONE DE CAUCHEMAR – La grande rue de Charny-Orée-de-Puisaye était sens unique

J’AI FAIT UN DRONE DE CAUCHEMAR 

Facilité l’accessibilité des personnes handicapées dans les lieux publics tout le monde le comprend. Toutefois heureusement qu’il y a Facebook pour en apprendre un peu plus sur les projets de transformation du centre-ville.

Depuis quelques jours, la grande rue est en sens unique. En venant de Toucy/Saint-Martin, obligé de faire un petit parcours à travers les petites rues de la ville pour arriver au parking… Allez, pourquoi pas si cela peut servir aux autres.

Sur une page Facebook j’ai vu 2 planches de dessin sur ce qui pourrait ressembler à la rue dans quelque temps. Mais il faut beaucoup d’imagination en voyant ces 2 dessins pour imaginer les travaux qui seront réellement faits.

La municipalité espère obtenir 60 % de subventions : État, Région, peut-être Europe.

Je ne doute pas une seule seconde que la mairie a vu d’autres dessins de ce que va devenir notre ville. Mais en ce qui me concerne et certainement pour beaucoup d’autres habitants de Charny et des autres communes, je ne crois pas que ces dessins ont été communiqués en amont à la population? ( sauf peut-être le 30 novembre 2021 à la salle polyvalente de Charny?).

Quand on sait que ces travaux vont coûter plus d’un million d’euros pour la première tranche ( réfection de certains trottoirs et routes, aménagements, marquages au sol…) et même si la municipalité espère obtenir 60% de subventions la vie de beaucoup de personnes de Charny va changer et on n’a vraiment pas eu beaucoup de renseignements sur ce projet.

La ville de Charny-orée-de-Puisaye est une très belle et ancienne ville que beaucoup de gens aiment, avec de beaux trottoirs en briques rouges qui donnent un charme fou au centre-ville.

Comme beacoup, je me pose de nombreuses questions et j’aimerais savoir si une personne peut répondre en particulier à celles-ci :

1 / Quelles sont réellement les trottoirs qui font moins d’un mètre 1,40 m en centre-ville ?

2/ Est-ce que les trottoirs seront refaits exactement comme ils sont aujourd’hui, c’est-à-dire avec des briques rouges, où vont-ils être revêtus d’un goudron de couleur comme c’est le cas dans beaucoup de nouvelles villes.

3 / Pourquoi choisir de déplacer le monument aux morts, ce qui va coûter plusieurs milliers d’euros .. ? Peut être serait t-il possible de retirer simplement les 2 première marches pour avoir les 1,40m. ? et un bon coup de nettoyage suffirait ?.

3/ Effectivement il y avait des jours où la traversée du centre-ville n’était pas toujours facile, mais la bonne volonté des conducteurs faisait que généralement tout se passait pas trop mal. Il a été prouvé que le fait de mettre une rue en sens unique augmente significativement la vitesse des véhicules qui l’empruntent. Autrement dit les rues en sens unique sont réputées faciliter les excès de vitesse. La réglementation est à 30 km heure. J’espère vraiment que les conducteurs respecteront cette limitation de vitesse pour la sécurité de tous.

4 /je plains d’avance les habitants des rues des ponts, des écoles, de la République, de Sainte-Anne qui vont voir passer à la queue leu leu de très nombreuses voitures venues se garer au parking de la rue des écoles. Surtout cet été !

5/ je plains aussi les nombreux commerçants du centre-ville qui risquent de perdre de nombreux clients. J’espère vraiment me tromper. Je crains que les petits commerçants du centre-ville, malheureusement, se fasse de plus en plus rares comme dans beaucoup d’autres petites villes.

Enfin voilà sur la table toutes ces questions que de nombreuses personnes se posent sur ce que va devenir le centre-ville de Charny. Encore une fois, je ne suis pas contre le changement ni contre le modernisme, n’y contre tout ce qui m’amène à changer mes habitudes, mais je demande simplement à nos élus de nous en dire un peu plus sur ces transformations afin de se sentir vraiment concerné par cette décision prise pour être en conformité avec les normes d’accessibilité pour les personnes handicapées.

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Courtenay – La place le jour du marché à la belle époque

Courtenay la place le jour du marché

Nous sommes un jeudi de 1914 et c’est le jour du marché à Courtenay.

La ville compte 2876 habitants administrés par le maire M. Chesneau. Les marchands de bestiaux sur la commune en 1914 sont M. Bajou, M. Garnier, M. Marchaison, M. Neveu et M. Vincent. Pour la vente de chevaux, c’est M. Morisson et M. Ravisé à qui il faut s’adresser.

Pour l’achat d’une belle bicyclette ou la réparation de son vieux vélo, les maisons Drouet, Fribaultet Prévost sont à votre service. Pour louer une voiture hippomobile et chose plus rare, une automobile, on demande à la maison de M. Barrière ou de M. Glandon.

La ville compte aussi une belle usine de 2500 m2 de bâtiment appartenant à M. Lebeaupin où l’on fabrique des barattes et des écrémeuses. Cette même usine sera complètement détruite par un incendie dix ans plus tard, en 1924.

Tout est calme à Courtenay en ce mois de mars 1914 et on ne peut pas imaginer que dans quatre mois la grande guerre va commencer.

En ce mois de mars 1914, les prix sur le marché de Courtenay sont encore raisonnables. À la fin de la guerre en 1918, les prix auront quasiment doublé, et continueront d’augmenter. La France connaîtra une inflation d’une ampleur inconnue après un siècle de stabilité.

L’indice des 13 produits de première nécessité passera de 100 en juillet 1914 à 261 en octobre 1918.

Voici quelques prix constatés en 1914 puis en 1917 sur le marché de Courtenay.

Les 75 kg d’avoine pour 32 fr (60 fr en 1917), le pain blanc à 0,40 fr le kilo (0,55 fr en 1917), 1 kilo de beurre à 3 fr (6,90 fr en 1917), un lapin à 3 fr (5,50 fr en 1917) , 1 kilo de veau à 2,50 fr (4,50 fr en 1917), 1 kilo de porc à 2,30 fr (5,80 fr en 1917) etc. etc.

À bientôt avec « La petite histoire » de Courtenay de la belle époque et des années folles.

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Les anarchistes font du sabotage entre Prunoy et Charny

Allons faire un petit tour à Prunoy à la belle époque. En 1909, la ville compte 579 habitants administrés par le maire M. Gillon. Le boulanger est M. Lambert, le bourrelier M. Desgardes, le cordonnier M. Lesince et les deux sabotiers M. Blin et M. Fourgereux.

L’année 1909 sera pour les bureaux de poste une année de grèves qui déclenchent une colère nationale des utilisateurs des postes et télégraphes. En Juin 1909, les fils télégraphiques et téléphoniques seront coupés entre Charny et Prunoy par des individus qui à l’aide de cordes tendues arracheront les isolateurs de leurs supports. Pour le gouvernement de l’époque « les coupables de ces actes sont des anarchistes »

Pendant plusieurs jours, Charny sera isolé de Joigny, son point d’attache et de tous les autres bureaux environnants. Cette première grande grève généralisée à tous les PTT sera suivie par un très grand nombre d’agents des postes qui malgré les sanctions prises par l’état continueront les arrêts de travail. La France est en colère et le gouvernement ne peut plus laisser les Français et les sociétés sans le seul moyen de communication existant à cette époque.

Le 21 mars 1909, le gouvernement de Georges Clemenceau reçoit les grévistes, promettant la levée des sanctions et la mise à l’écart de M. Simyan (sous-secrétaire d’État aux Postes et Télégraphes).

Le mardi 23 mars, les grévistes décident de suspendre le mouvement de grève. Au cours du mois suivant, aucune des promesses de Georges Clemenceau ne sera tenue
M. Simyan restera au gouvernement et des enquêtes seront ouvertes à l’encontre des grévistes les plus en vue.

  Ce bureau de poste n’existe plus, mais le bâtiment est toujours au même endroit au 17 Place Saint-Laurent à Prunoy.

Un petit montage photo pour montrer le bâtiment d’hier et d’aujourd’hui.

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