Chemin de Fer de l’état et de Brighton – Paris à Londres

Chemin de Fer de l'etat et de Brigton-Paris à Londres -  Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Chemin de Fer de l’etat et de Brigton-Paris à Londres – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Chemin de Fer de l’état et de Brighton

illustrateur , PAL

Dos séparé – non circulé

§

Carte publicitaire signée PAl, pseudonyme de Jean de Paléologu , peintre et illustrateur des années 1900 , on lui doit aussi des affiches du Casino de Paris et divers autres affiches et cartes postales publicitaires. 

Paris à Londres, Via Rouen et Newhaven …2 départs tous les jours de la gare Saint Lazare …

Grande économie 

Billet simple, 1er classe 43F,25 –  2e classe 32F et 3e classe à 23F,25

Aller retour , 1er classe 72F,75 –  2e classe 52,75F et 3e classe à 41F,50.

Le service est Journalier spécial très accéléré affecté au Transport rapide des Fleurs,Fruits,Primeurs sur l’Angleterre. 

Share Button

Porte Monumentale de l’exposition universelle de 1900 à Paris

La Porte Monumentale de l'exposition universelle de 1900 à Paris -  Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Porte Monumentale de l’exposition universelle de 1900 à Paris – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1  Paris – Exposition Universelle de 1900  – La Porte Monumentale 

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert le 11 août 1900

§

A cette exposition universelle de 1900, iI fallait recevoir dignement les visiteurs du monde entier et c’est en leur honneur qu’on avait élevé cette porte  magistrale sur la place de la Concorde.

Trois grandes arches de 20 mètres d’ecartement disposées en triangles offrait une surface couverte de 2500 mètres carrés ce  système servait de support à une couronne circulaire qui était la base d’une calotte aplatie faisant dôme.

La ferme principale, celle faisant face au public qui entrait, était encadrée d’un fronton très important que surmontait la proue du vaisseau, emblème de la Ville de Paris une allégorie de femme debout dominait l’ensemble. Deux minarets de 35 mètres de hauteur placés à droite et à gauche du monument étaient reliés à l’arche principale par deux grandes frises décoratives cintrées .

Il y avait 36 guérites et, en supposant une pression égale du public, on peut admettre sans bousculade 150000 entrées à l’heure. Ce  chiffre n’etant sûrement pas atteint d’une façon constante, mais il est certain qu’il se réalisa à certains moments de la journée.

La situation de la porte en pleine place de la Concorde en faisait l’entrée principale de l’Exposition c’est, en effet, le point le plus rapproché des grands boulevards et du quartier de la gare Saint-Lazare une dizaine de lignes d’omnibus s’arrêtaient sur cette place, notamment les tramways de Boulogne, de Saint-Cloud et de Versailles enfin les bateaux-omnibus amènaient, pour leur part, un contingent fort important de visiteurs sur cette place. 

La construction de la porte était faite en fer recouvert de bois sur lesquels on avait fixé du staff. Cette méthode était celle de tous les palais de l’Exposition, sauf de ceux des Champs-Elysées, Elle était la seule qui soit applicable à un monument de courte durée comme ceux qui ont été construits pour 1900.

Aussitôt la fête terminée, ils étaient livrés aux démolisseurs qui avaient pour mission de les faire disparaître. Il y a une chose pourtant qu’ils ne pourront enlever, c’est le souvenir de toutes ces merveilles de  cette Exposition de 1900 et le produit de toutes ces imaginations d’architectes.

ils vivront longtemps dans les mémoires et serviront d’exemples aux artistes de l’avenir, un des monuments qui aura ainsi le plus de longévité sera cette Porte monumentale à laquelle M. Binet avait donné le meilleur de lui-même, une conception éminemment neuve et originale, pleine de mouvements, de couleurs et d’imprévus.

il serait difficile d’attribuer un style particulier à l’architecture  de cette porte monumentale son auteur M.Binet s’étant évidemment reporté à l’époque byzantine quand il a conçu son oeuvre , mais il y a surtout mis de son goût personnel, et son crayon avait été conduit par la fantaisie la plus originale que nous puissions imaginer.

Les motifs d’ornementation ne se rapportaient à aucun modèle en usage, ils ne dérivaient ni de la végétation, ni des formes humaines, pour retrouver un exemple des évolutions bizarres et nouvelles de tous ces détails, il fallait aller les chercher, par l’intermédiaire d’un microscope, dans les diatomées et les infiniment petits.

il y a des portions de plâtre qui rappelaient certains foraminifères, dont l’application surprenait autant qu’elle plaisait  La couleur jouait un rôle considérable dans l’architecture de la porte monumentale elle était brillante sans excès, les tons bleus  et blancs se mariaient de la façon la plus curieuse  et, lorsque le soir au soleil couchant, les derniers rayons lançaient des clartés parallèles au sol par derrière l’édifice, il y avait des impressions féeriques.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville édition Maison Masson et Cie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Share Button

Carte Postale Ancienne de Champoulet – Rue de l’église

45-Champoulet - rue de l’église - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

45-Champoulet – rue de l’église – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Champoulet – rue de l’église

édition.  Morier

Dos séparé – circulé sous enveloppe le 8 août 1915

§

Changeons un peu d’air et prenons la direction du Loiret avec cette bien sympathique carte de Champoulet.

Champoulet dans les années 1910 est une petite ville de 204 habitants administrée par monsieur Delapierre (A), située à 28 kilomètres de Gien et à 5 kilomètres de la gare de Bléneau.

La fête patronale était organisée le 16 août, l’aubergiste et l’épicerie ..Delapierre (auguste) et Langlois étaient sur le pied de guerre pour recevoir les Champoulois et Champouloises.

Pour les attelages, le Charron était Monsieur Dusoulier et le Maréchal ferrant ,Monsieur Savonnet (A)

A citer aussi le Château de Champoulet appartenant en 1911 au Vicomte de Reviers de Mauny .

Une petite vue google-Maps de cet endroit de  Champoulet… la rue de l’église 100 ans après l’édition de cette carte postale  

la rue de l'église à Champoulet 100 ans aprés

la rue de l’église à Champoulet 100 ans aprés

Share Button

Champagne Mercier – Exposition Universelle de 1900

Palais Allemand-Exposition universelle de 1900-champagne Mercier – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Champagne MERCIER

Exposition Universelle de 1900

44 Paris – l’Allemagne

éditeur Massias

Dos simple – Non circulé

Le célèbre Champagne Mercier affiche fièrement son nom sur cette carte postale de l’exposition Universelle de paris, mais rien n’arrête Eugène Mercier le fondateur de cette grande marque.

Un ballon avec en gros marqué « Champagne Mercier' » fera survoler Paris à des milliers de visiteurs de l’exposition, le film publicitaire  » De la grappe à la coupe » réalisé par les frères Lumière sera présenté à quelques millions de visiteurs du pavillon Mercier.

Eugène Mercier décède en 1904, il restera certainement un des premiers hommes d’affaire à avoir compris l’importance de la communication pour promouvoir un produit.

Le palais de l’Allemagne était un des plus importants, on sait que ce pays avait fait de grands efforts pour paraître dignement à l’ Exposition de 1900, et qu’il a pleinement réussi cet édifice .

Très brillant et très mouvementé il représentait une habitation austère de la Bavière, il était un exemple de l’architecture allemande au XII siècle et attirait l’attention de par sa forme et sa couleur, les toits étant peints en vert doré.
Les toits étaient, très élancés et montraient  beaucoup de mouvement, un donjon garni d’une grosse horloge montait à 45 mètres de hauteur, c’était le point le plus élevé des palais bordant la Seine.

 

 

 

Share Button

Ferme Boër-Afrique du Sud – l’exposition de Paris en 1900

 

Ferme Boër-Afrique du Sud-de l'exposition Universelle de 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Ferme Boër-Afrique du Sud-de l’exposition Universelle de 1900 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – Exposition de 1900  – 6. Ferme Boër

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert en septembre 1904

§

De tous les palais de l’Exposition de 1900 un des premiers terminés a été le palais Sud-Africain, les charpentes ont été dressées dès le premier jour sur des plans qui étaient arrêtés d’avance, de sorte que le temps gagné a été maintenu jusqu’au bout.

L’ensemble des constructions du Transvaal au Trocadéro se composait d’un palais officiel, de deux pavillons pour le traitement de l’or, d’une forme Boër et d’un chariot tel que les anciens Hollandais nomades en employaient lors de leur arrivée en Afrique.

Ce pavillon a été élevé à l’intersection de l’avenue d’Iéna et d’une allée qui conduit aux parties supérieures du Trocadéro, il avait pour objet de parler des résultats obtenus par les populations Boërs.

On y montrait aussi une reconstitution parfaite de l’exploitation minière au Transvaal à cet effet on a fait venir du minerai brut en quantité suffisante pour garnir les parois d’une mine souterraine, ou l’on assistait à un simulacre de l’extraction suivant les procédés employés dans ce pays.

le public se rendait compte du travail, il voyait ensuite toutes les transformations que subit le métal précieux depuis son état natif, en minerai, jusqu’à son état final, la fabrication des bijoux et la frappe de la monnaie.

La ferme Boër était la reproduction textuelle d’une installation des paysans d’Afrique du Sud, trois chambres, une salle à manger et une cuisine constituaient toute la distribution du local.

Les pièces étaient meublées avec des objets venant en ligne droite de l’Afrique et, afin de rendre l’illusion plus complète, une famille Boër était venue faire l’installation elle-même,  vivant dans cet édicule pendant le temps de l’Exposition et contribuait ainsi à lui donner une couleur locale des plus vivantes.

Les premiers colons du Sud de l’Afrique étaient les Hollandais qui s’étaient expatriés pour chercher fortune sous un ciel plus propice. De nature, ils étaient très nomades aussi se passa-t-il de longues années avant que les villes fussent régulièrement construites les Boërs édifiaient peu de maisons, ils vivaient dans des voitures qui, sortes de roulottes, les emportaient dans toutes les directions, suivant les besoins variés qui se présentaient, c’est un de ces chariots qu’on a voulu nous faire voir au Trocadéro, il rappelle l’histoire de l’origine du Transvaal riche et civilisé que nous connaissons aujourd’hui.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville édition Maison Masson et Cie
Share Button