Carte postale Ancienne de Sartrouville – L’église et le tombereau

78- Sartrouville - l'église et le tombereau

78- Sartrouville – l’église et le tombereau

1  –  Sartrouville – l’église
éditeur Abeille – asnières
Dos séparé – non circulé
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Le tombereau de la maison lambert et fils tiré par un seul cheval peine à monter la côte de la rue de l’église.
Située à 23 kilomètres de Versailles, dans le département des Yvelines  Sartrouville en 1910 est une ville de 2550 habitants administrée par le maire monsieur Lecavelé.
En regardant de très près, on peut voir sur la gauche de cette carte postale une petite fille accroupie jouant sur le trottoir…vu le nombre de voitures aujourd’hui qui passent dans cette rue je ne suis pas sûr que les enfants jouent encore sur les trottoirs !

En parlant de trottoirs, cela me rappelle mon enfance et les courses de petits bateaux en papier ou d’allumettes que l’on organisait à Paris quand le préposé du nettoyage des caniveaux ouvrait la vanne d’eau du haut de la rue de Charonne. Le but du jeux était de mettre sa petite embarcation dans l’eau du caniveau et de la laisser aller au fil de l’eau … le premier bateau où allumette arrivant devant le 95 rue de Charonne était déclaré vainqueur de cette grande aventure…!

Une petite vue google maps de la rue de l’église de Sartrouville 100 ans après l’édition de cette carte postale. 

Sartrouville-100-ans-après

Sartrouville-100-ans-après

 

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Pantin – La librairie Borni – 28 rue de Paris dans les années 1900

93-Pantin-La librairie Borni-28 rue de paris- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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17  Bis – Pantin – La librairie Borni – 28 rue de Paris dans les années 1900
G. Francq – éditeur Pantin 
Dos séparé – circulé à découvert en 1909

Nous voici à Pantin à la hauteur du 28 de la rue de Paris dans les années 1900.
L’expéditeur de cette carte postale a bien mentionné les numéros du 28 au 32 sur le recto de cette carte afin de bien faire voir l’endroit où il habitait…en l’occurrence au 32 .!
Au N° 28 comme l’indique la légende de cette carte se trouvait la librairie Borni, au même numéro la Maison Prat vendait et livrait son « Bois et Charbons' », un peu plus loin au N°34 on pouvait trouver le Bourrelier Mr Duval et au N°36 l’herboriste Mr Salles.
Quelques mots quand même de Pantin en 1910, Arrondissement de Saint-Denis … Chef-lieu du Canton, Pantin compte 32470 habitants administrés par le maire de cette époque Monsieur Flory.
Son juge de paix est Mr Becilu, le Commissaire de Police est Mr Monsarrat, le percepteur et Mr Barbier et le receveur Municipal Mr Sauvage.
À noter que Les Postes et Télégrammes se trouvaient au 104 rue de Paris et au 40 route d’Aubervilliers, la manufacture nationale des tabacs au 6 rue Courtois et la manufacture d’allumettes de l’État se situaient au 44 route de Flandre.
j’oubliais de vous dire qu’il existe une carte portant le numéro 17, cette carte est quasiment la même que la 17 bis à la seule différence qu’un tombereau passe juste devant l’objectif et se retrouve à la hauteur de la charrette et du cheval Blanc quand le photographe a déclenché son appareil photo.

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Cie du Gaz de Paris – Rue Félicien David – La crue de la Seine

Gaz de Paris-Rue Félicien David-La crue de la Seine - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Gaz de Paris-Rue Félicien David-La crue de la Seine – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Crue de la Seine – Paris – Rue

Paris – Rue Félicien David

éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – non circulé

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Presque tout a déjà été dit sur la crue de 1910 à Paris, alors aujourd’hui attardons-nous sur le tombereau de la compagnie du Gaz et surtout de cette compagnie en 1900.

Pour commencer un petit rappel , c’est en 1791 que Philippe Lebon fait ses premières recherches sur le Gaz d’éclairage extrait du bois, en 1792 en Angleterre  Murdoch l’extrait de la Houille.
En 1818, une Usine à gaz modèle, construite par la Compagnie « De Chabrol », éclaire l’Hôpital St-Louis, en 1820 une autre éclaire le Palais du Luxembourg et l’Odéon.

Diverses Compagnies se fondent à Paris pour fusionner en 1855 sous le nom de ‘Compagnie Parisienne d’Éclairage et de Chauffage par le Gaz’.
En 1900 le siège de la Compagnie se trouve au 6 Rue Condorcet, cette société anonyme est constituée suivant les statuts dressés par Mr Mocquard, notaire à Paris le 19 Décembre I855 et approuvée par décret du 22 du même mois.

Elle provient de la fusion des anciennes Sociétés constituées pour l’éclairage au gaz de la Ville de Paris, la Société ayant obtenu pour 50 ans  le privilège de l’éclairage et du Chauffage par le gaz de la Ville de Paris et d’une partie de la banlieue, partageant avec la Ville la moitié des bénéfices réalisés .

Il est prévu que la Compagnie du Gaz fournit le Gaz aux particuliers à Paris, moyennant o fr. 30 le mètre cube, et à différents prix en certaines localités de la banlieue.

La Compagnie Parisienne d’Éclairage et de Chauffage par le Gaz est tenue de fournir le gaz, à Paris, et dans les localités où il existe des conduites, à tout consommateur qui aura contracté un abonnement de 3 mois au moins et qui se sera conformé aux dispositions des règlements concernant la pose des appareils.
Aucun abonnement ne pouvait être refusé mais la Compagnie avait le droit d’exiger que le payement se fasse par mois, et d’avance.
L’abonné prenait livraison du gaz au moyen d’un branchement sur la conduite principale de ce branchement, les travaux et fournitures relatifs à l’appareil extérieur et intérieur étaient à la charge de l’abonné.
Le tuyau d’embranchement et le robinet extérieur destiné à mettre le gaz en communication avec les appareils intérieurs étaient fournis, posés et entretenus par la Compagnie aux frais de l’abonné, aux prix fixés par la police d’ abonnement.

Voici quelques précautions  et conseils que donnait la compagnie du Gaz à ses abonnés : Les lieux éclairés ou chauffés devaient être ventilés avec soin, même lorsque la consommation était interrompue , il devait être pratiqué à la partie supérieure du local des ouvertures appelées ventilateurs, par où le gaz pouvait s’échapper en cas de fuite ou de non-combustion. Il était aussi recommandé de graisser de temps à autre les robinets.

Pour allumer le Gaz, ouvrir d’abord le robinet principal et présenter successivement la lumière à l’orifice de chaque bec au moment de l’ouverture de son robinet.
Pour éteindre le Gaz, fermer d’abord chacun des brûleurs et ensuite le robinet principal.
Dès qu’une odeur de gaz faisait supposer une fuite, ouvrir les portes et les croisées pour faire courant d’air, fermer les robinets et s’abstenir de rechercher soi-même la fuite avec de la lumière, aviser ensuite le Directeur du Service municipal, le Constructeur de l’appareil et la Compagnie.
Au cas où une fuite aurait été enflammée, poser dessus un linge imbibé d’eau et fermer le robinet.
Ces recommandations sont toujours valables 100 ans après.

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Inondation de Paris – janvier 1910 – Rue de la Convention

Inondation de Paris-janvier 1910 – rue de la Convention – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

105    Inondation de Paris – ( janvier 1910 ) – Rue de la Convention

éditeur L.L  ( éditeur Lévy Lucien fils )

Dos séparé – circulé à découvert en 1910

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Entre le 20 et le 28 janvier 1910, une crue exceptionnelle, appelée centennale, provoque l’inondation de Paris.

Dans la capitale, 20 000 immeubles sont touchés et 150 000 habitants sont sinistrés.

Paris est paralysé, l’eau envahit le métro, on ne peut se déplacer qu’en barque.

Les eaux ne cessent de monter, atteignant plus de 8 mètres à Paris, 500 hectares sont inondés au centre de Paris, ainsi que de nombreuses villes de banlieue.

Après une lente décrue qui durera 35 jours, les parisiens constatent des dégâts considérables.

Cette inondation de 1910 a été photographiée par des dizaines de photographes de l’époque et des cartes postales ont été éditées par milliers.

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